Archives de catégorie : Jeux vidéo

Sleeping Dogs

sleepingdogsCela fait quelques mois maintenant que je me balade tranquillement dans le jeu Sleeping Dogs (en fait depuis qu’il s’était trouvé à très vil prix dans les soldes xBox). Et c’est vraiment sympathique. Certes pas une promenade de santé, mais un voyage agréable. Sleeping Dogs, c’est un GTA-like. On se trouve dans un monde ouvert (une ville ouverte en fait, mais grande), et on y effectue des missions, soit pour la trame principale, soit annexes, et on peut se laisser aller à faire ce que l’on veut. Le charme du jeu réside surtout dans son setting, à savoir Hong Kong. Notre personnage est originaire des bas quartiers, est parti aux Etats-Unis où il est devenu flic, puis il revient à Hong Kong infiltré dans les gangs afin de monter dans les rangs des Triades pour faire tomber des têtes. Il se retrouve face à des amis et ennemis d’enfance, et ses choix sont souvent difficiles. Wei est toujours sur le fil du rasoir, prêt à tomber du mauvais côté.

Le jeu est sympa, bien foutu, avec surtout une ambiance géniale très bien rendue. Au niveau visuel il s’en sort très bien sans être une tuerie absolue. Les environnements sont vraiment biens, variés (bas quartiers, zones de haut standing, parcs, temple, etc). Je ne connais pas du tout Hong Kong mais on ressent bien le dépaysement et on a en tout cas le mérite de se sentir dans une ville crédible pour cette ambiance. Le look des gens, l’apparence des lieux, le mélange asiatique-occidental, la rencontre du traditionnel et du moderne, tout y est. Et surtout c’est soutenu par le son. Les gens parlent en mandarin et en anglais ; pas de traduction mais des sous-titres, ce qui rend vraiment l’ambiance. Des musiques dépaysantes elles aussi et bien adaptées. Bruitages et autres sont vraiment bien rendus (entre autres dans les bastons). Bref, on plonge vraiment dedans. Continuer la lecture de Sleeping Dogs

Découverte de Dishonored

Si vous suivez un peu ce blog, vous aurez probablement remarqué que le jeu Dishonored me faisait de l’œil depuis un moment déjà. Alors comme l’autre jour je l’ai trouvé en occase à vil prix, j’ai craqué ; et je ne suis pas déçu (si ce n’est par mes heures de sommeil depuis en fait). Alors le but de ce billet n’est pas de faire un test complet et détaillé, mais juste un retour sur mes premières impressions après quelques heures de jeu bien tendu. Pas de spoiler non plus puisque je ne suis pas monstre avancé dans le scenario, ne vous inquiétez pas.

Donc Dishonored prend place dans la cité maritime de Dunwall. C’est une ambiance de base un peu victorienne avec une impératrice qui tient la ville, aimée et sympa. Depuis quelques temps, la technologie a fait son apparition grâce à l’huile de baleine trafiquée qui permet de faire tourner des éclairages publiques, des machines bizarres, le tout dans une ambiance très très steampunk qui me plaît vraiment beaucoup. Et puis il y a cette peste qui a frappé Dunwall, avec ses cohortes de rats agressifs. La ville s’écroule, des quartiers sont inondés, abandonnées. Les riches se calfeutrent dans leurs rues avec une garde au taquet tandis que les gangs prennent en main ce qu’ils peuvent de manière brutale. Des édifices tombent en ruines, tandis que de riches débauchés se vautrent dans la luxure. C’est du steampunk où on a remis du « punk » dans le « steam ».  ; loin de certaines interprétations dorées et brillantes de ce genre, on retrouve ici tout ce qui fait le « punk » du cyberpunk, un côté « no future » désespéré, un truc glauque et sombre et sordide. C’est tout sauf le pays des bisounours. Dans cette ambiance, le protecteur de l’impératrice est envoyé dans les îles voisines pour trouver de l’aide contre la peste. non seulement il revient chargé de mauvaises nouvelles, mais en plus l’impératrice est assassinée sous ses yeux et il se retrouve accusé d’un crime qu’il n’y pas commis. Ce protecteur, c’est Corvo, et c’est le personnage dont on va prendre les commandes au cours du jeu. A commencer par une mission d’intro faisant office de tutorial et qui nous permet de sortir de prison et de trouver quelques alliés. Les buts du jeu seront dès lors de nettoyer la ville des salauds, de se venger de ceux qui nous ont fait ça, de retrouver les coupables du meurtre de  l’impératrice, etc. Et en plus on va rencontrer très vite l’Outsider, une sorte d’esprit/être/divinité pas du tout apprécié par la religion officielle en place et qui va nous gratifier de pouvoirs fort sympathiques ; pas certain que ceci soit gratuit et je m’attends à ce qu’il soit intimement lié à l’intrigue. Continuer la lecture de Découverte de Dishonored

