Archives de catégorie : Ciné

Captain America – The First Avenger

L’autre jour je me suis fait une bonne dose de pulp avec Captain America – The First Avenger, adaptation ciné des aventures du célèbre héros en collants avec un bouclier étoilé. Il ne fait pas partie de ces héros que j’ai le plus suivi au cours de mes lectures de comics, je le trouvais trop lisse, pas assez… je sais pas, mais ça a pas spécialement croché. Reste que là, avec la vague des films annonçant le fameux The Avengers de Whedon, je m’y suis mis. Et franchement je me suis bien éclaté. De l’aventure, de l’action, du grand spectacle, des nazis, des expériences entre occultisme et science, des avions, de la baston, des trucs incroyables, bref du vrai bon pulp qui décoiffe et ne demande pas à se prendre la tête.

De nos jours, une expédition en Arctique tombe sur une étrange structure au sein de laquelle on retrouve un bouclier rond et marqué d’une étoile symbole des USA ; et pour expliquer de quoi il est question, pas, time warp, on revient aux Etats-Unis en pleine Seconde Guerre Mondiale. Le jeune Steve Rogers tente de se faire engager au front par tous les moyens ; chétif, asthmatique, pas sportif, il est perpétuellement recalé. Tout ce qu’il a, c’est sa force de volonté. Un chercheur d’une division spéciale de l’armée va l’attirer dans une expérience particulière sur la création d’un super-soldat. Par un malencontreux hasard, il sera le seul à pouvoir profiter de l’expérience et se révélera plus fort, plus rapide, plus souple, plus tout que n’importe qui d’autre. Il partira au front et, après quelques déboires, guidera un groupe de combattants afin de mettre un terme aux agissements de Johann Schmidt, officier scientifique allemand fanatique et un peu surprenant, ancienne connaissance du docteur qui a pris Rogers sous son aile. Captain America va devenir le symbole de l?Amérique libre et du combat contre l’oppresseur, un être à part. Continuer la lecture de Captain America – The First Avenger

Harry Potter et les reliques de la Mort, 2ème partie

Voilà, tout a une fin, y compris certains très gros filons à fric. La saga Harry Potter, après avoir atteint son terme littéraire, arrive à sa fin cinématographique aussi. Après une première partie un peu molle, cette conclusion nous amène enfin les scènes grandioses que l’on pouvait attendre pour conclure la saga. Seulement encore une fois, voir ce film sans avoir lu les bouquins, il y a de quoi être perdu (et pas mal de gens l’ont été d’après les commentaires que j’ai lus) car on peine à comprendre les motivations des personnages ou certains enchaînement d’actions si on n’a pas toute la profondeur des romans. Et pourtant le film n’est pas fondamentalement mauvais. Il tire même plutôt bien son épingle du jeu avec de vrais morceaux de bravoure dans les scènes héroïques de grosse baston. Il a certes quelques défauts mais surtout il reste une adaptation forcément allégée.

Les acteurs s’en sortent très bien, en particulier notre trio de héros qui a vraiment bien bossé. Radcliffe n’est pas juste Harry Potter, c’est un vrai acteur qui saura tirer son épingle du jeu (vivement The Woman in Black d’ailleurs). Et la plupart des autres ne sont pas en reste. Les effets spéciaux, la musique, la photographie, tout y est pour que le film soit réussi, et on a vraiment un truc à grand spectacle. Je suis un peu déçu par le rythme du film cependant. L’intro en particulier. Après le film précédent plutôt mou, j’aurais bien aimé une intro « in medias res », un truc qui claque histoire de me caler tout de suite devant. Mais non, c’est lent, et long. avant d’arriver enfin à une scène au cours de laquelle il se passe quelque chose. Cette introduction permet cependant de changer la position des héros ; alors que dans le film précédent, ils ne faisaient que subir, ils décident ici de prendre l’initiative et d’agir. L’enchaînement de scènes qui s’ensuit n’est pas toujours clair ni évident, et on accumule les scènes d’action alternant avec les révélations fracassantes, jusqu’à ce grand blanc quasi-final ; lui aussi (comme l’intro) beaucoup trop long et cassant trop le rythme du film.

Au final, c’est un peu dommage d’avoir ce film manquant de rythme et d’explications claires. Mettre ainsi un terme à l’adaptation cinéma de Harry Potter est une grande perte par rapport aux livres. Mais bon, le film est agréable et a de très bonnes scènes à grand spectacle. On l’attendait, cette grosse baston finale…!

