Archives par mot-clé : action

Fringe – saison 2

Il m’aura fallu un peu de temps pour revenir à Fringe après la saison 1… Mais c’est chose faite et j’ai pu terminer la saison 2. On reprend donc les mêmes et on continue. Olivia Dunham, toujours aussi curieuse et maligne, prête à tout pour découvrir la vérité, mais surtout le lien avec son passé. Walter Bishop, toujours bien barré, mais de plus en plus touchant dans ses actions et les raisons de ses agissements ; son passé va amener des réponses à pas mal de choses. Peter Bishop, toujours un peu à double tranchant, qui va se révéler complètement central et d’une importance cruciale. Astrid qui va prendre du galon. Broyles, Nina Sharp, et d’autres qui vont eux aussi acquérir plus de profondeur. Le début de la saison 2 complète la fin de la saison 1 après les révélations vécues par Olivia, ses tentatives de retrouver ce qui s’est dit, et ceux qui ne veulent pas qu’elle se souvienne. Rapidement, on repart sur un style freak of the week avec des épisodes loners, certes souvent très efficaces, mais qui ralentissent l’avancée du schmilblick global. Par contre, sur la fin, la saison part tout-à-coup plusieurs étages plus haut et se développe à fond. Et on atteint un sommet, où non passe carrément dans un autre style, et l’aspect X-Files s’évanouit.

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Démineurs

La réalisation de films d’action et de guerre, c’est globalement un monde de mecs, des durs, des vrais. Sauf exception. Et parmi ces exceptions, il y en a une particulièrement notable, j’ai nommé Kathryn Bigelow (aux manettes entre autres de Point Break et Strange Days, rien de moins que deux références dans leurs genres respectifs). En 2009, elle nous a sorti Démineurs (The Hurt Locker en VO), oui le film qui a raflé la mise au célébrissime Avatar de son ex-mari James Cameron (le monde est petit) lors des Oscars 2010 avec entre autres celui du meilleur film, du meilleur scénario et du meilleur réalisateur (première femme a remporter ce trophée). Bref, une vague énorme et mondiale qui emporte Démineurs vers les sommets, et j’ai enfin pu trouver le temps de le voir…

Démineurs nous raconte les péripéties d’une troupe de démineurs (étonnant, non?) américains en Irak pendant la guerre ; leur responsable disparaît et un nouveau venu se greffe sur le groupe. Là où les hommes sont super carrés, précis, clairs, ce nouveau s’avère un fou furieux trompe-la-mort tendance limite suicidaire, ne s’encombrant guère du protocole et des règles.

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Hostel

L’autre soir, je repassais. Et quand je repasse, j’aime bien mettre un truc à deux balles à la télé, qui me demande pas trop de suivre et qui me fasse juste de la distraction. Et là je suis tombé par hasard sur Hostel, je me suis dit que j’allais voir ce qu’il en ressortait. Y’a pas de raison, après tout dans l’ensemble y’a du bon dans le gore et j’ai eu de très bonnes surprises plus (par exemple le premier Saw qui était une bonne réussite) ou moins récemment (que de bons souvenirs de Braindead par exemple). Alors j’ai regardé Hostel. En plus y’a Tarantino à la production, je me suis dit, donc cool, gage de qualité en général. Effectivement, « en général », y’a toujours des exceptions.

Donc Hostel nous narre cette aventure de deux jeunes ricains qui font un voyage à travers l’Europe avec le but simple et avoué de faire la fête et de se tirer un max de filles. En route ils ont rencontré un islandais qui voyage avec eux. Tout commence à Amsterdam, ville tout de suite montrée comme ze lieu de débauche, le pire truc au monde avec des joints et des putes à tous les coins de rue. Après quelques plans culs et filles plus ou moins à poil, on passe un peu vers « l’intrigue » du film, à savoir un type de l’est qui leur parle d’une auberge de jeunesse dans la région de Prague où ils pourraient coucher avec toutes les plus belles filles facilement. Pour nos gaillards qui envisageaient l’Espagne, ça va changer la donne. Mais bon, il est logique de suivre ainsi les conseils d’un inconnu vous envoyant dans une zone inconnue où vous parlez pas la langue, un trou perdu qui plus est. Bref, nos trois gros naïfs embarquent pour se rendre là-bas, et paf oui les filles sont superbes, deux en particulier qui redonnent l’occasion de deux-trois plans culs et filles dénudées. Jusqu’à ce que l’un des voyageurs disparaissent, puis un autre, et qu’on passe enfin au gore gratuit qui est le but du film puisqu’ils sont là pour être torturés et démembrés Continuer la lecture de Hostel

Sons of Anarchy – Saison 03

Troisième saison pour les bikers de Sons of Anarchy. Et toujours autant de bonheur. Le programme est toujours aussi peu réjouissant du point de vue du club, puisque les tuiles ne cessent de s’amasser sur leurs têtes, genre qu’ils n’auront plus à craindre la moindre averse. je sais pas ce que ces gars ont fait dans leurs vies antérieures, mais ils ont visiblement accumulé une quantité non négligeable de mauvais karma. A croire qu’ils sont l’incarnation même du pas de bol et que tout leur tombe dessus. Quand on croit avoir atteint le fond, les scénaristes nous en rajoutent sadiquement une couche. Le gang va s’épauler et passer au travers de tous ces mauvais pas. Au programme de la série, comme dans les saisons 1 et 2, bastons, morts, blessures, attaques psychologiques, coups fourrés, mensonges, revirements de situations, alliances et trahisons. Bref, c’est toujours aussi dur et sombre.

J’irais même jusqu’à dire, point limite noir de la saison, que c’est parfois too much. Trop de problèmes, pas de possibilité de sortir la tête de l’eau pour respirer, une impression de s’enfoncer sans cesse dans des trucs insolubles qui ne peuvent avoir comme conclusion que quelque chose de violent, méchant, et sanglant (Gemma est une assez bonne prophétesse d’ailleurs). Avec un personnage comme Stahl, archétype de la peau de vache complète pour qui tous les moyens sont bons, nos bikers ont vraiment une nemesis aux bras très longs.

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