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Première zombiewalk de Suisse

Ca fait quelques temps que je suis ce buzz des zombiewalks sur le net. Des marches dans des villes de gens (plus ou moins bien) déguisés en zombies et qui hantent l’espace public. le but est en général le pur fun. Et franchement je trouve ça assez drôle, au même titre que les events d’Areriroru type la bataille d’eau. Après, on peut pousser l’analyse du truc avec ce genre d’article sur la figure du zombie. Mais en fait on est surtout là pour s’amuser.

Alors quand j’ai appris que la première zombiewalk de Suisse allait avoir lieu pas loin de chez moi, difficile de résister. Bon, j’avais pas grand chose pour me déguiser, alors j’y suis allé l’appareil photo au poing (et l’iPhone aussi pour une petite vidéo ci-dessous). Bon ben c’était une première, alors ça manquait encore un peu de punch. Long à démarrer, avec une qualité des déguisements très variable (y’avait quand même du très très bon). Une organisation pas terrible sur le chemin à suivre avec rebroussement etc. Et puis certains zombies avec une attitude pas toujours zombiesque. Mais globalement c’était fun et franchement y’en avaient qui donnaient vraiment bien.

A noter le très bon moment lors de l’arrivée sur une place où avait lieu une récolte de sang, si si. Le hasard fait bien les choses et certains ont appelé à l’apéro évidemment.

Bref, on sent que c’était un début mais qu’il y a du potentiel, alors j’attends de voir s’ils renouvellent l’expérience ; et pourquoi en être vraiment cette fois. En attendant, je vous laisse jeter un œil à ces photos sur ma galerie.

 

 

The Leftovers / Les Grouillots

Juste un petit billet rapide pour faire de la pub pour ce truc qui a l’air sympa, à savoir The Leftovers par Daniel Solis, ou Les Grouillots dans sa récente traduction par Cédric Ferrand. Un jeu étonnant où chaque joueur prend le rôle d’un suivant du groupe de héros qui a investi le donjon et qui s’est fait massacrer. Ils veulent s’en sortir en évitant les monstres ; la rencontre avec l’un de ceux-ci signifiant la mort. Bre nos grouillots vont avancer dans le donjon, chaque joueur écrivant une phrase décrivant les actions de son personnage. L’un de ses voisins ajoute à la phrase une partie avec « et » et son autre voisin rajoute encore un bout de phrase avec « mais ». Le nombre de mots dans la phrase est déterminé par un lancer de dés, chaque face ayant « blanc », « et » ou « mais ». Et cela permet de savoir combien de mot chacun des joueurs place dans la phrase. Mais si on obtient trop de fois le même résultat, un monstre arrive. Ajoutons à cela que le plateau de jeu, une carte du donjon, comporte des cases, chacune étant remplie par un mot. Et aussi que certaines cases contiennent des mots à utiliser à ce moment-là. Fun, humour, improvisation, collaboration, ça a l’air fort sympathique.

Cédric propose une version .xls des fichiers en se disant que l truc serait jouable par Google Docs du coup. Intéressant…


Killer Bunnies, la quête de la carotte magique

Voilà typiquement le genre de jeu que l’on achète pour son ambiance et son humour plus que pour sa mécanique. Des lapins tueurs et une carotte magique! Des illustrations type cartoon détournées! Des armes et des massacres! De l’humour noir et tordu! Et beaucoup de hasard! Franchement la boîte fait de l’oeil avec son lapin à l’air agressif. Etle descriptif de l’éditeur s’avère alléchant :

Killer Bunnies est un jeu de cartes bourré d’action, dans lequel vous devez essayer de garder en vie le plus de lapins possible, tout en éliminant les lapins adverses. Le problème est que vos adversaires ont le même objectif, qu’ils sont armés et qu’ils feront tout pour vous empêcher de gagner. La vengeance peut être méchante, sale, mais surtout hilarante! Pourrez-vous vous défendre du fouet ou du lance-flammes ? Défendre vos lapins avec la spatule magique ou utiliser la carte Nourrir le Lapin pour affamer un adversaire ! Le but du jeu est de survivre pour prétendre à la Carotte Magique qui permet de gagner la partie !

J’ai failli dire que ce serait du fun sans se prendre le chou… mais non, du chou il en faudra pour éviter de laisser vos lapins se faire affamer par des adversaires sans foi ni loi. Ici pas de coopération, pas de soutien, c’est tous contre tous, c’est méchant, c’est la guerre ; les corps de lapins ne se comptent plus et le massacre est généralisé (et drôle). Mais regardons plus en détails comment se passent les choses.

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Neuilly sa mère

L’autre soir on est tombés à la télé sur ce film dont j’avais entendu beaucoup de bien. Et bien je confirme, il y a encore de très bonnes choses qui passent à la télé. Sur le papier, Neuilly sa mère ne paye pas de mine… Samy doit quitter sa banlieue de Châlon où sa mère veuve ne peut plus s’occuper de lui et va vivre chez sa tante à Neuilly, d’où évidemment un choc des cultures assez flagrant. D’autant plus que la famille en question est vraiment riche, bourgeoise, à droite, etc. Bref, un truc très classique qui ne semble pas aller très loin. Et pourtant ce film est une petite perle, remplie d’humour et d’émotion.

Le film tient à sa galerie de personnages typés qui vont bien entendu déclencher les situations rocambolesques du film. Samy est adorable ; le petit Samy Seghir qui l’interprète est parfait, touchant, un gamin des cités qui se trouve plongé dans un autre monde où tout va contre lui. Il y a sa tante, Djamila, un femme forte qui a su s’adapter à Neuilly sans perdre ses racines (j’adore quand elle règle ses affaires « à l’algérienne »). Charles le fils sarkozyste qui rêve de devenir président de la République, est membre de l’UMP, un superbe petit con. Marie la fille gauchisante faussement anarcho-socialo-écolo-rebelle qui ne veut qu’emmerder son paternel. Stanislas le père donc, homme d’affaire qui se fait marcher dessus par à peu près tout le monde. Ajoutons encore la gentille première de classe avec le cœur sur la main, la belle musicienne qui fait craquer tous les mecs de l’école, la bande de blondinets qui se la racontent de manière ridicule, les trois de la racaille de la cité d’à côté, Balasko en directrice d’école teigneuse, Lemercier en ex-femme de Stanislas outrageusement chiante, et toute une galerie de personnage souvent très archétypiques mais vraiment à leur place. Continuer la lecture de Neuilly sa mère