X-Men : First Class

L’autre jour j’ai pris le temps de regarder ce X-Men : First Class, un film fort sympathique qui m’a permis de passer un très bon moment. Il nous raconte les débuts des fameux X-Men, la jeunesse de Charles Xavier et de Magneto, leur rencontre, la découverte des mutants par l’humanité, la séparation entre les deux groupes antagonistes, et tout plein  de trucs qui vont avec.

On retrouve donc dès le début la fameuse enfance de celui qui n’était pas encore Magneto, dans un camp en Pologne pendant la Seconde Guerre Mondiale ; cela permet de coller au parallèle qui a toujours existé dans la mythologie X-Men avec les mutants vus comme des être rejetés, soumis à l’opprobre et à la vindicte du commun des mortels qui les considèrent trop différents. Il va y découvrir son pouvoir de manière particulièrement douloureuse. Ailleurs, le jeune Charles Xavier (pas encore paralysé) s’est déjà rendu compte de sa différence, et il va rencontrer une autre mutante qui va le faire se sentir moins seul. Le film va montrer la rencontre de ces deux puissants personnages qui, malgré leurs différences de perception des choses, vont se trouver un ennemi commun. Le tout sur fond de crise nucléaire planétaire et de presque troisième guerre mondiale avec les deux grands blocs manipulés l’un contre l’autre ; un soupçon de crise des missiles de Cuba pour en rajouter une couche, et le film exploite très bien son contexte historique. Les deux compères vont recruter des mutants à l’aide d’une première version de Cerebro (amusant cameo de Wolferine) et ainsi constituer une équipe pour lutter contre les méchants mutants organisés. Les nouvelles recrues sont jeunes et ne maîtrisent pas leurs pouvoirs, il va donc y avoir toute une phase de découverte et d’entraînement pour arriver aux vraies grosses scènes de baston qui dépotent bien. Parce que quand même c’est un peu le but du film, de l’action et du fun. Certes on a des thèmes plus profonds comme la stigmatisation, la ghettoïsation, l’acceptation des autres, l’amour, l’amitié, la fidélité, etc. Mais on est dans un truc fun et héroïque où l’action reste prédominante.

Au final, le film est un très bon divertissement. La licence X-Men avait quand même pris un très mauvais coup avec son 3ème opus ; elle retrouve ici du poil de la bête dans une version rafraîchissante qui nous sert de nouveaux héros dans un nouveau contexte avec des autres rapports. Avec Matthew Vaughn aux commandes (réalisateur du très sympathique Kick Ass), on a quelque chose d’assez bien tourné. Des séquences d’action qui claquent (suffisamment pour que ma femme se plaigne des murs qui vibraient avec le son), un certain humour. On ne s’ennuie pas. Les effets spéciaux rendent bien les pouvoirs parfois très impressionnants (le rayon du type qui a le même nom de famille que Cyclope, les ailes de papillon, etc). Un film efficace où tout est réuni pour atteindre son but de blockbuster divertissant à souhait. Et puis c’est vraiment sympa d’avoir quelques explications, genre d’où vient le casque de Magneto, comment Xavier a été paralysé, etc.

Scream 4

Il y a quelques temps, c’étaient les annonces de la sortie de Scream 4 qui m’avaient fait revoir la trilogie, avec un bonheur certain il est vrai. En relisant ce billet, je vois toutes les espérances que j’avais placées en Scream 4. Alors bien que le film ne soit pas fondamentalement mauvais, et même mieux que le 3, il n’est pas à la hauteur du premier, c’est bien clair. Décevant en fait, surtout justement avec tout ce que l’on pouvais en attendre. C’est un slasher lambda sans grande originalité, que l’on regardera pour le plaisir de boucler la boucle.

L’histoire? Et bien pour l’anniversaire des 10 ans des meurtres de Woodsboro, on a tout plein de trucs qui se déroulent. Sydney revient dans sa ville pour y présenter son livre, une sorte d’exorcisme de ce qu’elle a vécu. La saga Stab au cinéma a déjà eu 7 épisodes. Le ciné-club local fait une nuit Stab. Et évidemment on a quelqu’un qui endosse le célèbre costume de Ghostface afin de faire couler le sang. On retrouve bien entendu mêlés à cela Gayle et Dewie, mariés et vivant paisiblement à Woodsboro. Bien entendu, le tueur en a après Sydney, mais une nouvelle génération va être mêlé à cela, à commencer par la jeune cousine de Sydney et ses copines. Fausses pistes, moments de tension, suspens, meurtres gores, twist final et révélation, toute la recette y est. Mais la sauce ne prend plus aussi bien. Difficile de dire à qui ou à quoi la faute, c’est un feeling général. Dommage.

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