Au hasard de nos pérégrinations télévisuelles, ma femme et moi sommes tombés à quelques reprises sur Esprits Criminels (Criminal Minds), une série sur laquelle on a fini par accrocher. On a donc décidé de reprendre par le début et de suivre les aventures de ces profilers capables de tout résoudre. La série tourne autour d’une unité du Département des Sciences du Comportement, une section du FBI spécialisée dans la psychologie du serial killer moyen. Notre groupe de héros va donc, épisode après épisode, chasser du tueur en série avec une efficacité redoutable. La série n’est pas tellement feuilletonante, pas de grands arcs scénaristiques ici, mais plutôt des épisodes en loners (à quelques exceptions prêts) avec un système à la « tueur de la semaine » ; à peu de choses prêts, c’est un épisode = 1 serial killer. A croire qu’il y en a une vraie tripotée à travers les Etats-Unis. Continuer la lecture de Esprits Criminels – saisons 1 à 6
Archives de catégorie : Séries
Sons of Anarchy – saison 4
La quatrième saison de Sons of Anarchy s’achève en apothéose de manière extrêmement poignante et dure. A l’image de la série toute entière en fait. Toujours tout en sang, en sueur, en larmes, en huile de moteur et en rock’n’roll. Toujours aussi dure et carrée, sans concession, aussi cruelle envers ses personnages qui souffrent. Mais toujours aussi bien foutue et prenante. Je ne vais pas revenir en détails sur tout ce que j’ai déjà dit de bien sur cette série (voir liens ci-dessous). Acteurs, mise en scène, photographie, musique, tout est parfaitement bien mis en place. Par contre je reviens un peu sur le scénario de cette nouvelle saison… Continuer la lecture de Sons of Anarchy – saison 4
The Wire – saison 3
Après avoir étudié les bases du fonctionnement du trafic de drogue dans la rue, puis les difficulté du monde ouvrier chez les dockers de Baltimore, The Wire continue sa peinture sociale très dure sur fond d’enquête policière. Cette fois, les auteurs mettent dans leur collimateur les politiques et l’administration. Bien que l’apparence soit du coup plus jolie, plus clinquante, moins sale, le fond se révèle tout aussi trash que précédemment. J’irais même jusqu’à dire que c’est encore plus dur. Finalement, tout le monde est pourri jusqu’à l’os (voir plus) et y’en pas un pour racheter l’autre. Mais bon, c’est ce qu’on aime aussi dans cette série, et on regarde pas the Wire si c’est pour voir du bisounours. Nous allons ici suivre à nouveau les tribulations de l’équipe spéciale autour de McNulty l’emmerdeur de service. Alors que l’on souhaite les mettre sur un nouveau dealer, ils découvrent que Barksdale sort de prison. Tandis que Bell semble se ranger en tant qu’homme d’affaires. Un nouveau venu veut jouer des coudes pour obtenir des coins de rue. N’oublions pas que Omar est toujours là pour foutre la merde, avec son désir de vengeance. Ca c’est pour la dure vie du terrain. Les hautes sphères ne sont pas en reste. Magouilles et coups dans le dos sont légion là aussi. A commencer par les élections au poste de maire qui se profilent et pour lesquelles les prétendants se mettent sur les rangs, avec souvent la sécurité comme cheval de bataille. Et puis il y aussi l’administration, et les travers de la gouvernance par indicateurs et chiffres. Et les pots de vin aussi, les sommes circulant sous le manteau dans le cadre de permis de construire et autres accélérations de travaux et d’autorisations.
Bref, il y a de la matière, on ne va pas s’ennuyer. D’ailleurs cette saison me semble plus dynamique, plus rythmée que les précédentes. Bon, ce n’est toujours pas la série policière grand public où on résout une enquête et demi par épisode avec des gros flingues et des poursuites partout. Simplement une impression d’un truc plus prenant. D’ailleurs on l’a visionnée en moins de temps que les précédentes.
Dexter – saison 4
Quatrième saison des aventures de mon serial killer préféré, j’ai nommé le fameux Dexter Morgan. Cette quatrième saison voit bien entendu un nouveau tueur opérer dans les rues de Miami. Deux en fait. D’un côté, la police court sur les traces de gens qui tuent les touristes pour les piller ; pas bon pour l’image de marque et ils ont donc des pressions pour régler cela au plus vite. En parallèle, Lundy fait son grand retour ; maintenant qu’il est à la retraite, il a pu reprendre la poursuite d’un serial killer auquel ses collègues n’ont jamais cru : Trinity, un homme visiblement bien barré et extrêmement méticuleux qui a à son actif un tableau de chasse absolument sidérant. Jusque là, rien de très extraordinaire…
Alors ajoutons donc que Dexter est donc maintenant un homme marié et père d’un tout petit bébé. Qu’il y a toutes les questions qu’il peut se poser quand à sa descendance et ce qu’il va transmettre à son gamin. Qu’il va devoir emménager chez Rita, ce qui signifie pas mal de choses quand à son hobby de massacre. Que le retour de Lundy va bien entendu remettre en question toute la vie de Debra, alors qu’elle commençait juste à avoir de nouveau une relation saine et normale. Que la même Debra s’intéresse de plus en plus au passé sulfureux de son père, qu’elle avait évité jusque là. Que Trinity va se révéler d’une complexité incroyable et que Dexter aura beaucoup de choses à voir avec lui. Que Cody et Astor grandissent, en particulier cette dernière qui vire ado pénible. Que Laguerta et Angel vont développer une relation toute particulière. Bref, tout plein de choses, mais jamais en foutoir, jamais en merdier, toujours compréhensibles et très bien gérées.