Archives par mot-clé : super-héros

Suicide Squad

Histoire de me mettre à jour sur les films de super-héros, je me suis maté le fameux Suicide Squad, le film des méchants qui font les gentils dans l’univers DC Comics de cet été. Parce que oui on reprend ici le concept de la Suicide Squad, cette équipe composée de super-vilains auxquels on met une mini-bombe dans le cou pour les envoyer faire des missions pas cools quand personne d’autre ne souhaite y aller.  Dans ce film, la mise en place même de la Suicide Squad part en sucette et sa directrice va devoir éponger son merdier en envoyant sur le terrain son équipe de gros bras qui s’avère bien plus sympas que prévus et qui vont finalement se montrer plus super-héroïques que super-vilainiques. Continuer la lecture de Suicide Squad

Daredevil – saison 01

daredevil1Ah Daredevil… Je me souviens avoir bien aimé ses aventures sur papier il y a pas mal d’années. Et cette série m’a permis de revenir vers lui. La série Daredevil est la première a avoir été lancée dans le cadre du partenariat Netflix-marvel, portant les aventures de certains héros, souvent moins connus, sur le petit écran. Le tout reste quand même lié aux films de l’univers cinématographique Marvel, et ce lien est rappelé dès le premier épisode où on rappelle que si certains quartiers de New-York sont en reconstruction, c’est suite à une invasion extra-terrestre et une baston mémorable avec des super-héros. Au milieu de ce bordel, il y a bien évidemment quelques mauvais esprits cherchant à tirer un profit important de ces reconstructions, et aussi des personnes souvent en détresse qui se retrouvent prises là au milieu.

De son côté, Matt  Murdock, jeune avocat certes brillant mais ayant opté pour l’intégrité (et peinant donc à ouvrir un cabinet, allié à son pote de longue date) tente d’aider les gens comme il peut. Suite à un accident de jeunesse, Matt est aveugle ; mais ses autres sens se sont particulièrement développés du coup. Il est doté d’une sorte de radar, il peut détecter odeurs et bruits infimes à longue distance avec une précision implacable. Et comme il a appris à se battre, il se lance lui-même dans une carrière de justicier, changeant de costume à la nuit tombée pour aider les petites gens de son quartier autrement qu’en plaidant au tribunal.

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Doctor Strange

doctorstrange0014Il fallait bien passer par l’inévitable film Marvel du moment. J’y suis allé pour voir du grand spectacle avec des potes et des bières, mais il faut dire que ces films ont tendance à de plus en plus souvent me décevoir dans l’ensemble (le summum dans le genre déception ayant été Avengers 2). Mais bon, Doctor Strange c’est un héros pas comme les autres, la bande-annnonce donnait bien envie, et on a Benedict Cumberbatch et Mads Mikkelsen au générique. Alors hop…

Le film débute en nous présentant Stephen Strange, chirurgien mega-brillant, riche, cèlébre, frimeur, qui se la pète, sélectionnant ses patients pour s’assurer zéro échec, tendance mysogine et pas super sympa. Il perd l’usage de ses mains dans un accident de voiture et aucune chirurgie ne semble pouvoir les sauver. C’est bien évidemment toute sa vie qui s’écroule. Dépassant ses croyances, Strange va se rendre au fin fond de l’Asie auprès de gens un peu secrets. Il va découvrir des sorciers capables de modifier la réalité et de faire plein de trucs bizarres grâce à d’étonnants rituels mystiques. Strange va apprendre afin de retrouver l’usage de ses mains, puis va se révéler particulièrement doué, avant de finalement se retrouver pris au sein d’un conflit entre sorciers menaçant la Terre entière. Continuer la lecture de Doctor Strange

Batman – année un

41mmxontalDans la lignée des comics Batman « qu’il faut avoir lu », j’avais beaucoup apprécié The Dark Knight Returns et Killing Joke. Je prends les choses chronologiquement à l’envers puisque The Dark Knight Returns est sur un vieux Batman usé et que celui-ci, Année Un, nous narre les débuts du Chevalier Noir. Des débuts dont Christopher Nolan s’est pas mal inspiré pour son Batman Begins d’ailleurs. On suit donc le retour de Bruce Wayne à Gotham, l’enfant prodigue milliardaire qui revient au nid. Et sa transformation en gardien de la ville, l’homme chauve-souris, le caped crusader, le chevalier noir. Sa ville est gangrénée par les criminels, corrompue, et il prendra sur lui de changer tout cela, de devenir le symbole d’une lutte contre le mal. De même, le jeune Jim Gordon débarque à Gotham aussi, intégrant la police. Et lui aussi découvre l’âme corrompue de la ville, se rendant compte que seules des mesures extrêmes permettront de lutter contre ce mal profondément enraciné. Et du coup, oui, l’histoire est assez sombre, dure, on ne rigole guère ici. Mais on y découvre une origin story assez intéressante sur la naissance de Batman, au-delà du trop connu meurtre des parents de Bruce quand il était jeune. On travaille ici sur ses motivations, son état d’esprit. Le tout sur 12 mois, d’où le titre.

Le scénario de Frank Miller est solide, tendu, prenant. Il donne une vraie personnalité aux protagonistes, du fond, de la réflexion, quelque chose de solide. Normal, vu l’auteur. Mais pour cet album, il ne s’est pas lancé dans l’illustration. Il a préféré faire appel à David Mazzucchelli dont le style est vraiment très bon. Dynamique, clair, précis, il pose une très bonne ambiance pour cette histoire de qualité.

Une très bonne lecture donc, encore une fois.