Archives par mot-clé : thriller

Banshee – saison 01

banshee_promotional_posterAlors que la série vient de s’achever après sa quatrième saison, il était temps que je la commence. J’en ai pas mal entendu parler, en bien, et du coup elle figurait en bonne place dans ma liste des « à voir ».

On suit la sortie de taule d’un voleur-cambrioleur de haut rang qui va tenter de recoller avec sa vie d’avant… Un concours de circonstances assez étonnant va lui faire prendre la place du nouveau sheriff d’une petite ville perdue d’Amérique : Banshee (et oui, la série doit son titre au nom de la ville et non pas directement aux être mythologiques du même nom, on est dans une série sans surnaturel). Entre les éléments de son ancienne vie, son amour qu’il souhaite retrouver, ses anciens ennemis toujours à ses trousses, de nouvelles personnes qui se dressent sur son chemin, le héros est parti pour dix épisodes où il va en prendre pas mal plein la gueule (heureusement qu’il semble doté de capacités de régénération assez solides, genre pas loin de Wolverine). D’autant qu’il a un caractère assez sanguin et qu’il ne réfléchit pas toujours aux conséquences de ses actes. Il a tendance à foncer dans le tas et à ne pas trop pas planifier les choses.Et il a une grande gueule, une très grande. En additionnant tou cela, il n’est pas difficile de se rendre compte que as mal de choses vont partir en sucette.

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American Horror Story : Coven

american-horror-story-coven-poster-spellboundAprès la maison hantée et l’asile, American Horror Story s’attaque cette fois aux sorcières. On y suit Zoe, qui se découvre bien malgré elle dotée d’un pouvoir mystique et qui du coup emménage dans un coven, une demeure de sorcières, à La Nouvelle-Orléans. Ce coven y réside depuis des générations, depuis que ses fondatrices ont fui les fameux procès de Salem. A chaque génération une Supreme, une sorcière aux pouvoirs fabuleux, mène le coven pour assurer sa survie et sa dissimulation au monde des mortels. Mais dans les dernières années, le nombre de sorcières admises a cruellement chuté. Elles ne sont plus très nombreuses, et l’avenir semble compliqué. D’autant que les luttes internes existent, que la Supreme actuelle délaisse un peu son rôle tout en ne voulant pas admettre qu’elle doit laisser la place. Ajoutons à cela qu’une paix instable avec leurs ennemis héréditaires du vaudou est de plus en plus branlante. Et que des chasseurs de sorcières aux moyens conséquents ont décidé de les éradiquer. Bref, la vie ne va pas être de tout repos pour nos sorcières. La saison va s’attacher à démêler tout ça, avec des feedbacks réguliers pour situer certains éléments de l’histoire, en particulier cette femme très riche qui prenait un malin plaisir à massacrer des esclaves noirs jusqu’à ce que le vaudou s’en mêle. Continuer la lecture de American Horror Story : Coven

Batman – année un

41mmxontalDans la lignée des comics Batman « qu’il faut avoir lu », j’avais beaucoup apprécié The Dark Knight Returns et Killing Joke. Je prends les choses chronologiquement à l’envers puisque The Dark Knight Returns est sur un vieux Batman usé et que celui-ci, Année Un, nous narre les débuts du Chevalier Noir. Des débuts dont Christopher Nolan s’est pas mal inspiré pour son Batman Begins d’ailleurs. On suit donc le retour de Bruce Wayne à Gotham, l’enfant prodigue milliardaire qui revient au nid. Et sa transformation en gardien de la ville, l’homme chauve-souris, le caped crusader, le chevalier noir. Sa ville est gangrénée par les criminels, corrompue, et il prendra sur lui de changer tout cela, de devenir le symbole d’une lutte contre le mal. De même, le jeune Jim Gordon débarque à Gotham aussi, intégrant la police. Et lui aussi découvre l’âme corrompue de la ville, se rendant compte que seules des mesures extrêmes permettront de lutter contre ce mal profondément enraciné. Et du coup, oui, l’histoire est assez sombre, dure, on ne rigole guère ici. Mais on y découvre une origin story assez intéressante sur la naissance de Batman, au-delà du trop connu meurtre des parents de Bruce quand il était jeune. On travaille ici sur ses motivations, son état d’esprit. Le tout sur 12 mois, d’où le titre.

Le scénario de Frank Miller est solide, tendu, prenant. Il donne une vraie personnalité aux protagonistes, du fond, de la réflexion, quelque chose de solide. Normal, vu l’auteur. Mais pour cet album, il ne s’est pas lancé dans l’illustration. Il a préféré faire appel à David Mazzucchelli dont le style est vraiment très bon. Dynamique, clair, précis, il pose une très bonne ambiance pour cette histoire de qualité.

Une très bonne lecture donc, encore une fois.

Green Room

499706Après le fort sympathique Blue Ruin est venu le temps de passer au film suivant de Jeremy Saulnier, à savoir Green Room. Et c’était bon. On suit ici un groupe de punks arnachico-gauchisto-révolutionnaires dont les courtes chansons énervées basées sur trois accords et demi hurlent un mal de vivre et célèbrent le no future. Des vrais de vrais quoi, qui tentent de gagner leur croûte en égrainant les concerts dans des salles miteuses le long de la route, hébergés à l’arrache chez des gens du crû et siphonnant des réservoirs d’essence quand le cachet précédent n’était pas au niveau. Acculés financièrement, ils se voient contraints de jouer dans une salle remplie de skins fachos néo-nazis en goguette. Après leur show, nos punks de service tombent sur un cadavre en coulisses et deviennent des témoins gênants qui ne doivent pas sortir de là. Une bande de crânes rasés menés par un leader charismatique et machiavélique va tout mettre en œuvre pour sortir les punks de la salle où ils se sont enfermés. La course à la survie peut commencer. Et elle va se faire dans la douleur, le sang, les larmes et les hurlements. Ca va être tendu du slip jusqu’au bout. Continuer la lecture de Green Room