Et voilà, je suis rentré du Festival International du Jeu de Cannes, édition 2018. Et c’était bien. Nous étions un petit groupe à naviguer dans les allées du salon, à aller de table en table, à jouer et à découvrir, à bien s’amuser, et à passer du bon temps. Encore une bonne édition. Tout comme l’année passée, je vais vous faire quelques billets sur lesquels je serai aidé par ma petite équipe de collègues, à savoir Alex, Jonathan, Julian, et Laura, qui vous donneront également leurs avis sur les jeux dont nous avons pu tâter au cours de ces 4 jours. A venir donc, 2 billets sur les protos et autres jeux pas encore sortis, puis 3 billets sur les jeux déjà dispos. Mais pour commencer, un petit retour sur le festival en lui-même…
Précédemment à ce sujet : le FIJ en 2009, 2013, 2015, 2016, 2017.
Le FIJ est devenu une sacrée institution. Il a le soutien de la ville, de la région, et produit un engouement médiatique de plus en plus important (même la RTS en a parlé, c’est dire). Plus de 100’000 visiteurs, 300 exposants, 300 auteurs et illustrateurs (ces derniers ayant eu droit à une magnifique expo mettant en valeur leur part du travail dans la réalisation des jeux qui sont année après année de plus en plus beaux et travaillés au niveau graphique aussi), 3’500 professionnels, 300 journalistes et influenceurs (dont votre humble serviteur, si si), 30’000m2 d’expo, 4 nuits du off pour plus de 3’000 entrées, bref des chiffres qui en jettent. La cérémonie de l’As d’Or a même dû migrer du petit auditorium au grand de 2’300 places, presque plein, oui celui-là même de la Carioca et de la Palme d’Or, ça ne rigole plus. Le FIJ garde année après année sa convivialité et sa bonhommie. On y croise plein de monde dans les couloirs dans une ambiance toujours très sympathique. Les différents publics (pros, ultra-passionnés, grand public, familles,…) se mêlent sans problème pour parfois se retrouver aux mêmes tables de jeu.
La cérémonie de l’As d’Or donc, récompensant comme à chaque édition le jeu de l’année, a de nouveau décerné ses prix dans trois catégories… Chez les enfants c’est Nom d’un renard qui l’a emporté, un jeu d’enquête mêlant mémoire et déduction (et lancer de dés) qui a l’air sympathique ; je n’ai pas eu l’occasion de le tester mais à vue de nez il fait effectivement bien son boulot dans sa catégorie. Pour les jeux experts, c’est le gros buzz de Terraforming Mars qui gagne, le genre de jeu que j’aimerais bien jouer mais que je n’achète presque plus car j’ai trop rarement la possibilité d’avoir les gens pour le sortir ; ça demande beaucoup de temps, d’investissement, de réflexion, bref ce n’est pas pour tout le monde, mais il me fait de l’œil depuis un moment. Et puis l’As d’Or jeu de l’année, le grand prix, c’est pour Azul, un jeu que j’ai eu l’occasion de tester durant le festival (voir les prochains billets) ; un bon jeu certes, mais je lui préfère ses concurrents Flamme Rouge et Dice Forge malgré tout, plus immersifs et prenants (quand à Twin It, il a rejoint lui aussi ma ludothèque). Un beau palmarès, qui comme d’habitude va être disséqué et probablement critiqué dans les réseaux de spécialistes ou soi-disant spécialistes). Pour ma part, je le trouve bien et assez représentatif du milieu du jeu, même si les jeux d’ambiance n’y sont pas représentés.
Au passage, voici une petite vidéo présentant les différents nominés des 3 catégories :
Je vous invite aussi à aller découvrir ma galerie photo du festival. Vous y trouverez toute une série d’images du showroom des nouveautés les plus importantes, avec de gros plans sur de jolis éléments de jeux, mais aussi des vues du festival en général.
Et voici au passage (les 5 personnes au premier plan) la fine équipe rédactionnelle de ce blog lors du Festival de Cannes 2018 :
Et puis je ne suis pas revenu les mains vides, mes comparses non plus, voici donc notre butin (ma pile est la deuxième depuis la gauche) :