Billet garanti 100% sans spoiler…

Précédemment : saison 01 – saison 02 – saison 03 – saison 04 – saison 05 – saison 06

Bon alors pour ceux (dont moi) qui se plaignaient que la série avait tendance à avancer parfois très (trop) lentement, cette saison 7 est la réponse magistrale genre une grande claque dans ta gueule. Les 6 premières saisons étaient en fait la mise en place de ce qui s’avère être un final qui claque. Cette avant-dernière saison envoie du bois. De l’épique au kilomètre, des bastons monumentales, des révélations magistrales, des coups encore plus fourrés que d’habitude, oh oui on tient là un gros morceau.

Impossible de comparer avec les bouquins, puisque la série les a dépassés depuis un moment, mais on a justement l’impression que, en se débarrassant de ce carcan, les showrunners de Game of Thrones peuvent en faire davantage à leur manière. L’auteur des livres reste quand même en supervision et le final va tendre à aller dans la même direction (si un jour il y a un final pour les romans). On sent bien que les auteurs de la série doivent accélérer pour arriver à la conclusion. Certes cela provoque quelques éléments étranges, des ellipses pas toujours bienvenues, des problèmes de temporalité dans les voyages (encore plus qu’avant), certaines explications un peu louches ou des deus ex machina un chouilla abusif. Mais dans l’ensemble je ne me plains pas. C’est du grand, du très grand spectacle. Et on a une série qui est toujours bien meilleure que l’immense majorité des autres.

La réalisation est toujours de qualité (heureusement, avec le budget qu’il y a) ; des plans de qualité, des séquences épiques, des moments haletants et prenants, un rythme soutenu, des effets spéciaux qui claquent. Les acteurs sont bons et donnent à fond leurs personnages. Et comme le nombre de personnages principaux a furieusement réduit au fur et à mesure des autres saisons, on peut davantage se concentrer sur ceux qui restent. Si on ajoute à cela la musique toujours fabuleuse et prenante, on obtient une saison réussie qui laisse la porte ouverte à un final en apothéose. Miam, mais que cela va être long pour la suite.