Archives par mot-clé : enfants

« Eduquons nos enfants avec la voiture comme moyen de transport prioritaire… »

« Éduquons nos enfants avec la voiture comme moyen de transport prioritaire… » Voilà qui semble être devenu un choix d’une (courte) majorité du Conseil communal d’Ecublens depuis jeudi soir. Très remonté à l’issue du Conseil, je me suis laissé 2-3 jours de répit pour repenser au sujet avant de rédiger ce billet le dimanche soir. Et je ne vois pas d’autre explication. Mais revenons un peu en arrière sur ce qui s’est passé…

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Princesse Mononoke

De temps en temps comme ça, je me prends à rattraper mon retard et à combler le vide culturel qui parfois me désole. Bref, j’ai regardé (pour la première fois, je l’avoue, pas de lynchage svp) Princesse Mononoke, la superbe fable écologique du grand Hayao Miyazaki. Et quand je dis que je rattrape mon retard, c’est que c’est quand même du 1997 pour ce bestiau-là. Quand vous aurez fini de me huer pour cet intolérable retard, on pourra reprendre…

Princesse Mononoke nous conte donc le voyage initiatique du prince Ashitaka qui défend son village contre un démon et se retrouve blessé, maudit, rongé par une maladie qui va le tuer. Il va devoir se rendre à la source de la colère de la nature qui a libéré ce monstre ; le sanglier devenu monstre a une origine qu’il va devoir trouver. Il va rencontrer Mononoke San, une princesse humaine élevée par les loups de la forêt et qui défend la nature. Elle côtoie des animaux géants dotés de la parole et d’une sagesse impressionnante. Face à elle, Dame Eboshi détruit la nature pour alimenter ses forges et construire des armes. Leur combat semble sans issue, chacune anéantissant le moindre effort de l’autre pour avancer. Dans les deux camps, la haine devient le moteur…

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Une vie de chat

Petite séance cinéma avec le petiot, avec bottage en touche de tout blockbuster américain. Cette fois, c’était Une vie de chat, une création française de qualité. A ranger dans la même catégorie « hors-normes et décalé » que des films comme Les Triplettes de Belleville, Kerity, La Prophétie des grenouilles ou encore Mia et le Migou (tiens, je vois qu’il y en a dont je ne vous ai toujours pas parlé). Et ici encore, je reprendrais bien les mêmes termes : chaleur, poésie, histoire, profondeur, attachement,…

Dino est un chat, un gros matou très vif au caractère bien trempé et à la double vie. Le jour il vit en toute quiétude chez Zoé, une petite fille dont le père est décédé et qui s’est depuis enfermée dans un mutisme profond ; une mère célibataire, commissaire de police, débordée et dépassée par les événements s’ajoute à ce tableau aux côtés d’une nounou affable. La nuit, Dino sort toujours, et va en secret retrouver Nico, cambrioleur émérite et de haut rang (ce ne serait pas mieux s’il était d’Alexandrie, non) qui accumule les butins prestigieux. La commissaire mère de Zoé enquête sur Costa, ennemi public numéro 1 et criminel redoutable, qui a assassiné son mari (le père de Zoé, si vous suivez) ; elle en fait une affaire personnelle évidemment. Et du coup délègue à son subalterne l’enquête sur les cambriolages. Et bien entendu ces histoires vont s’entrecroiser…

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Shrek 4

J’ai pu profiter de ces vacances pour visionner Shrek 4. Au tirage, ma femme avait gagné et était allée au ciné avec notre fils (depuis qu’il y a la petite, c’est plus compliqué d’aller à 3 au ciné). Donc avec l’arrivée du blue-ray à la maison, j’ai pu enfiler la galette et le regarder.

Donc Shrek c’est le genre de concept qui me plaît beaucoup à la base. On prend un gros ogre vert moche et méchant et asocial, on le met dans un univers reprenant tous les contes de fée que l’on revisite et on secoue dans un shaker d’humour. Le premier était une très grande réussite et avait marqué son époque. La suite, ben voilà, c’est des suites. Difficile de se sortir des bases posées et de se renouveler (tout le monde n’est pas Pixar qui a montré les possibilités d’évolution avec son bijou de Toy Story 3). En relisant mon billet sur Shrek 3, je trouve que j’ai été bien gentil à l’époque ; parce que franchement c’était pas si terrible. Sympa, mais sans plus. Ben celui-ci est dans la même veine. C’est sympa, c’est du Shrek. Mais en même temps, il n’y a plus la nouveauté. Alors quand on a une intrigue bien peu épaisse et que les gags sont toujours un peu les mêmes, ben voilà, on ne s’envole pas très loin. Pas que ce soit mauvais, c’est juste pas exceptionnel. Faut dire que le spectateur a de quoi devenir exigeant sur les films d’animation.

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