Archives par mot-clé : humour

Moi, moche et mechant

Hop, un film d’animation en plus, vu en famille et tout. Enfin, avec la sortie blue-ray, parce que sur le coup c’était ma femme qui était allée au ciné avec notre fils. Ce Moi, moche et méchant, j’en avais pas mal entendu parler. Il avait l’air sympathique, tout en amenant un concurrent de plus sur la marché de ce genre. cette fois c’est donc Universal qui s’y colle.

Le film raconte les déboires de Gru. Gru est un méchant, un vrai, un pur, un sadique, du genre à offrir un ballon à un môme juste pour le crever après devant ses yeux. Mais Gru est aussi un méchant de la vieille école. Plus aucun gros coup de réalisé, plus rien de solide, malgré de nombreuses brillantes idées. Et non, ce récent vol de la grande pyramide, ce n’est pas lui. Gru a sa maison sordide, son méchant et vicieux « chien » (ou bestiole assimilée à déterminer), sa bagnole qui pollue et écrase tout, son labo secret de génie du mal avec un scientifique fou dévoué et surtout sa cohorte de minions tout jaunes prêts à tous les sacrifices pour leur maître. Mais Gru n’est plus dans le coup, comme je l’ai dit. Et la banque du crime ne veut plus lui faire crédit, surtout qu’il y a la nouvelle génération de méchants à qui tout réussit, donc le fameux Vector. Alors quand Gru veut voler la lune, oui, la seule, la vraie, l’unique, et que son plan requiert l’acquisition d’un fameux pisto-réducteur, il sera prêt à tout pour montrer au monde qu’il est le meilleur. Il sera même prêt à prendre sous son aile trois petites et craquantes orphelines qui devraient servir ses desseins. Bien entendu, rien ne va se passer comme prévu…

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Angry Birds en gâteau

Bon ben cette fois c’est définitif. Je croyais que je me donnais de la peine pour faire des trucs cool avec mon fils, mais là je suis no match. Je ne suis pas un papa-plus. Franchement là je suis jaloux, c’est juste énorme…

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Sherlock Holmes

Et voilà, j’ai vu le Sherlock Holmes nouveau, la cuvée 2009 sous l’égide de Guy Ritchie. Et franchement ça claque sévère, avec un grand coup de tatane dans le mythe et l’imagerie du détective parmi le grand public. J’ai lu que c’était plus un retour aux sources se rapprochant du personnage original, mais j’ai jamais véritablement lu du Doyle (retard que je compte rattraper, d’autant que c’est dispo gratuit en ebook). On a donc un Sherlock modernisé et désencrouté d’une couche de poussière le confinant dans un statut pépère.

Ici on retrouve Holmes et Watson, compagnons de longue date. Pas de perte de temps sur leur rencontre ou la naissance de leur amitié, de toute manière tout le monde dans le public sait un peu de quoi il retourne. Watson se prépare à laisser tomber Holmes pour se marier. Leur dernière enquête les fait coffrer le terrible tueur en série sataniste Lord Blackwood. Une pendaison plus tard, celui-ci ne semble pas aussi mort qu’il le devrait et va s’avérer être un adversaire coriace qui menace la stabilité du royaume.

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Une vie de chat

Petite séance cinéma avec le petiot, avec bottage en touche de tout blockbuster américain. Cette fois, c’était Une vie de chat, une création française de qualité. A ranger dans la même catégorie « hors-normes et décalé » que des films comme Les Triplettes de Belleville, Kerity, La Prophétie des grenouilles ou encore Mia et le Migou (tiens, je vois qu’il y en a dont je ne vous ai toujours pas parlé). Et ici encore, je reprendrais bien les mêmes termes : chaleur, poésie, histoire, profondeur, attachement,…

Dino est un chat, un gros matou très vif au caractère bien trempé et à la double vie. Le jour il vit en toute quiétude chez Zoé, une petite fille dont le père est décédé et qui s’est depuis enfermée dans un mutisme profond ; une mère célibataire, commissaire de police, débordée et dépassée par les événements s’ajoute à ce tableau aux côtés d’une nounou affable. La nuit, Dino sort toujours, et va en secret retrouver Nico, cambrioleur émérite et de haut rang (ce ne serait pas mieux s’il était d’Alexandrie, non) qui accumule les butins prestigieux. La commissaire mère de Zoé enquête sur Costa, ennemi public numéro 1 et criminel redoutable, qui a assassiné son mari (le père de Zoé, si vous suivez) ; elle en fait une affaire personnelle évidemment. Et du coup délègue à son subalterne l’enquête sur les cambriolages. Et bien entendu ces histoires vont s’entrecroiser…

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