Après les gentillets de The Company of Men, c’est au tour d’une autre brochette de vieilles stars sur le retour de la scène rock lausannoise de nous amener un nouveau groupe, dans un style plus énervé cette fois.
Archives mensuelles : avril 2017
Revue de web – S06E14
La planète des singes – Les origines & L’affrontement
En 2011, on nous a remis une ocuche de La Planète des Singes sur grand écran, avec un nouvel angle d’attaque, à savoir traiter tout ce qui s’est passé « avant », à savoir comment on en est arrivés à la situation du fameux film d’origine (je ne vais pas trop parler du bouquin sur lequel c’est basé, étant donné que je ne l’ai pas lu) ; oui ce fameux film qui m’avait franchement plu, et qui était donné d’un des tout premiers gros twists qu’il m’ait été donné de voir. je ne m’étais pas précipité pour le voir, et c’est en tombant dessus l’autre soir à la télé que je suis resté. J’ai aussi regardé du coup sur la lancée la suite de 2014, en attendant le troisième qui va débarquer cette année.
C’est donc devant la caméra de Rupert Wyatt que s’est tournée « La Planète des Singes – Les Origines ». On y suit un scientifique travaillant dans un labo de génétique sur un remède contre la maladie d’Alzheimer et faisant des tests sur des singes. L’un de ces cobayes va développer une réelle intelligence très développée et une capacité à communiquer. L’homme et le singe vont établir un lien profond mais les choses vont mal se passer et notre singe appelé Cesar sera enfermé, maltraité. Découvrant la manière dont les humains traitent ses semblables, il mènera une opération de libération. En parallèle, d’autres expériences du laboratoire sur d’autres produits vont mal tourner.
C’est un film sympathique, pas un énorme monument mais franchement pas mal. Pas mal de trucs que l’on sent venir au kilomètre. Mais le tout est pas trop mal traité, avec sa pique facile contre les excès scientifiques peu réfléchis. Andy Serkis revient encore une fois en adepte de la motion capture, cette fois dans la peau de Cesar (après avoir été entre autres Gollum, King Kong, le suprême leader Snoke ou le capitaine Haddock) avec une grosse réussite technique là-derrière. Le plaisir de retrouver aussi James Franco (Spider Man ou 127 Heures) et Tom Felton (le Draco de Harry Potter), mais aussi John Lithgow.
Pour le deuxième film, c’est Matt Reeves (Cloverfield) qui prend les commandes et nous envoie dix ans plus tard dans un monde post-apocalyptique où une grande partie de l’Humanité a été décimée par la grippe simiesque, conséquence des expériences du premier film. Peu d’humains, dans des endroits isolés, tentant de survivre. Des singes dans les forêts, dirigés toujours par Cesar (seul personnage récurrent des deux films, à l’exception d’un petit cameo de James Franco), qui vivent bien et se développent, utilisant des chevaux et se construisant une société propre. Evidemment, les deux peuples vont se faire face. Et avec une petite morale simple sur la peur/crainte/incompréhension de l’autre, on en arrive à un bon gros conflit de derrière les fagots où ça va chier entre les deux groupes.
Comme le premier film, on n’a pas ici un monument de cinéma, mais un bon blockbuster divertissant avec ses scènes d’action épiques et ses effets spéciaux réussis sur un scénario assez léger. C’est malgré tout plutôt bien mené, avec de très jolis plans, et une grande réussite techniques (les singes, et surtout Cesar, sont impressionnants, il y a une vraie maîtrise de cette performance capture). Devant la caméra, pas grand monde pour casser la baraque aux côtés d’Ando Serkis, à part Gary Oldman (trop de bons trucs à son actif, j’adore cet acteur), ou Kirk Acevedo (Oz ou Fringe).
Donc voilà, cette énième occurrence de La Planète des Singes au cinéma n’est pas mauvaise. Je suis assez content de ne pas avoir déboursé le prix d’une place de cinéma pour les voir, et j’attendrai que le nouveau film (toujours avec Matt Reeves derrière la caméra) débarque ailleurs qu’en salle. C’est sympa, divertissant (surtout le deuxième, moins longuet que le premier), et plutôt solide techniquement. Ca manque un peu de piment cependant.
Grandaddy – Last Place
A la fin des années 90 sortait Under the Western Freeway, de Grandaddy, avec les excellents A.M. 180 et Summer Here Kids, deux titres qui tournent encore et toujours sur mes playlists de grands favoris. Avec les années, j’avoue avoir perdu le groupe de vue et je n’ai pas suivi leurs albums suivants. Splitté en 2006, reformé en 2012 pour des lives, Grandaddy revient aujourd’hui avec Last Place, un album qui reprend là où je les avais laissés, et ce dans le plus grand bonheur.