Harry Potter et la coupe de feu

Voilà, on a dépassé la moitié de la saga…

Et un gros coup de « waow », tiens… Le scenario déjà. Impressionnant comme tout se tient et comme chaque élément sert, revient, est utilisé et s’explique. Bon, y’a un aspect un pu Deus Ex Machina dans les tous derniers chapitres, comme dans les autres volumes, qui explique tout d’un coup et repasse sur tout le bouquin pour dire la vérité. Mais bon, c’est solidement construit et c’est un exemple de truc salement bien ficelé. Joli boulot. Toujours plus dur, toujours plus sombre, avec cette qualité de pouvoir intégrer de nouveaux personnages et éléments du monde par touches tout au long des ouvrages pour utiliser ce dont elle a besoin pour l’intrigue, sans noyer le lecteur sous une masse d’informations d’un coup.

Ensuite, je reviens sur ce qui m’a déjà troué le cul dans le précédent : la profondeur de l’univers décrit. Ben dis donc, y’en a de la matière. Je veux dire que le monde ne s’arrête pas à l’intrigue de base, qu’il y a beaucoup beaucoup de choses autour, que de nombreux éléments supplémentaires s’y accolent de très belle manière pour former un tout crédible et solide. Là aussi c’est un super boulot. D’ailleurs on plonge au fur et à mesure des volumes de plus en plus dans cet univers consistant et c’est un bonheur que de voir que tout s’y tient aussi bien. Un grand bravo là aussi.

Les personnages évoluent au fur et à mesure des volumes et de leur âge. Ici on sent bien l’arrivée dans l’adolescence, la vraie, celle où on devient chiant et à baffer, où les relations devient salement tordues, où on ne dit rien par fierté etc. Bref, même si on a des fois envie de donner un bon coup de pied au cul des héros, ça colle à ce qu’ils sont censés être. Et ça c’est bon. Même si du coup on se fait chier avec des petits amourettes naissantes en marge de l’histoire centrale ; seulement tout cela a sa place dans le tout de l’univers global.

Au final donc, un très bon coup. Parfois un peu manichéen, où on est parfois très pris par la main. Où certaines choses (même des volumes précédents) sont ressassées et répétées, dans le doute où on n’aurait pas compris. mais bon, ces bouquins sont destinés en premier à un public plutôt jeune qui en a peut-être besoin. Et franchement c’est une lecture très plaisante.

Bref, plus le temps passe, plus je me dis que je serais vraiment passé à côté de quelque chose si je ne l’avais pas lu ; et plus je comprends tout le bien qu’on en dit. Une très bonne saga, super bien construite. Et un vrai bonheur de la découvrir en même temps que mon fils…

Un petit détour par le film, sympa mais sans plus. En tout cas nettement en-dessous du livre. Dans les bouquins, l’intrigue globale et le monde se développent, se densifient. Dans les films, pour rester à une durée raisonnable, les adaptations se concentrent toujours sur l’intrigue principale, la trame du roman, point. Et c’est une grosse perte pour un univers qui gagne à être connu. A noter que l’aspect « ado à baffer » est vachement bien rendu… et une participation (courte certes) de Jarvis Cocker et Jonny Greenwood).

2 réflexions sur « Harry Potter et la coupe de feu »

  1. Je l’ai lu aussi, et comme toi, je suis content de m’y être lancé. Je serai passé à coté de quelque chose.

    Ce tome est vraiment très bon même s’il diffère un peu des autres (à cause du tournoi). Effectivement plus on avance plus on voitr que Rowling maitrise son univers et que tout à un impact ou une cause. Rien n’est laissé au hasard.

    Pour le film, il est vraiment pas au niveau du livre. Il manque beaucoup trop de choses importantes.

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