Skyrim, la suite

Je vous avais parlé de mes premiers pas sur Skyrim (avec une longue intro nostalgiques à propos des autres Elder Scrolls). Puis je me suis calmé, mon PC a plus ou moins rendu l’âme (ou tout au moins une bonne part de celle-ci, pour peu qu’il en ait eu une mais là n’est pas le sujet). Pis paf, coup de bol, je trouve Skyrim sur xBox à prix cassé. YOupie ya, je craque. Et sans regret. Là j’ai pu le mettre sur mon grand écran HD, avec le son via le home cinema en 5.1 qui claque. Et hue, ben comment dire? C’est trop bon! Trop beau! Bon ben OK y’a des petits bouts de répétition de trucs que j’avais déjà vécu. Ca m’a permis de me faire la main au maniement au pad. Mais dès le début aussi j’ai trouvé plein de nouveaux trucs, genre « oh tiens y’a des saumons qui sautent pour remonter le courant » ou « ah y’a des effets de fumée dans les donjons » ou encore « ah parce que on peut voir aussi loin que ça » et autres joyeusetés que mon PC ne pouvait pas me fournir. Bon, OK on m’a dit que si je me trouvais un PC à jour, avec les mods graphiques qui vont bien, ce serait encore plus la tuerie de sa mère en short. Pis là je me suis dit que j’étais devenu un geek de salon parce que boarf, pas motivé. Continuer la lecture de Skyrim, la suite

Bioshock

Et voilà, dans le thème du rattrapage sur les classiques, j’ai enfin joué Bioshock. Ou plutôt j’ai enfin vraiment joué Bioshock. je l’avais tenté il y a quelques temps sur mon PC, mais les performances peu trépidantes de ce dernier ainsi que mon manque de temps m’avaient refroidi. Du coup, quand je l’ai trouvé à vil prix sur xBox, j’ai craqué. Grand bien m’en a pris, parce que je dois dire que c’est une petite merveille. Il repose sur la base très classique d’un FPS avec une grosse dose d’aventure. Bien que pas tout jeune et donc graphiquement pas au niveau des réalisations actuelles, il compense par un scénario bien foutu, une mise en scène superbe, un décor et un worldbuilding magnifiques, des possibilités géniales et une ambiance fabuleuse.

On est en 1960. Et notre personnage est dans un avion qui s’abîme en pleine mer. On parvient à nager jusqu’à un ilot duquel part un véhicule sous-marin qui nous permet de descendre… et de découvrir une ville sous-marine. Rapture qu’elle s’appelle. On découvrira très vite les premiers trucs officiels au sujet de cette cité magnifique mais complètement décadente construite par un richissime fou voulant créer sa propre zone de liberté loin des géants qui se disputent le monde pendant la la Guerre Froide. Rapture a vécu, Rapture est abandonnée, Rapture est livrée aux errances de fous furieux et en général dangereux. Rapture était aussi le lieu d’expérimentations et de développements génétiques au-delà de tout ce que l’on a pu connaître. Très vite, le personnage en profitera et on se baladera donc avec une arme et un pouvoir spécial utilisables. Tout au long du jeu, de nouvelles armes et de nouvelles améliorations génétiques vont permettre d’augmenter les capacités de notre personnage ; les armes sont également personnalisables et modifiables. Et le choix de modifications génétiques permet là aussi de customiser son personnage. Le tout dans une ambiance sombre, parfois glauque, dure, étouffante, éprouvante. Continuer la lecture de Bioshock