Archives de catégorie : Jeux vidéo

Goldeneye 007 Reloaded

Comme j’ai de gros fans de James Bond à la maison, je me suis dit qu’ils apprécieraient à sa juste valeur un petit jeu de Bondounet sur la xBox. Et c’est donc ce Goldeneye Reloaded qui a atterri dans la console, et auquel je me suis empressé de jouer. Le jeu reprend peu ou prou la trame du film, nous mettant dans la peau d’un James aux trait du récent Daniel Craig ; à noter aussi que les divers protagonistes ne sont pas repris des acteurs du film (question de droits?). Je ne suis pas encore allé au bout, mais on retrouve les scènes emblématiques du film, comme la scène d’ouverture avec 006 qui se fait « descendre », la poursuite en tank, la base de Severnaya, le vol de l’hélico, etc. Le tout quand même suffisamment boosté et allongé pour mettre du piment et quelques surprises. Le jeu enchaîne les séquences d’infiltration et de baston, avec pas mal de passages scriptés et des cinématiques qui font avancer le scénario et provoquent une bonne immersion. Avec ses scènes complètement improbables, son côté « seul contre tous » et ses exagérations, ce jeu retranscrit bien l’ambiance des James Bond et on se sent dans le truc. Une écriture donc très cinématographique qui porte la patte de la licence. Continuer la lecture de Goldeneye 007 Reloaded

Dead Island

Ces derniers temps, ma femme me demande souvent si je veux tuer un peu des zombies… Eh oui… En fait, elle aime bien regarder quand je joue à Dead Island, un peu comme avec Resident Evil (ici et) il y a quelques temps. Dead Island donc, c’est un jeu que l’on m’a prêté sur xBox et qui est franchement sympathique. Le principe c’est une île paradisiaque, Banoï, avec son hôtel luxueux, ses bungalows, ses plages, ses piscines, ses charmantes hôtesses et vacancières, ses bronzé(e)s, ses sauveteurs, sa jungle, sa petite ville typique, etc. Et là on se réveille tout-à-coup en découvrant que l’essentiel de la population (indigènes et vacanciers) a été transformé en zombies décérébrés assoiffés de chair fraîche. L’un des quatre rôles que l’on peut emprunter au départ est celui de l’une des seules quatre personnes immunisées à la maladie qui transforme les gens en zombies, et on part donc se promener tout seul. Pas pour une balade de santé, parce que être immunisé à la maladie ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas nous tuer. Et quand on démarre à mains nues, en improvisant des armes avec les quelques trucs que l’on trouve, ben c’est pas drôle. D’autant que l’ambiance dans l’hôtel plus ou moins privé d’électricité est tout de suite bien flippante. Continuer la lecture de Dead Island

Exposition Playtime

J’espère que tout le monde connaît la Maison d’Ailleurs, le musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires, à Yverdon… Si ce n’est pas le cas, renseignez-vous et essayez d’y aller, c’est très bien. J’y suis retourné il y a peu pour visiter l’exposition Playtime – Videogame Mythologies qui s’y déroule jusqu’au 9 décembre. Ben ouais, franchement, une exposition sur l’histoire et la culture du jeu vidéo avec toutes les réflexions qui vont bien, je ne pouvais pas louper ça. Et j’ai été très satisfait. Diverses thématiques abordées, des jeux très connus (rha, ce panneau mural avec les mondes de Super Mario, raccourcis compris, le tout en à plat, en une fois), des trucs super abscons, expérimentaux, des découvertes, tout cela sur un ton mêlant nostalgie et possibilités futures. Je ne vais pas tout détailler, mais reprendre quelques points qui m’ont particulièrement interpellé. Continuer la lecture de Exposition Playtime

Rayman Origins

Avec ma découverte de la xBox, je me suis lancé dans quelques jeux. Et dans le tas on a ce Rayman Origins auquel mon fils et moi sommes assez addicts (que ce soit en solo ou à deux). Rayman, je le connaissais depuis longtemps, c’est quand même l’un des personnages les plus emblématiques du jeu vidéo. Mais je ne l’avais vraiment pratiqué qu’avec les Lapins Crétins. Du coup, c’est un peu la découverte de ce qu’est Rayman à la base : du jeu de plateformes. Pas de comparaison donc avec les épisodes originaux, mais juste un avis. Et franchement c’est l’éclate!

Dans Rayman Origines, on se retrouve à commander le sympathique personnage sans bras ni jambes dans un jeu de plateformes en 2D de profil. Il s’agit de récupérer un maximum d’électoons (petits bonzhommes roses ou jaunes), de libérer des nymphes enfermées dans des coffrapattes rapides, de baffer les méchants… et surtout de s’amuser. Très progressif, le jeu commence simplement dans des décors magnifiques avec des petits sauts et des ennemis que l’on peut éviter… ou leur sauter dessus. Au fur et à mesure, notre personnage va gagner de nouveaux pouvoirs (flotter, baffer, nager, rapetisser, etc) pour lui permettre d’explorer de nouveaux niveaux. De plus en plus difficiles, complexes, pointus, ces différents niveaux vont pousser à la précision, à la concentration. Le jeu se révèle vite difficile, certains passages étant de véritables challenges. Et puis il y a une sacrée variété. Parfois le jeu vire même au shoot’em up lorsque l’on emprunte un moustique qui crache des projectiles et aspire les ennemis.Le jeu peut se jouer en multi (jusqu’à 4) avec l’avantage que quand l’un meurt, il se met en bulle, et peut flotter vers son collègue afin d’être libéré pour repartir de plus belle.

On notera aussi que le jeu est beau. La 2D de profil est transcendée par une 3D dans la profondeur, avec les différents niveaux du décor. Chatoyant et coloré, l’environnement est très agréable à l’œil, sans piquer les yeux. Les personnages sont très bien faits avec des animations vraiment sympas, dan lesquelles on trouve de nombreux détails amusants. De niveau en niveau, les ambiances sont variées et plaisantes. Les monstres sont eux aussi vraiment bons. Du pur bonheur. En parlant réalisation, il faut signaler que les bruitages et la musique sont eux aussi fort bien choisis et efficaces.

Beau, agréable, fun, challenge, un pur bonheur. J’adore!