Archives par mot-clé : humour

The Big Bang Theory – saison 07

CE&Et hop une 7ème saison de terminée pour cette série déjà renouvelée pour encore plusieurs années au vu de son succès. J’avoue ne plus m’y amuser autant qu’au début. Mais j’apprécie toujours de découvrir les aventures de ces geeks profonds aux références qui me parlent souvent (mais pas toujours, je suis pas assez pointu). C’est une série complètement ancrée dans son époque (si ce n’est les rires pré-enregistrés qui font so 80’s-90’s). Je vois que j’avais zappé de commenter la saison 6 dans ma liste de billets à ce sujet, sans doute parce qu’il n’y a pas grand chose de neuf à ajouter. Et c’est peut-être là que le bât blesse. Les showrunners tentent de faire évoluer leurs personnages, de leur amener de nouveaux seconds rôles, de développer certains personnages secondaires, de multiplier les guests qui font appel aux plus bas instincts geeks ; il n’en reste pas moins qu’il est difficile de ne pas tourner en rond au bout d’un moment. Ce n’est plus la série sur laquelle je me jette dès la diffusion de l’épisode, je ne suis plus tendu en attendant la suite, c’est devenu une bonne petite distraction, avec aussi un petit côté « habitude ». Mais qui reste plaisant et amusant. Il y a toujours de bons gags qui passent bien. Alors je continue…

Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. – saison 01

MARVEL'S AGENTS OF S.H.I.E.L.D.Et hop nous voilà dans l’époque des fins de saisons pour pas mal de séries télévisées US, le moment où jamais de faire un petit tour d’horizon de ce qui m’a plu. A commencer par ces Agents of Shield de chez Marvel. La série était très attendue, avec sa caution Joss Whedon (et donc intégrée au cursus des films), même si c’est son frère qui est principalement derrière. L’idée est de prendre une équipe du Shield, emmenée par Coulson que l’on croyait mort mais en fait pas, et de l’envoyer sur des situations particulières demandant l’intervention de cette organisation. On a donc une bande d’agents qui se trouve en train de pourchasser des mutants, des artefacts, des gens dotés de pouvoirs, des technologies devant rester cachées, le tout dans une ambiance fun et décontractée qui donne une ambiance très pulp. Après une demi-saison très « freak of the week », la série décolle en se rapprochant du contexte des films et en gagnant de la profondeur avec des arcs scénaristiques plus complexes (tout en créant des liens avec les débuts de la saison). On a des liens aussi, certes ténu, entre cinéma et télé (voir l’épisode juste après la sortie de Thor 2 par exemple), mais l’apothéose arrive dans l’épisode diffusé juste après la sortie de Captain America 2. Les événements décrits dans le film vont impacter profondément notre équipe de héros et leur donner un statut nouveau. Du coup la fin de saison culmine à de jolies hauteurs et envoie bien du bois, sans jamais perdre son aspect fun et pulp, ni son humour. Continuer la lecture de Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. – saison 01

Mr Peabody et Sherman

Mr-Peabody-Sherman-new-posterUn dimanche pluvieux et c’est toute la famille qui se rend au cinéma, pour aller voir un film qui n’a pas de restriction d’âge (parce qu’il y a quand même la petiote). On est donc allés voir ce Mr Peabody et Sherman dont la bande-annonce me faisait pas mal de l’œil je dois dire (tiré d’une série animée d’il y a belle lurette que je ne connais pas du tout).

On se retrouve à suivre Mr Peabody, un chien ; mais pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de l’un des êtres les plus intelligents que la Terre ait jamais porté. Féru de toutes les sciences, artiste et sportif accompli, malin et tout, Mr Peabody va être confronté à un nouveau défi puisqu’il décide d’adopter un enfant trouvé dans la rue : Sherman. Et pour lui faire découvrir toutes les merveilles du monde, Mr Peabody a créé une machine à voyager dans le temps, leur permettant ainsi des rencontres complètement improbables. C’est lorsque Sherman arrive à l’école que tout se complique. Il s’embrouille avec une fille et Mr Peabody invite celle-ci et ses parents pour un repas à la maison afin d’aplanir les soucis. Malgré l’interdiction formelle, Sherman va montrer la machine à la fille, qui restera coincée dans une époque historique. le père et le fils vont donc reprendre la machine pour aller la secourir, ce qui va entraîner de nombreuses péripéties à tout plein de lieux/moments de l’historie, tous revisités de manière aussi délirante que ce scénario peut le laisser supposer. On se trouve donc là face à un véritable trip mêlant dans tous les sens des bouts d’histoire marquants pour en faire une série de gags ; pas de volonté de réalisme ou de quoi que ce soit d’autre, aucune prétention à la justesse historique. Continuer la lecture de Mr Peabody et Sherman

The Lone Ranger

lone_ranger_1372750249921The Lone Ranger c’est le western décalé tiré d’un feuilleton radiophonique américain et porté par l’équipe de Pirates des Caraïbes, à savoir Bruckheimer et Disney à la production, Verbinsky derrière la caméra et Depp qui s’amuse devant la caméra. Du coup, pas étonnant d’y retrouver le même cocktail d’action-aventure-humour sans prise de tête.

Ce film nous raconte les aventures de John Reid, avocat fraîchement revenu dans l’ouest sauvage après ses études, où il retrouve son grand frère, un ranger du Texas que tout le monde aime. Il y a là l’arrivée du chemin de fer, symbole de la colonisation. Et toute une ville de margoulins et prostituées qui profitent de la main d’œuvre du train. Poursuivant un fameux hors-la-loi, toute l’équipe des rangers est massacrée, sauf John, laissé pour mort et recueilli par un indien complètement cinglé, Tonto. Ce dernier va faire revenir John à la vie, et avec l’aide d’un cheval légèrement magique ils vont tenter de ramener l’ordre et la justice dans cette zone de non-droit. Les compères devront faire face à un complot de grande envergure avec des méchants très méchants et des gentils à sauver. Ceci sera donc prétexte à enchaîner les scènes d’action épiques et époustouflantes sur un scénario certes convenu et sans surprises mais pas non plus des plus mauvais.

Comme dit plus haut, la recette de ce film est la même que celle de Pirates des Caraïbes. On a Johnny Depp qui cabotine comme un chien fou devant la caméra en poussant son numéro de timbré encore plus loin, et qui du coup vole la vedette au héros-titre, ce dernier paraissant un peu fade à ses côtés. On a de l’action dans tous les sens avec des cascades improbables et des scènes d’action qui en mettent plein la vue. On a des références à toute l’histoire du western au cinéma, au lieu des références aux films de pirates. On a des méchants avec de très sales gueules, dont le chef a un acolyte comique. On a un héros noble et amoureux qui cherche à faire le bien. Bref, absolument rien de neuf sous le soleil. Mais la recette prend, et pour peu que l’on sache ce que l’on vient y chercher, on pourra y trouver un bon gros divertissement de type blockbuster. On ne cherchera aucune profondeur/réflexion/morale dans ce film et on se posera avec le pop-corn pour passer un bon moment… Mission accomplie.