Il n’y a pas si longtemps, je vous disais tout le plaisir que j’avais eu à découvrir le premier tome des Chroniques de l’étrange du sieur Romain d’Huissier. Avec une édition toujours de qualité et une couverture dans la continuité du même Xavier Collette, ce roman nous remet dans la peau de Johnny Kwan, l’exorciste super balaise qui, avec ses collègues, défend Hong Kong contre les esprits malsains et autres forces du mal. On reprend notre héros là où on l’avait laissé, soulagé d’avoir sauvé la ville, même s’il y a perdu des êtres proches. Continuer la lecture de La Résurrection du Dragon
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La trilogie Ip Man
Ip Man, c’est un chinois, maître de kung fu qui a marqué son époque et l’histoire de son pays. Il est certes surtout connu pour avoir été le maître de Bruce Lee, même s’il ne s’agit là que d’un petit aspect du personnage. Une trilogie de films (en 2008, 2010 et 2015) s’est attachée à retracer des événements marquants de sa vie ; je ne connais pas suffisamment l’histoire du monsieur pour savoir quelle dose de réalité on a dans ces films, mais l’implication de ses enfants dans la production donne pas mal de crédibilité. On y a droit bien entendu à d’impressionnantes scènes de combat en arts martiaux, kung fu en tête (et surtout Wing Chun bien entendu) mais aussi karate, boxe thaï, boxe occidentale, lutte,… A côté de cela, ce sont aussi des films qui savent être sensibles et montrer des aspects douloureux et difficiles de la vie. Et également des films retraçant, autour de Ip Man, des moments historiques importants et/ou des éléments de société. On va bien plus loin que le simple film de baston donc, et même si les scènes d’action (chorégraphiées par Sammo Hung) sont grandioses, les films ne reposent pas entièrement dessus.
Person of Interest – saison 05, la fin
Précédemment : saison 1 – saison 2 – saison 3 – saison 4
Et voilà, avec ses 13 épisodes, cette cinquième et dernière saison de Person of Interest clôt de manière épique la belle aventure qu’aura été le visionnage de cette série. 13 épisodes particulièrement intenses, où toutes les machinations précédentes vont se lier pour donner un final détonnant. La série continue dans la même qualité d’écriture, de réalisation, de jeu d’acteurs, c’est toujours très bien foutu. La bande-son est aussi très solide ; je ne sais plus si j’en avais parlé dans les précédents billets, mais la musique est très bien aussi. On a donc l’intrigue qui se conclut d’une très bonne manière, avec une saison tendue. Continuer la lecture de Person of Interest – saison 05, la fin
Don’t Breathe
Fede Alvarez est le réalisateur du reboot d’Evil Dead en 2013 (toujours sur ma liste des « à voir »). Pas étonnant donc de le retrouver dans un film avec Sam Raimi à la production. Et pour un film tendu du slip avec du sang en plus. Réussi, qui plus est.
Dans Don’t Breathe, on suit Alex, Rocky et Money, trois jeunes qui font des casses dans leur ville pour se faire un petit pactole. Ils ont des bons plans. Et ce jour-là ils s’attaquent à la maison d’un type qui a hérité d’une grosse fortune planquée là. En plus le type est pas tout jeune. Et aveugle. Ca devrait être facile. Oui mais voilà, le type est un soldat vétéran qui ne rigole pas, et il aime pas qu’on vienne chez lui, et il a un gros chien méchant, et il est balaise. Du coup nos petits jeunes vont se retrouver enfermés dans une baraque sordide et sombre avec un aveugle capable de leur briser le cou à une main qui leur cavale après. Rajoutons à cela que notre aveugle de service a ses petits secrets pas jolis-jolis dans sa maison. Vous imaginez un peu le résultat…
Alors on va pas y aller par quatre chemins, ce film est une toute bonne réussite. En grande partie due à la qualité d’écriture et de réalisation d’Alvarez. Le scénario tient vraiment bien la route, avec des choix réellement intéressant. Un home invasion du point de vue des cambrioleurs qui finalement sont les gentils de l’histoire. Un antagoniste diminué, car aveugle, mais qui se révèle un adversaire au niveau. Et ce talent pour rendre la tension incroyablement palpable. Le suspens est énorme, et le film super-tendu. Les images, le cadrage, les lumières, tout concourt à rendre l’atmosphère glaciale ; il y a même cette scène en caméra spéciale lorsqu’il n’y a plus de lumière. La bande-son suit aussi extrêmement bien, accompagnant l’action en sachant se faire oublier, et donnant tout ce qu’il faut de silence et de respiration pour décupler la tension. Continuer la lecture de Don’t Breathe