Archives par mot-clé : humour

Absolutely Anything

absolutely-anything-posterLa bande-annonce de ce film m’avait bien tilté. Il faut dire qu’une comédie anglaise monthy pythonesque avec Simon Pegg, ça a de quoi attirer le regard. Même si j’ai un peu déchanté devant le film en lui-même, pas aussi bon qu’espéré, j’avoue m’être quand même bien marré.

On a dans l’espace un Conseil des races intelligentes hésitant à détruire ou pas la Terre qui n’a guère d’intérêt. Afin de décider du sort de la planète, ils donnent à un Humain au hasard le pouvoir de faire absolument tout ce qu’il souhaite, vraiment tout est n’importe quoi. Ca tombe sur un prof pas terrible, désabusé, timide, renfermé, qui discute avec son chien. Et bien évidemment, il va utiliser son pouvoir à faire surtout n’importe quoi. Alors que la manière dont il va utiliser cela, pour faire le Bien ou le Mal, va déterminer le sort de la Terre. Le film va accumuler les scènes délirantes avec des utilisations complètement barrées du pouvoir (faire revenir les morts, devenir président des USA, espionner la jolie voisine, faire parler le chien,…), souvent drôles. Le tout nous amène à un final un peu délirant pour sauver la situation partie complètement en sucette. Continuer la lecture de Absolutely Anything

Papa ou maman

papa-maman-afficheDans la lignée des petites comédies françaises qui détendent les neurones, j’ai regardé l’autre jour « Papa ou maman », un film de Martin Bourboulon, avec la très bonne Marina Foïs et le pas mauvais non plus Laurent Lafitte. On y retrouve un couple heureux, avec argent, belle maison, jobs incroyables et surtout 3 enfants (ados ou presque). Mais ce couple ne s’aime plus, ils décident de divorcer, et tout semble organisé pour rouler au mieux. Ils n’arrivent pas à le dire aux enfants. Quand chacun des deux se voit proposer une opportunité professionnelle de folie à l’étranger pour plusieurs mois, il va falloir décider qui aura la garde des enfants. Mais chacun veut son poste, et donc chacun va chercher à se débarrasser de la garde, en étant le plus odieux/insupportable/invivable avec les gamins. Dès lors, un peu comme dans Tanguy, on aura droit à une alignée de choix et d’attitudes les plus abjects possibles pour se faire détester des gamins. C’est drôle avec une bonne dose d’humour noir, c’est mesquin et vicieux, c’est vil. Ca défoule. Sans être un grand film, il se laisse voir quand même.

Les Minions

Les_MinionsCes petits personnages jaunes ont marqué le film Moi, Moche et Méchant (et le 2 aussi) de leurs empreintes pleines d’humour ; comme dans beaucoup de films d’animation, les personnages secondaires humoristiques s’avèrent un pan important de la réussite. C’est le cas ici. Franchement les minions m’ont toujours fait marrer et m’ont toujours plu. Leur succès a été tel qu’un long-métrage leur a été consacré (avec l’avalanche de produits marketing qui convient).

On remonte aux origines des minions et on les retrouve dès leurs débuts. Leur instinct les a toujours poussés à chercher un maître, le plus méchant possible, et les premiers moments du film égrènent les mêmes images délirantes de la bande-annonce sur leur passage dans l’histoire (dinosaures, Napoléon, Egypte antique, Dracula, etc.) Leur maladresse leur a fait perdre pas mal de maîtres et ils dépriment sans en avoir. Trois d’entre eux prennent alors la décision de partir à-travers le monde à la recherche d’un nouveau maître, un vrai, un qui sera parfait. Ils vont se retrouver à la grande foire du Mal où ils seront sélectionnés par la plus grande, Scarlett Overkill, pour une mission absolument énorme. Bien évidemment, on voit venir les gags et foirages à la chaîne. Continuer la lecture de Les Minions

Le voyage d’Arlo

031416L’autre jour avec les petiots on est allés voir Le Voyage d’Arlo (« The Good Dinosaur » dans la langue de John lasseter et franchement pour une fois le titre vf ne démérite pas). Ce petit dernier de chez Pixar arrive la même année que le fabuleux Vice-Versa qui a posé la barre très très haut ; et on reste dans du très bon film, toujours avec la qualité Pixar. Sans être au niveau de son prédécesseur, Le Voyage d’Arlo reste quand même un joli petit bijou, le genre de film plein de belles choses, de tendresse, de beaux messages, mais aussi de suspens et de tension (la petite de 5 ans était parfois bien tendue sur son siège).

Le film part sur le postulat que la météorite à l’origine de l’extinction des dinosaures a frôlé la Terre sans la heurter, et donc ces dinosaures ont continué à exister, à se développer ; ils sont devenus plus « civilisés », les herbivores cultivant les champs etc. Et dans ce contexte, l’espèce humaine qui débarque a l’air d’un animal sauvage. Arlo, un jeune dinosaure un peu peureux, va se retrouver contraint d’effectuer un voyage en compagnie d’un jeune humain qui devient son animal de compagnie. D’abord dans une relation pleine de tension, ils devront apprendre à se connaître pour faire face aux terribles difficultés se dressant sur leur chemin. On va donc vivre une sorte de road movie décalé mâtiné de buddy movie entre nos deux personnages si différents qui vont finir pas être évidemment très unis (et on ajoutera une ode au western). Continuer la lecture de Le voyage d’Arlo