Archives par mot-clé : SF

Absolutely Anything

absolutely-anything-posterLa bande-annonce de ce film m’avait bien tilté. Il faut dire qu’une comédie anglaise monthy pythonesque avec Simon Pegg, ça a de quoi attirer le regard. Même si j’ai un peu déchanté devant le film en lui-même, pas aussi bon qu’espéré, j’avoue m’être quand même bien marré.

On a dans l’espace un Conseil des races intelligentes hésitant à détruire ou pas la Terre qui n’a guère d’intérêt. Afin de décider du sort de la planète, ils donnent à un Humain au hasard le pouvoir de faire absolument tout ce qu’il souhaite, vraiment tout est n’importe quoi. Ca tombe sur un prof pas terrible, désabusé, timide, renfermé, qui discute avec son chien. Et bien évidemment, il va utiliser son pouvoir à faire surtout n’importe quoi. Alors que la manière dont il va utiliser cela, pour faire le Bien ou le Mal, va déterminer le sort de la Terre. Le film va accumuler les scènes délirantes avec des utilisations complètement barrées du pouvoir (faire revenir les morts, devenir président des USA, espionner la jolie voisine, faire parler le chien,…), souvent drôles. Le tout nous amène à un final un peu délirant pour sauver la situation partie complètement en sucette. Continuer la lecture de Absolutely Anything

T.I.M.E. Stories – Asylum

time-storiesEt voilà, ce week-end j’ai enfin eu l’occasion de tâter ce fameux Time Stories, un jeu de société qui fait pas mal de buzz. Ou plutôt, j’ai eu l’occasion d’en re-tâter car j’avais eu la chance de pouvoir jouer sur le proto en compagnie de Bruno Cathala et sous l’œil scrutateur de Sébastien Pauchon il y a de cela genre 3-4 ans (sur le même scénario mais c’est loin et j’ai une mémoire de chiotte, et en plus on n’avait pas fini le scénario). Bref, maintenant que le jeu est sorti je l’ai emprunté à la ludo et j’ai fait venir deux potes (plus mon fils et moi pour arriver donc à 4 joueurs) et on a passé une longue soirée sur le scénario de la boîte de base : Asylum. Et quand je dis une longue soirée, c’est que ça nous a fait plus de 3 heures pour démêler tout cela (et encore en trichant un chouilla sur la fin, mais j’y reviendrai dans la dernière partie de mon billet vu que ce jeu est comme un bon film, on ne spoile pas). Les cerveaux ont fumé, le scénario est tordu, la réflexion obligatoire. Mais qu’est-ce que c’était bon! Continuer la lecture de T.I.M.E. Stories – Asylum

La stratégie Ender

5167NcSpvtL__SX310_BO1,204,203,200_Et hop, un retard de rattrapé sur un classique de la SF. Ce bouquin de Orson Scott Card est sorti en 1985 et a été bien mis en lumière par le film sorti il y a 2 ans (que je mets de suite dans ma « to watch list »). On est ici dans un futur lointain mais indéterminé La Terre est surpeuplée, on limite les naissances, et la seule chose qui empêche les différentes nations de se sauteur à la gorge, c’est la menace des Doryphores, une espèce extraterrestre que l’on a déjà réussie à maintenir éloignée lors de guerres précédentes. Mais leur prochaine invasion est semble-t-il proche. Et malgré les progrès technologies de l’Humanité, les Doryphores sont bien partis pour exploser complètement notre espèce par leur énorme avantage surnuméraire. On cherche alors sur Terre les enfants les plus intelligents pour les former au plus vite au combat et à la direction de troupes armées afin de débusquer le stratège ultime qui permettrait une victoire de l’Humanité sur les Doryphores. C’est dans ce contexte que le jeune Ender Wiggin est envoyé à l’Ecole de guerre, porteur de nombreux espoirs. Avec son arrivée se met en place un plan sans éthique ni morale dont le seul but est de faire ressortir toutes les capacités d’Ender pour mettre un terme définitif à la menace extra-terrestre.

Le livre suit l’évolution d’Ender là-dedans, un enfant aux réflexions d’adulte, un enfant qui peut humilier la plupart des adultes avec son intelligence et sa capacité de raisonnement hors pair, avec sa rapidité d’esprit hors du commun. Il voit très vite que tout cela va plus loin que ce que l’on veut lui faire croire, qu’il est mis dans des situations différentes des autres. Mais il va suivre le programme, s’attaquer aux jeux et simulation de guerre qu’on lui propose. Et en parallèle on suit des discussions entre dirigeants de l’école pour percevoir certains tenants et aboutissants du plan. La fin arrive avec un twist très intéressant et le livre se finit sur un épilogue poignant.
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Star Wars VII – Le Réveil de la Force

star-wars-force-awakens-official-posterBen oui j’étais obligé d’y aller. Comment échapper à Star Wars? Uberfan depuis un joli petit paquet d’années, ce nouvel opus était au programme des séances ciné depuis un bon moment et j’y suis donc allé (avec fiston, sans quoi il m’en aurait beaucoup voulu). Je vais donc vous donner mon avis sans spoilers ; la fin du billet sera elle avec spoilers, mais je mettrai des avertissements pour celles et ceux n’ayant pas encore vu le film.

Que dire? Ben je me suis éclaté. Alors on peut me reprocher d’être parfois trop bon public. Non je ne renie pas (pas complètement en tout cas) la prélogie de Lucas, malgré ses défauts certains. « Haters gonna hate » comme on dit. Certains ont décidé que de toute manière ce serait de la merde et on va pas pouvoir les faire changer d’avis. Et bien moi j’ai vraiment apprécié. J’allais voir un film à très grand spectacle dans un univers qui est un peu une de mes plus délicieuses madeleines de Proust. Et du coup je n’ai pas été déçu. Le fan service est kilométrique tout au long du film avec des références et clins d’œil (certes parfois un peu exagérés) à la première trilogie que l’on ne compte même plus. Et oui des références à la première trilogie, les épisodes 4-5-6, celle qui a marqué toute mon enfance/adolescence. D’ailleurs ce film est une suite (pas vraiment directe vu les 30 ans d’écart, mais suite quand même) de la première trilogie, avec le retour des acteurs emblématiques (même ceux dont on ne voit pas le visage) et même d’un scénariste déjà aux commandes des épisodes 5 et 6. Alors oui le scénario n’est pas des plus transcendants (en même temps, ça n’a jamais été le fort de Star Wars), mais le film reprend tous les éléments qui ont fait de la saga ce qu’elle est. De l’épique, des personnages marquants, de l’humour, des conflits à toutes les échelles (grandes batailles et relations personnelles tendues). Et on se retrouve sur de nombreux points plus proches de la première trilogie, avec une Force redevenue mystique (et non pas scientifiquement expliquée comme dans la prélogie), des effets spéciaux moins numériques et davantage sur le plateau (même si le numérique reste bien présent), des thématiques et références identiques. Bref, c’est assez du pur bonheur. En plus, on a des acteurs qui tiennent bien la route, entre la nostalgie de revoir l’ancienne génération et la découverte dynamique des nouveaux venus. On n’échappe certes pas à quelques manques de logique et à une crédibilité parfois défaillante, mais ça fait partie du charme Star Wars. Allez, plus que deux ans à attendre pour voir la suite… Continuer la lecture de Star Wars VII – Le Réveil de la Force