Tomorrowland c’est « A la poursuite de demain » en français, comme ça on aura confirmé que les traducteurs de titres se droguent. Le film est inspiré de parcs d’attractions Disney et vise donc un public essentiellement « young adults » tout en se révélant fort plaisant pour les grands aussi. On va y suivre les pas de Cassey, une ado très douée en sciences et qui tente de changer les choses à son échelle pour que le monde aille mieux. Elle va se trouver mêlée à un projet fascinant lorsque lui sera remis un pins qui la fait passer dans une sorte d’autre monde quand elle le touche. Elle y découvre une ville futuriste aux inventions miraculeuses et où tout semble être fait pour proposer une qualité de vie merveilleuse. Elle va chercher à se rendre là-bas, et pour ce faire elle trouvera sur son chemin Athéna, une jeune fille étrange, et Frank, un scientifique aigri et reclus. Cassey va être confrontée à des révélations d’une ampleur incroyable et elle va se retrouver dans la position relativement inconfortable de devoir sauver le monde ; beaucoup de responsabilités. Avec tout ça, le film convoie un magnifique message d’espoir pour l’avenir, il fait souffler un vent qui devrait porter toutes les générations futures et les pousser à être curieux, à s’intéresser à tout, à rêver d’un monde meilleur.
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Archives de catégorie : Ciné
The Hateful Eight
J’ai l’habitude de dire que Tarantino, on aime ou en déteste, rarement dans l’entre-deux. Le cinéaste déclenche des avis souvent très radicaux, et souvent à cause des mêmes points. Ce nouveau long-métrage reprenant la plupart des tics du réalisateur, ma phrase du dessus me semble toujours valable. Pour ma part, je fais partie de ceux qui aiment ce qu’il fait. Et The Hateful Eight (Les Huit Salopards en vf) ne fait pas exception. Après son très bon Django Unchained, Tarantino revient au western donc. Mais cette fois au lieu d’une quête faisant voyager à-travers pas mal de paysages, on a un quasi huis-clos tendu.
Ici on commence avec une diligence filant dans les terres enneigées. En plus du conducteur, deux passagers, un chasseur de primes bourru et sa prisonnière au tempérament bien trempé. En route, ils vont trouver deux voyageurs à pied qui vont intégrer le véhicule. Il faut dire que l’arrivée d’un énorme blizzard pousse un peu tout ce petit monde au cul pour aller se réfugier dans une bicoque connue pour être un havre de repos au milieu de la campagne. Là-bas, quatre personnes attendent. Bien évidemment, tout ne va pas être de tout repos. Entre un deuxième chasseur de primes, la prisonnière qui vaut plein de thunes sans que l’on sache vraiment ce qu’elle a fait, un sheriff fraîchement nommé, un anglais, un mexicain bourru, un ancien officier sudiste et un taciturne planqué dans un coin, on a là une galerie de personnages très intéressante. Ces gens ont tous leurs petits (ou gros) secrets qui vont se révéler explosifs une fois exposés. Il faut dire que les liens entre eux sont souvent plus forts qu’on aurait pu le croire au premier abord. Le tout va gentiment virer bien évidemment à un déchainement de violence qui donnera un climax bien sanglant. En dire plus serait spoiler les diverses révélations qui rythment le film. Continuer la lecture de The Hateful Eight
50 nuances de Grey
Comme avec Twilight en son temps, j’ai décidé qu’un peu d’honnêteté intellectuelle ne faisait pas de mal. J’ai donc perdu deux heures de ma vie pour pouvoir confirmer ce que je pressentais plus que fortement : ce film est à chier. Mais bon maintenant je peux clairement dire pourquoi. En fait il serait plus court de dire ce qui va bien là-dedans, mais ça reste difficile à trouver. Je vais donc rapidement expliciter quelques uns des points rendant le film si mauvais…
Scénario
Euh comment dire…? Sans être vulgaire… c’est vide. Convenu, rempli de stéréotypes même pas utilisés correctement. Lent, sans intérêt. En gros il ne se passe rien.
Rythme
Absent, c’est plat, morne, lent… long, très long.
Réalisation
Aussi plate que le rythme et le scénario (et que le corps de l’actrice principale). L’avantage, c’est que la forme rejoint le fond. Allez, on notera quand même quelques jolis plans sur la ville depuis les hautes fenêtres ou l’hélico. On est dans un truc lisse et sans saveur. Tellement plat que même les scènes les plus osées ne sont guère émoustillantes (il y a plus de nudité frontale dans un blockbuster hollywoodien grand public que dans ce film).
Acteurs
Acteurs? Où ça? Le film repose sur la relation entre deux personnages qui sont creux, mornes, lisses et inexpressifs. Alors bon du coup difficile de se sentir happé dans quoi que ce soit.
Et puis je ne vais pas insister sur l’image à côté de la plaque que ce film donne du monde BDSM ; votre Google-fu vous aidera à découvrir ce que le milieu en question pense du film. Du nawak.
Donc oui c’est nul, Vous pouvez continuer à le fuir…
Absolutely Anything
La bande-annonce de ce film m’avait bien tilté. Il faut dire qu’une comédie anglaise monthy pythonesque avec Simon Pegg, ça a de quoi attirer le regard. Même si j’ai un peu déchanté devant le film en lui-même, pas aussi bon qu’espéré, j’avoue m’être quand même bien marré.
On a dans l’espace un Conseil des races intelligentes hésitant à détruire ou pas la Terre qui n’a guère d’intérêt. Afin de décider du sort de la planète, ils donnent à un Humain au hasard le pouvoir de faire absolument tout ce qu’il souhaite, vraiment tout est n’importe quoi. Ca tombe sur un prof pas terrible, désabusé, timide, renfermé, qui discute avec son chien. Et bien évidemment, il va utiliser son pouvoir à faire surtout n’importe quoi. Alors que la manière dont il va utiliser cela, pour faire le Bien ou le Mal, va déterminer le sort de la Terre. Le film va accumuler les scènes délirantes avec des utilisations complètement barrées du pouvoir (faire revenir les morts, devenir président des USA, espionner la jolie voisine, faire parler le chien,…), souvent drôles. Le tout nous amène à un final un peu délirant pour sauver la situation partie complètement en sucette. Continuer la lecture de Absolutely Anything