The Dark Knight Rises

Il ne m’a pas semblé que cela durait 2h45, tellement ce troisième voyage dans le Gotham version Nolan a été une grosse claque. Clôture de la trilogie du reboot de Batman, The Dark Knight Rises est une grosse réussite. Waow! Bien sûr, on lui trouvera quelques défauts, mais ce film dantesque est juste énorme et met ainsi un terme de fort belle manière à cette vision de l’homme chauve-souris. Une fin assumée oui, Nolan ayant assuré qu’il n’y aurait pas de suite et Bale promettant avoir posé pour de bon le costume noir. Une fin sans compromis, dure, poignante, mêlant l’émotion et l’action comme dans les deux épisodes précédents. Et comme les deux autres, celui-ci a sa saveur propre, son ambiance particulière son identité qui en fait un film à part.

On nous plonge dans un Gotham où tout va bien. Feu le procureur Harvey Dent ayant lancé le nettoyage de la ville, la criminalité a fortement chuté, les édiles louent encore ce chevalier blanc qui a redonné une façade chatoyante à leur cité. Même Gordon, vieilli, héros de la guerre contre le crime, mais au courant de la vérité, entretient le mensonge. Ce mensonge qui a conclu The Dark Knight en mettant sur le dos de Batman les crimes de Double Face. On est huit ans après cet événement, et Batman a disparu ; Gotham n’a plus besoin de lui, et il avait annoncé se retirer le jour où ce serait le cas, il s’est mis à la retraite. Mais Bruce Wayne n’en a pas retrouvé une vraie vie pour autant. Il vit reclus dans son manoir sans voir personne, vieillissant, amoindri par ses multiples blessures. La perte de Rachel a achevé ce qu’il restait d’espoir en lui. Bruce Wayne est un homme abattu qui attend la mort. C’est l’arrivée du criminel international particulièrement redouté Bane qui va le faire remonter sur les planches. Quand Gordon se retrouve à l’hôpital pour s’être intéressé de trop près à tout cela, sous l’insistance d’un jeune officier de police prometteur, Wayne va rempiler. Affaibli, il va souffrir face à ce nouvel adversaire particulièrement puissant, aussi intelligent que fort physiquement, ayant subi un entraînement intensif et ne redoutant rien. Mais Batman va renaître de ses cendres pour défendre Gotham face au plus terrible danger qu’elle ait connu, à savoir ses propres démons internes, volontairement libérés par Bane. Continuer la lecture de The Dark Knight Rises

Polisse

Bon ben voilà, je viens de voir l’un des films les plus durs émotionnellement que j’aie vu depuis bien longtemps. Polisse est un film sur les activités de la Brigade de Protection des Mineurs (BPM) de Paris. La réalisatrice s’est immergée dans le quotidien de ces flics avant de retranscrire cela avec des acteurs mais en se basant complètement sur des faits réels. Tourné de manière assez brute, souvent à la limite du reportage, proche des acteurs, très carré et sans grands effets, il plonge le spectateur dans les horreurs vécues par ces hommes et ces femmes. On alterne donc les scènes très dures sur ce qu’ils vivent avec leur vie de famille, souvent délaissée ou en retrait, et une petite amourette. On notera que la réalisatrice a écrit ce film spécialement pour son mec du moment, Joey Starr, qui en tient l’un des rôles principaux ; elle-même y joue une photographe attachée pour quelques mois à la brigade, comme une reconstitution de ce qu’elle a vécu en vrai, et tombant amoureuse du personnage de Joey Starr.

On ne ressort pas indemne de ce film. Il retourne les tripes, en particulier pour les parents. On se rend compte que notre monde est rempli de trucs assez incroyables et tellement durs. On se demande comment éviter cela à nos enfants. On se prend à se poser des questions sur notre attitude et nos relations familiales. Alors certes le film condense en deux heures un grand nombre d’événements, mais il y a de quoi flipper. Continuer la lecture de Polisse

vacances en Italie : les photos

Pfiouh, j’ai enfin trouvé le temps de faire la galerie de photos de nos vacances en Italie. La galerie publique donc, c’est par ici… Oui, « galerie publique », comme « photos de paysages et autres qui sont sympas mais pas de nous en vacances ». Le reste ce n’est pas pour tout le monde.

Bon, je suis toujours super à la bourre niveau galerie photos et j’en ai tout plein que je devrais mettre en ligne pour être à jour, mais j’ai juste pas le temps…

Qui peut ainsi s’opposer à la révision de la loi sur l’aménagement du territoire?

Franchement je trouve là qu’il y a des gens particulièrement gonflés. En s’opposant ainsi à la révision de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT), certains groupes ou cantons font preuve d’un détestable égoïsme. Cette modification de la loi fait office de contre-projet à l’initiative sur le paysage et tente de proposer un compromis plus acceptable. Son but est louable, jouable, et censé. Pourquoi donc s’y opposer?

La loi veut empêcher le développement de zones à bâtir, et même revenir en arrière pour les zones dépassant les besoins des quinze prochaines années… Parce que oui il y a des endroits où on a nettement plus de zones à bâtir que ce dont on aurait besoin pour tout le monde dans les quinze prochaines années ; même selon les scénarios les plus vaches sur l’augmentation de la population. Et malgré cela, il y a toujours plein de demandes pour passer des terrains en zones à bâtir. Pourquoi? Ben parce qu’un terrain vaut nettement plus quand il est en zone à bâtir. Et que du coup on peut mieux spéculer avec. C’est un peu comme les gens qui gagnent de l’argent pour gagner de l’argent et toujours plus d’argent au point de ne plus savoir qu’en faire. On a des gens qui passent leurs terrains en zones à bâtir tout en sachant qu’ils ne construiront pas. Alors que la crise du logement est un épineux problème public. Valoriser un terrain, le revendre, le nouveau propriétaire attendant que sa valeur augmente à nouveau pour le revendre encore, etc. Et cela sans que l’on n’y construise rien au final. Alors que tant de gens ne peuvent se loger parce que la pénurie règne et que du coup on exclut du marché tous ceux qui ne sont pas au top niveau des attentes. De l’art de faire passer ses petits intérêts privés et son business pur avant le bien commun. Alors qu’en construisant sur le dit terrain, il y aurait une source de revenus aussi. Mais peut-être pas aussi grosse. Incroyable! Et là du coup les propriétaires se plaignent qu’on veuille limiter leurs droits!?!? Non mais c’est n’importe quoi! Les pauvres, je vais effectivement les plaindre. Faut pas exagérer non plus. Construisons dans les zones à bâtir actuelles, pas besoin de s’étaler davantage. Continuer la lecture de Qui peut ainsi s’opposer à la révision de la loi sur l’aménagement du territoire?