Archives par mot-clé : humour

Dojo

Je viens d’acquérir cette petite boite métallique au design très agréable et sur laquelle figure le nom d’Antoine Bauza (gage de qualité). Dojo est un jeu simple, accessible et rapide, pour 3 à 5 joueurs. À l’ouverture de la boite, on est accueillis pas une règle courte et bien illustrée, très claire. On trouve une série de petits jetons en carton et un paquet de cartes petit format. Ces dernières sont illustrées de bien belle manière avec des animaux en position de kung-fu. Le tout servi dans une boite parfaite pour le rangement.

Le but du jeu est de former devant soi le meilleur tatami composé de 12 cartes en 3 lignes et 4 colonnes. En fin de partie, on marquera des points dans les lignes selon le nombre de disciples de la même espèce animale (plus on a d’animaux identiques, plus on gagne de points) ; et dans les colonnes si celles-ci sont composées de disciples du même niveau (même couleur de ceinture). Voyons maintenant comment se déroule la sélection et l’emplacement de ces cartes. Continuer la lecture de Dojo

Vernissage ludique au Musée du Jeu

Samedi avait lieu au Musée Suisse du jeu un « vernissage ludique », à savoir une occasion pour les éditeurs du coin de montrer au public local leurs nouveautés sorties peu ou prou pour la grande messe d’Essen. Différentes choses donc en présentation. J’ai pu jouer à certaines, en voir expliquer d’autres, regarder des parties (ben oui, en famille, cela implique que la petite n’a pas siesté tout le long et donc avec elle c’est sport de jouer). Et puis aussi discuter avec des gens, faire des rencontres. Le tout était animé par la toujours sympathique équipe de Ch’piil que l’on ne présente plus. Le gros défaut de cette journée fort agréable a été l’ajout de nouveaux produits sur my wish-list

En introduction nous avons eu droit à une partie de Dr Shark, l’une des nouveautés de messieurs Cathala et Bauza, tout fraîchement sortie chez Hurrican. Excellente surprise que ce jeu, pour 2 à 6 joueurs (en individuel ou en équipe, on notera que ma femme et moi nous sommes fait écraser par Bruno et notre fils). Jeu présenté donc directement par l’auteur qui s’avère, en plus de son talent ludique, être une personne très sympathique. Dans ce jeu, chacun prend la position d’un agent secret (concurrent des autres) qui a pu se glisser au milieu de la fastueuse réception que le Dr Shark donne dans sa demeure. Afin de prouver que ce Dr Shark n’est pas juste un richissime excentrique, il va falloir accumuler des indices démontrant son rôle criminel majeur. Les indices (armes, billets de banque, déguisements, gadgets, etc) sont disséminés au fond d’une piscine dans laquelle nagent quelques requins. A son tour de jeu, chaque joueur décidera de plonger dans un coin précis de la piscine, ce qui signifie qu’il aura 3o secondes (le sablier représentant ce temps en apnée) pour fouiller les yeux fermés mais avec ses deux mains dans un sac rempli de pièces de puzzle. Ces pièces sont de formes, couleurs et textures variées (chaque couleur correspond à une forme en fait). En fonction du coin de piscine où il se trouve, le joueur cherchera des formes différentes, des textures différentes, des textes identiques, pourra s’amuser à regarder pour trouver une pièce précise ou en prendre une poignée. Après le nombre de tours requis (dépendant du nombre de joueurs), la partie s’arrête et on compte les points obtenus en reconstituant avec les pièces de puzzle des indices incriminant le Dr Shark. Des requins se mêlent à cela, dessinés sur certaines pièces et arrêtant votre tour en les tirant. Une erreur (par exemple deux fois la même texture quand on en cherche des différentes) et c’est aussi la fin du tour. Lorsque certains objets sont reconstitués, on peut aussi avoir un effet spécial, genre voler un indice chez un autre joueur par exemple. Le jeu est très sympa, fun, agréable. Ce système de reconnaissance au toucher change des habitudes ludiques que l’on a et c’est vraiment prenant. Le suspens avec le sablier rend nerveux et complique la recherche. En plus, le design très « film d’espions des 70’s » donne une touche vraiment agréable au tout, avec un jeu qui est donc en plus joli. Un grand bravo. Continuer la lecture de Vernissage ludique au Musée du Jeu

Quelques jeux testés récemment

Alors que les troupeaux de vrais fous furieux ludiques sont revenus de la grande messe de Essen (un jour j’y serai aussi), moi je ne suis fait 2 sessions Ch’piil dans la même semaine (l’habituelle soirée de Malley et la fête du jeu de Crissier). Au final donc, quelques jeux dont je voulais vous causer…

Linq

Linq est un jeu où on a des espions et des contre-espions. Les espions ne savent pas qui ils sont et doivent retrouver leurs associés (il y a divers groupes de deux espions qui doivent s’associer), et le contre-espion doit les reconnaître. Pour ce que j’en ai compris, les règles qui nous ont été présentées sont une variante du jeu de base. Par contre, on notera que le thème des espions est purement accessoire et que la mécanique pourrait s’adapter sans autre ailleurs. Bref, on était cinq à table. On distribuait au hasard à chaque fois de couples de deux cartes avec le même mot sur chacun des deux, et une carte rien à voir. Un mot donc sur chaque carte. A ce stade personne ne sait s’il est espion ou contre-espion. On fait un tour de table où chacun dit un mot en lien avec celui écrit sur sa carte. Puis un deuxième tour de table. Ensuite, au décompte, chacun indique deux personnes à table ; si on pense être un espion, on se montre soi-même et son partenaire, alors que le contre-espion va indiquer un duo d’espions. Il s’agit en effet de deviner qui a sur ses cartes le même mot que nous pour les espions, à partir des deux tours effectués. Tout comme dans Dixit, il faut être précis mais pas trop ; trop flou, notre partenaire ne pourra pas nous reconnaître, mais trop précis il sera évident pour le contre-espion de voir avec qui je suis allié. Un jeu de déduction, de bluff, de réflexion, d’association d’idées. Pas un tout grand jeu, mais très sympathique. Un petit jeu agréable qui permet de passer un bon moment. Et certaines associations d’idées parfois bien tordues amènent une bonne part d’humour aussi.

Fiche Tric Trac

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NCIS, saison 7

On prend les mêmes et on recommence… Finalement ce billet tiendra un peu le même ton et le même fond que celui sur la saison 6. Pourquoi changer une équipe qui gagne? Après le cliffhanger de la précédente saison, celle-ci commence avec un épisode solide, Di Nozzo et McGee en mauvaise posture, le but étant de retrouver Ziva. Qui va finalement rejoindre l’équipe et évoluer, prenant un nouveau statut. On retrouve donc l’équipe au complet, la série fonctionnant toujours principalement sur eux. On voit des évolutions bien entendu. McGee par exemple, qui a perdu du poids, s’affirme et prend même parfois l’initiative, allant jusqu’à vanner Di Nozzo. Ce dernier et Ziva ont une relation de plus en plus compliquée, à se demander ce qu’il y a vraiment ou pas entre eux. Mais surtout un approfondit le personnage de Gibbs et son passé. La saison 6 avait posé les bases des trucs énormes qui se déroulent ici. L’arc scénaristique autour de Bell, le Mexique, le cartel, l’enquête d’Abby, Franks, et tout cela, c’est assez solide. Et ça donne un gros fond à une série qui était globalement assez légère. La saisons s’achève d’ailleurs (encore une fois) sur un gros cliffhanger qui promet du lourd pour la suite.

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