Dans la lignee récente de mes billets sur les bons disques de l’année, voici le nouveau Mastodont : Once More ’round the Sun. Mastodon fait partie de ces groupes que j’ai envie de découvrir depuis pas mal de temps mais que ça s’ est jamais donné. Eh oui j’avoue, je n’avais encore aucun de leurs albums. Cette fois j’ai craqué. Et j’ai bien fait. Alors pour ceux qui connaissent pas le groupe, le nom parle de lui-même, on n’est pas le printanier bucolique à petites fleurs bleues. Ici on parle de gros son avec guitares, basse, batterie et voix qui crachent bien. Du genre qui te débouche les cages à miel sans être non plus de l’inquiète trop bruits. Ça envoie du bois. Il suffit de passer outre la pochette qui pique un peu les yeux et nous voilà transportés dans un univers musical qui sonne bien. Très bien.
Archives mensuelles : décembre 2014
Rival Sons
Je vous disais récemment que je voulais rattraper mon retard et vous parler de mes plaisirs musicaux de l’année. Et bien en 2014 c’est avec une joie non dissimulée que j’ai découvert le groupe Rival Sons. Au printemps je suis tombé sur leur troisième album Head Down, de 2012, qui m’a complètement fait tripper. Et à l’automne sortait leur nouvelle galette, Great Wetern Walkyrie, tout aussi miam. Leur musique est un bon rock à guitares mêlant des rythme et une voix très bluesy. On a un fort feeling de rock « à l’ancienne » version Led Zep (y compris les influences orientales par moments), The Who et consorts, mais modernisé, passé à la moulinette des années et des sons qui sont passés par là entre deux. Relevons aussi qu’ils touchent bien leur bille techniquement. Personnellement j’adore la voix du chanteur, hyper chaude, prenante, maîtrisée, et capables d’envolées puissantes comme il faut. Continuer la lecture de Rival Sons
Jack et la mécanique du coeur
On a ici un film qui provient d’un livre qui provient d’un disque. En fait cette histoire est un tout multimédia, support pour la pensée un peu folle de Mathias Malzieu, le talentueux leader de Dionysos. Ce long métrage d’animation magique nous raconte donc l’histoire de Jack, né le jour le plus froid du monde, et dont le cœur gelé a été remplacé par une horloge sous les doigts de fée du Docteur Madeleine qui est devenue sa mère adoptive. Afin de ne pas détraquer cette horloge, Jack ne doit ni s’énerver, ni la toucher ni tomber amoureux. Et bien évidemment, comme dans Gremlins, ces trois règles vont être bousculées. En particulier celle de l’amour. Parce que oui, La mécanique du cœur c’est d’abord et avant tout une belle histoire d’amour, fable imagée métaphore de la relation entre Mathias et Olivia Ruiz, sa compagne, la gracieuse Miss Accacia du film. On retrouve ici la richissime liste des invités présents sur le disque déjà, dans les divers rôles qui accompagnent cette histoire. Et bien entendu le film prend la forme d’une comédie musicale avec l’essentiel des morceaux de l’album, parfois réarrangés. Continuer la lecture de Jack et la mécanique du coeur
Le Hobbit – La Bataille des cinq armées
Et voici donc la conclusion épique des deux trilogies sur la Terre du Milieu. Après une première partie comme bonne mise en bouche et un deuxième film prenant, on a dans ce troisième et dernier volet une impression d’essoufflement. Alors bon on en prend plein les mirettes, ça claque bien, c’est une réalisation grandiose avec une bonne brochette d’acteurs au taquet. Mais c’est là que l’on sent aussi que Jackson a voulu trop en faire en rallongeant à trois films (déjà deux prévus à la base ça faisait long pour le petit bouquin concerné). Le film porte bien son nom puisque en gros il ne porte que sur une bataille ; ses préparatifs, sa mise en œuvre, et une longue et grosse baston avant une conclusion qui retombe comme un soufflé trop vite sorti du four. Mais les éléments inutiles et les longueurs sont bien là. A force de trop délayer la sauce, celle-ci perd en saveur. A trop vouloir rajouter des éléments pour implanter solidement cette histoire dans le contexte plus large de la Terre du Milieu, on en perd de vue l’essentiel parfois. Et c’est bien dommage. Continuer la lecture de Le Hobbit – La Bataille des cinq armées