Archives par mot-clé : monstres

World War Z

World-War-Z-Affiche-FranceUn film avec une énorme invasion zombie, tiré d’un bouquin qui fait office de référence dans le genre (toujours dans ma wishlist, donc toujours pas lu, snif), je me devais de le voir (en plus, le réalisateur est Suisse). Puis il y a eu les bandes-annonces, certes impressionnantes mais semblant assez éloignées de ce que le bouquin donnait comme impression, et ne donnant pas un ton des plus folichons. Puis les commentaires assez nombreux sur l’aspect « bof » du film, extrêmement éloigné du bouquin. Plus récemment, j’ai eu quelques commentaires bien positifs. Alors je me suis dit que hop, j’allais quand même le voir. Ouais ben voilà quoi, un film de zombies de plus, surfant sur la vague du sujet, se complaisant dans le classicisme basique, et n’apportant pas une seule miette à l’édifice de la culture zombiesque et/ou horrifique.

World War Z (le film donc, pas le livre) nous parle de ce gentil père de famille attention qui a tout pour lui (en plus il plaît aux filles, c’est Brad Pitt), ancien agent de l’ONU ayant travaillé dans les zones les plus dangereuses du globe. Soudain une vague de rage étrange surgit sur la planète et transformé les gens en zombies décérébrés qui mordent leurs voisins pour faire encore plus de zombies. Il va commencer par mettre sa famille à l’abri avant de rempiler pour aller chercher la solution permettant de sauver l’Humanité. Ben ouais quoi, c’est un héros, il n’y a que lui qui peut y arriver… Continuer la lecture de World War Z

Hansel & Gretel Witch Hunters

HanselGretelL’autre soir j’ai eu envie de me faire un truc bien délirant et brainless. Et je dois dire que l’association gros flingue, matos steampunk, chasse aux sorcières pulp, Arterton, Jansenn, Renner, punchlines, tout cela me faisait bien envie. Pari réussi avec ce Hansel et Gretel qui atteint son but et ne cherche surtout pas à péter plus haut que son cul. Dans le genre « récupération de contes » on a eu de l’échec comme Van Helsing qui aurait mérité bien mieux. On a par contre ici un truc qui ne se prend pas au sérieux mais qui s’avère en fait un divertissement redoutable. Du bon gros blockbuster d’action à la recette connue, certes, mais terriblement bien mené par rapport à la moyenne

Nos petits Hansel et Gretel, tout le monde le sait, ont été abandonnées dans la forêt où ils ont trouvé la maison en sucreries d’une vilaine sorcière qui a presque réussi à les manger ; ils s’en sont sortis en faisant rôtir la méchante. Après cette introduction, le film prend place quelques années plus tard. Les deux petiots sont devenus des trentenaires chasseurs de sorcières reconnus qui ont sauvé moult enfants et villes menacées par des monstres divers et variés. Armés de flingues surprenants et de pièges délirants, ainsi que d’un humour noir et d’un caractère bien trempé, Hansel et Gretel sont recrutés pour éradiquer le mal partout où il se trouve. En cherchant la trace d’enfants disparus, ils vont tomber sur un complot d’une ampleur terrifiante qui fera ressurgir les fantômes de leur passé et les forcera à se surpasser face à des adversaires plus puissants que d’habitude. Continuer la lecture de Hansel & Gretel Witch Hunters

Sinister

EN-QUELQUES-MOTS-Sinister-3Et hop j’ai enchaîné après Don’t be Afraid of the Dark sur un autre film de maison hantée, le sympathique Sinister (2012). A nouveau ce ne sera pas un très grand film qui va marquer les mémoires, mais malgré tout une belle réussite assez tendue et très bien réalisée. Le héros c’est Ellison Oswalt, un écrivain qui reprend des enquêtes criminelles violents n’ayant pu aboutir et qui en tire des romans ; il a eu son gros succès, mais depuis c’est la chute. Il emménage avec sa femme et leurs deux enfants dans une nouvelle maison, située dans une ville où un crime a eut lieu, crime qu’il va s’échiner à résoudre. Ellison a sa femme Tracy dévouée et amoureuse, pratiquement prête à suivre fidèlement son homme en tout. Il y a leur jeune fille Ashley qui peint des trucs bizarres sur les murs. Et l’ado rebelle Trevor encore victime de terreurs nocturnes à son âge. ce qu’Ellison a omis de signaler à sa famille, c’est qu’ils emménagent dans la maison même où le crime a eut lieu. Quatre membres d’une famille y ont été pendus à un arbre de la cour, et l’une des filles est toujours portée disparue. Bien sûr, la police locale n’a pas trop envie de le voir se mêler de cela et l’accueille froidement (sauf un adjoint fan des livres). Et notre auteur va alors découvrir au grenier des bobines de films 9mm montrant ce qui est arrivé dans cette demeure. A l’enquête et à la dérive de l’auteur viendra se mêler le fantastique, oppressant. Continuer la lecture de Sinister

Don’t be Afraid of the Dark

Don't Be Afraid of the Dark DVD box coverJ’avais été pas mal attiré par ce film de maison hantée revisitant le mythe de la petite souris (ou de la fée des dents) où l’on trouve Guillermo del Toro comme co-producteur et co-scénariste ; et oui je suis assez fan de del Toro. Et la bande-annonce m’avait fait tilter. Au final, le film reste très honnête et rempli le contrat de base du genre sans vraiment réussir un grand coup.

On a la petite Sally, 8 ans, qui part de chez sa mère à Los Angeles pour aller vivre chez son père Alex ; ce dernier est architecte et vit dans un immense manoir en pleine campagne, une demeure qu’il retape avec sa nouvelle compagne, Kim. Demeure lugubre, grande propriété avec ses bois et ses haies qui forment un labyrinthe, lieux secrets, tout est réuni pour poser une ambiance typique. Rapidement, Sally va entendre des voix et découvrir que d’autres formes de vie habitent la maison. On va donc passer de l’incompréhension de son entourage à la découverte de la vérité. Ca va vite devenir oppressant, tendu, et le fantastique va se mêler petit à petit avec une progression assez classique. Continuer la lecture de Don’t be Afraid of the Dark