Dans les films du moment est apparu un très joli contes pour enfants avec la nouvelle version de Peter et Elliott le Dragon. Bon alors ça fait très longtemps que je n’ai pas vu la version de 1977, mais je crois qu’il n’y a franchement pas grand chose en commun, à part un lien particulier entre un enfant un peu coupé du monde et son ami le gentil dragon invisible. Dans cette nouvelle version donc, le jeune Peter, 5 ans, est en voyage en voiture avec ses parents au milieu de la campagne nord-américaine, loin de tout. Accident de la route, et paf, voilà notre petit gars orphelin qui se balade seul dans la forêt, jusqu’à ce qu’il rencontre un dragon, mais un gentil hein. Six ans plus tard, on est dans une ville du fin fond de l’Amérique du nord, avec sa communauté tournant autour de l’industrie du bois. Le patron de la scierie locale, père célibataire, s’apprête à épouser la responsable de la préservation de la nature locale, ce qui fait de jolies étincelles quand même. Surtout quand le frère du patron de la scierie ne prend pas de gants quant aux arbres qu’il faut couper. Le père de la dame en question est lui un sculpteur sur bois qui prétend avoir jadis rencontré un vrai dragon dans la forêt, ce qui bien entendu le fait passer pour le cinglé du coin. Quand ces gens vont trouver Peter dans les bois et le ramener à la civilisation, ce ne sera pas complètement facile (mais bon, la présence de la fille du patron de la scierie, du même âge que Peter, va aider). Sauf que Elliott, le dragon, ne l’entend pas de cette oreille ; on va la repérer, le découvrir, et ce sera la lutte entre ceux prônant sa capture et ceux qui sont pour le laisser libre.
Archives mensuelles : septembre 2016
American Horror Story – Asylum
Juste waouw… Après une première saison fort agréable, American Horror Story place la barre très haut dans sa saison 2, intitulée Asylum. Cette fois, on suit un jeune couple qui visite des lieux ayant hébergé des serials killers pour son voyage de noces ; quelle bonne idée! Ils visitent le vieil asile abandonné de Briarcliff où avait été détenu le tristement célèbre « Bloody Face », un tueur angoissant. Bien entendu, leur visite va virer au pas bon. La série va alors nous projeter dans le passé, en 1964, à l’époque où Bloody Face est arrivé dans cet asile. En plus d’y trouver donc un serial killer pas piqué des hannetons, la série va nous mettre là-dessus du scientifique nazi, des expériences peu éthiques, un asile dirigé par des religieuses pas toujours morales, de l’enlèvement par des aliens, des méthodes de traitement psychique assez brutales, des petits secrets plus ou moins sombres, une journaliste prête à tout pour un papier, un psychiatre adepte de théories modernes, des démons et autres anges de la mort, etc. Tout un fatras qui peut sembler trop tordu et complexe présenté comme ça mais qui donne vraiment bien une fois présenté par la série. Certes il n’y a pas toujours de lien entre tous ces éléments qui semblent parfois un peu parachutés, comme si Briarcliff était un aimant à emmerdes et à forces occultes. Se déroulant essentiellement sur cette période en 1964, les épisodes font des incursions dans le présent (suivant notre jeune couple du début, mais aussi lors de l’épilogue), et dans les années précédentes afin de resituer quelques éléments, mais aussi dans quelques années entre 1964 et le présent. Le tout sans perdre le spectateur. Continuer la lecture de American Horror Story – Asylum
Revue de web – S05E34
Politique
Un peu choqué par les montants et la durée des retraites des anciens politiques ; quand on voit le débat qu’il y a actuellement pour des retraites décentes pour des gens qui ont cravaché toute leur vie…
Les signatures sont acquises pour le referendum contre la RIE3 fédérale.
Succès monstre pour l’initiative pour des loyers abordables.
Et un cinglant non du Parlement à la transparence des loyers.
Bien évidemment, les riches bourgeois du Parlement ne veulent pas plafonner les cotisations d’assurance-maladie. Continuer la lecture de Revue de web – S05E34
The Killing Joke
Parmi les comics souvent cités au panthéon et qu’il faut avoir lus, il y a ce fameux Killing Joke qui m’avait échappé. Ecrit par môssieur Alan Moore à la demande du dessinateur Brian Bolland qui a mis le tout en images, cette courte histoire de notre cher Batman le confronte encore une fois au Joker qui s’est encore une fois échappé d’Arkham. Mais dans quel but cette fois? Cela fait des années que Batman poursuit le Joker et les deux hommes ont un lien tout particulier qui les unit, mais difficilement définissable, et surtout on ne peut imaginer un happy end dans ce contexte. Le Joker et sa volonté de chaos, de rendre le monde fou, Batman et sa pugnacité, sa férocité ; la rencontre ne pourra être qu’explosive et c’est après un duel acharné que les deux créateurs nous offrent un final terrible.
Ce roman graphique court est un one-shot, il ne s’insère pas dans une story-line officielle autre de Batman. Il propose une origine au Joker, il propose une manière de résoudre le conflit éternel entre les deux adversaires, il fait souffrir ses personnages. C’est d’ailleurs du dur, avec des éléments très adultes dedans.
Une bonne histoire, de belles images (j’ai lu la version recolorisée par Bolland, qui était déçu de la colo originale pas de lui), des dialogues très fins (j’ai lu la vf et c’est très bien fait), un fond solide, un duel homérique entre deux personnages emblématiques. Miam, quoi, c’est assez le bonheur. Et cette fin…! Après The Dark Knight Returns, ce comics me fait vraiment apprécier encore plus le personnage de Batman et ce qui gravite autour de lui.