Archives de catégorie : Ciné

The Curious Case of Benjamin Button

Etrange film que ce Benjamin Button… Prenant, émouvant, avec sa dose de fantastique inexpliqué… David Fincher a réalisé là un film à part, situé entre la fresque d’une période historique et la love story impossible et destinée à mal se terminer. Alors c’est certain, Fincher n’a pas l’habitude des films trop faciles (The Game, Fight Club, Seven, par exemple) mais là on sort carrément des registres. On n’est pas devant un film avec une action bien établie et les habituels gentils et méchants de l’histoire. Ici on est face à un homme, et à sa découverte du monde.

Benjamin Button est né vieux en 1918. Nouveau-né, il a les maladies et les caractéristiques d’un homme de 85 ans.  Abandonné par son père (veuf), Benjamin est repris sous l’aile d’une aide soignante s’occupant de personnes âgées dans un home. Et sa vie va défiler, il va découvrir le monde alors que son corps rajeunit. Le film suit sa vie mouvementée jusqu’à sa mort, bien des années plus tard, sous la forme d’un nourrisson. Jamais, pas une seule fois, ne sera expliqué le pourquoi de cette part de fantastique, cet aspect irréel du corps né vieux qui rajeunit. Et ce mystère participe grandement au charme du film d’ailleurs…

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Bubba Ho-Tep

Dans le genre « le dealer du scénariste lui fournit des trucs vraiment illégaux », je vais vous parler du film Bubba Ho-Tep. Y’a des trucs un peu OVNI comme ça qui m’arrivent entre les pattes après en avoir entendu causer sur le net (souvent sur des forums de rôlistes tordus, ces deux derniers mots ne formant pas un pléonasme). ALors ici, qu’est-ce qu’on a? La grande nouvelle, c’est qu’Elvis est vivant.Si, le vrai Elvis, on le croyait mort mais c’était pas lui. Lui, e King, le vrai, il est dans une maison de retraite du fin fond du Texas. Il est vieux, cheveux gris, gros, a besoin d’un déambulateur, et vit ses journées comme dans un rêve en décalage complet. Les rares personnes à qui il se lient finissent par mourir (c’est l’âge). Sauf l’autre vieux black là qui se prend pour JFK (oui, il est black, c’est parce qu’on l’a teint). Ils sont super potes. Et leurs liens se resserrent quand ils découvrent qu’une ancienne momie égyptienne est revenue d’entre les morts et erre parmi les vivants en semant la mort sur son passage. Et les deux papys vont unir leurs forces séniles afin de lutter contre cette incarnation des forces du mal et sauver leurs âmes ainsi que celles des autres résidents… Quand je vous disais que c’était vachement balaise, les trucs du dealer du scénariste.

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La quadrilogie Die Hard

Petit plaisir, je me suis refait toute la quadrilogie Die Hard (avec donc Die Harder, Die Hard with a Vengeance et Live Free or Die Hard). Y’a pas à dire, ça fait du bien de voir du bon film d’action bien posé. Rhaaa, quel bonheur de retrouver cette première rencontre avec John McClane à l’aéroport de Los Angeles ; il avait encore des cheveux et était nettement moins baraqué. Et sa rencontre avec Argyle. Et cette arrivée au Nakatomi Plaza. Et puis bon ce moment où tout vire, et où McClane devient vraiment le « wrong guy at the wrong place at the wrong time ». Le type qui a pas de bol. C’était à la sortie du deuxième que j’avais lu dans une critique que McClane avait tellement pas de bol qu’un jour il trouverait des terroristes en ouvrant son frigo. Remarque contredite par le 3eme opus puisque là McClane est visé directement.reste que McClane a un sacré mauvais karma…

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The Expendables

Là, j’ai vu The Expendables. Ben y’a pas à dire, c’est de sacrés bourrins les gars. Bon, OK, fallait s’y attendre et c’est pour ça qu’on regarde ce genre de film. Mais là c’est franchement très fort. Evidemment, quand Stallone réunit autour de lui une petite bande assez représentative pour un film qui se prend le chou, ça donne pas dans la dentelle (quoique, la manière dont certaines mitrailleuses lo9urdes déchiquettent ceux d’en face, ça fait un peu découpage type dentelle, mais bon). Alors ouais ce film c’est avant tout et surtout une histoire de casting… Sylvester Stallone, je l’ai dit (à la réalisation aussi), toujours avec les muscles mis en avant et prêt à tremper le maillot. Mais aussi une belle brochette à ses côtés. Jason Statham, toujours aussi peu expressif et toujours aussi rentre-dedans. Jet-Li qui vient nous rappeler qu’il n’y a pas que les mitrailleuses dans la vie et que le kung-fu ça paye encore. Dolph Lundgren encore plus archétypique que les autres en énorme bourrin qui n’en veut. Eric Roberts parfait en méchant manipulateur sans scrupules. Mickey Rourke qui se plaît de plus en plus dans des rôles de loques. Bruce Willis qui se la joue subtil de service via son poste de commanditaire (et qui apparaît peu du coup). Et même El Governator Schwarzie pour une scène d’anthologie aux répliques qui claquent.

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