Dans le genre « le dealer du scénariste lui fournit des trucs vraiment illégaux », je vais vous parler du film Bubba Ho-Tep. Y’a des trucs un peu OVNI comme ça qui m’arrivent entre les pattes après en avoir entendu causer sur le net (souvent sur des forums de rôlistes tordus, ces deux derniers mots ne formant pas un pléonasme). ALors ici, qu’est-ce qu’on a? La grande nouvelle, c’est qu’Elvis est vivant.Si, le vrai Elvis, on le croyait mort mais c’était pas lui. Lui, e King, le vrai, il est dans une maison de retraite du fin fond du Texas. Il est vieux, cheveux gris, gros, a besoin d’un déambulateur, et vit ses journées comme dans un rêve en décalage complet. Les rares personnes à qui il se lient finissent par mourir (c’est l’âge). Sauf l’autre vieux black là qui se prend pour JFK (oui, il est black, c’est parce qu’on l’a teint). Ils sont super potes. Et leurs liens se resserrent quand ils découvrent qu’une ancienne momie égyptienne est revenue d’entre les morts et erre parmi les vivants en semant la mort sur son passage. Et les deux papys vont unir leurs forces séniles afin de lutter contre cette incarnation des forces du mal et sauver leurs âmes ainsi que celles des autres résidents… Quand je vous disais que c’était vachement balaise, les trucs du dealer du scénariste.
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The Mist
Avec The Mist, c’est encore une adaptation d’une nouvelle de Stephen King qui nous est arrivée, et par un habitué des adaptations de l’auteur, à savoir Frank Darabont. Pendant des années, j’ai été très très fan de King, je trouvais qu’il savait mener des trucs vachement bien ficelés, que ce soit dans des nouvelles plutôt courtes (celle-ci par exemple) ou des romans plus ou moins longs. J’en suis un peu revenu (indigestion peut-être), mais reste que le monsieur sait y faire pour aller chercher ce qui fait vraiment frémir, utiliser les peurs naturelles de l’Homme, transformer des éléments courants en sources d’horreur ou aller chercher la noirceur au plus profond des êtres humains. Tous ces thèmes se retrouvent d’ailleurs dans ce film très sympathique.
Après un orage, une brume envahit une petite ville américaine, une brume étrange et opaque. Un groupe de gens dans un supermarché s’y voient coincés lorsque la brume s’avère renfermer des monstres qui ont la fâcheuse tendance de se servir des Humains comme de repas, si possible à grand renforts de cris terrifiants et de quelques effets gores.
Predators
Ah, Predator, encore un film qui a marqué mon enfance. A l’époque Schwarzie enchaînait les films d’action de gros con au lieu de jouer au gouverneur, quel bon vieux temps! La mythologie Predator a évolué avec le 2, puis a pas mal dégusté avec Alien VS Predator (que j’ai pas vu le 2). Là, lorsque Robert Rodriguez annonce produire un nouveau film de la licence, film qui zapperait sur les épisodes Alien VS Predator, ça laissait augurer de bonnes choses. Le titre Predators, avec un « s », sous-entendait une virée vers du moins tendu du slip et du plus baston, style la virée entre Alien et Aliens. Au final, sans que ce soit un ratage monumental, c’est quand même un gros constat d’échec qui en ressort. J’ai même pas trippé une seconde, c’était assez plat et convenu.
Le pitch? Une bande de tueurs, assassins, soldats, yakuzas et compagnie se retrouve parachutée sur une planète bizarre, dans une jungle dense, avec à leur trousse des Predators qui s’amusent à vouloir tous les tuer. Et c’est tout. Ah ben ouais, déjà là ça la coupe hein, rien de bien folichon. Même pas une vague volonté d’aborder un thème un peu plus solide ou profond. Au moins c’est clair, on n’est pas là pour s’exploser les neurones, c’est du 1er degré tout brut.
Le Choc des Titans (version 2010)
Le Choc des Titans… Un mythe pour moi, je suis ultra fan. Je vous parle là de la version de 1981, l’un des films qui a bercé mon enfance, que j’ai tellement regardé que j’en avais quasiment niqué la bande de la VHS. Oui, je vous parle là d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître où on matait les films sur des supports analogiques, des espèces de bandes magnétiques bizarres qu’il fallait rembobiner pour remettre au début et ne comportant ni chapitres ni choix des langues (oui je sais y’en a que ça choque). Bref, ce film a tellement marqué mon imaginaire que les premières annonces d’un remake version technologie moderne et grand spectacle m’ont tout d’abord ultra-titillé évidemment. Puis sont venues les premières images (ça allait encore, je me souviens de la première bande-annonce qui annonçait effectivement du grand spectacle sur fond e musique qui collait pas du tout). Puis les premiers commentaires de potes l’ayant vu au cinéma, puis une ou deux interviews du réalisateur. Au final j’ai décidé de ne pas payer le prix d’une place de cinéma pour aller le voir. Ouf, j’ai bien fait.