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Découverte de Dishonored

Si vous suivez un peu ce blog, vous aurez probablement remarqué que le jeu Dishonored me faisait de l’œil depuis un moment déjà. Alors comme l’autre jour je l’ai trouvé en occase à vil prix, j’ai craqué ; et je ne suis pas déçu (si ce n’est par mes heures de sommeil depuis en fait). Alors le but de ce billet n’est pas de faire un test complet et détaillé, mais juste un retour sur mes premières impressions après quelques heures de jeu bien tendu. Pas de spoiler non plus puisque je ne suis pas monstre avancé dans le scenario, ne vous inquiétez pas.

Donc Dishonored prend place dans la cité maritime de Dunwall. C’est une ambiance de base un peu victorienne avec une impératrice qui tient la ville, aimée et sympa. Depuis quelques temps, la technologie a fait son apparition grâce à l’huile de baleine trafiquée qui permet de faire tourner des éclairages publiques, des machines bizarres, le tout dans une ambiance très très steampunk qui me plaît vraiment beaucoup. Et puis il y a cette peste qui a frappé Dunwall, avec ses cohortes de rats agressifs. La ville s’écroule, des quartiers sont inondés, abandonnées. Les riches se calfeutrent dans leurs rues avec une garde au taquet tandis que les gangs prennent en main ce qu’ils peuvent de manière brutale. Des édifices tombent en ruines, tandis que de riches débauchés se vautrent dans la luxure. C’est du steampunk où on a remis du « punk » dans le « steam ».  ; loin de certaines interprétations dorées et brillantes de ce genre, on retrouve ici tout ce qui fait le « punk » du cyberpunk, un côté « no future » désespéré, un truc glauque et sombre et sordide. C’est tout sauf le pays des bisounours. Dans cette ambiance, le protecteur de l’impératrice est envoyé dans les îles voisines pour trouver de l’aide contre la peste. non seulement il revient chargé de mauvaises nouvelles, mais en plus l’impératrice est assassinée sous ses yeux et il se retrouve accusé d’un crime qu’il n’y pas commis. Ce protecteur, c’est Corvo, et c’est le personnage dont on va prendre les commandes au cours du jeu. A commencer par une mission d’intro faisant office de tutorial et qui nous permet de sortir de prison et de trouver quelques alliés. Les buts du jeu seront dès lors de nettoyer la ville des salauds, de se venger de ceux qui nous ont fait ça, de retrouver les coupables du meurtre de  l’impératrice, etc. Et en plus on va rencontrer très vite l’Outsider, une sorte d’esprit/être/divinité pas du tout apprécié par la religion officielle en place et qui va nous gratifier de pouvoirs fort sympathiques ; pas certain que ceci soit gratuit et je m’attends à ce qu’il soit intimement lié à l’intrigue. Continuer la lecture de Découverte de Dishonored

Skyrim, la suite

Je vous avais parlé de mes premiers pas sur Skyrim (avec une longue intro nostalgiques à propos des autres Elder Scrolls). Puis je me suis calmé, mon PC a plus ou moins rendu l’âme (ou tout au moins une bonne part de celle-ci, pour peu qu’il en ait eu une mais là n’est pas le sujet). Pis paf, coup de bol, je trouve Skyrim sur xBox à prix cassé. YOupie ya, je craque. Et sans regret. Là j’ai pu le mettre sur mon grand écran HD, avec le son via le home cinema en 5.1 qui claque. Et hue, ben comment dire? C’est trop bon! Trop beau! Bon ben OK y’a des petits bouts de répétition de trucs que j’avais déjà vécu. Ca m’a permis de me faire la main au maniement au pad. Mais dès le début aussi j’ai trouvé plein de nouveaux trucs, genre « oh tiens y’a des saumons qui sautent pour remonter le courant » ou « ah y’a des effets de fumée dans les donjons » ou encore « ah parce que on peut voir aussi loin que ça » et autres joyeusetés que mon PC ne pouvait pas me fournir. Bon, OK on m’a dit que si je me trouvais un PC à jour, avec les mods graphiques qui vont bien, ce serait encore plus la tuerie de sa mère en short. Pis là je me suis dit que j’étais devenu un geek de salon parce que boarf, pas motivé. Continuer la lecture de Skyrim, la suite

Noé

Noé est le titre d’un petit jeu fort sympathique de l’efficace et talentueux duo Cathala-Maublanc. Cette fois ils font dans le familial, mais familial tordu avec coups vicieux à la clé. Parce que Noé c’est accessible, pas compliqué, joli, pas cher, mignon tout plein, et que c’est plutôt vite joué. Annoncé dès 7 ans, pour des parties de 30 minutes. Le tout de 2 à 5 joueurs, mais franchement pas terrible à 2, le genre de jeu qui gagne à être joué à plus.

C’est un jeu de chez Bombyx et on retrouve donc les jolies petites boîtes en métal bosselé qui en jettent. Avec une très belle illustration dessus, même qu’il y a du panda donc c’est vendeur il paraît. Dedans, un petit plateau rond à assembler, quelques jetons en forme de larme, un jeton rond et des cartes. Et puis la règle bien sûr. Cartes illustrées par Xavier Colette qui pond là un très joli visuel trop mignon d’animaux craquants. Continuer la lecture de Noé

Cargo noir

Je vais aujourd’hui vous parler de marché noir, de commerce illicite, de sales coups, de familles mafieuses, et de petites choses du genre. Bref, que du bonheur! On retrouve un peu de tout cela dans Cargo Noir, un jeu deSerge Laget et sorti chez Days of Wonder, pour 2 à 5 joueurs dès 8 ans, et des parties d’une petite heure. on est donc là dans du familial. Du jeu plutôt accessible, parfaitement adapté (comme souvent chez Days of Wonder) à un public curieux pas super joueur, le genre de jeu qui est très bien pour amener un peu les gens au jeu de société « moderne », typiquement pour les initier aux mécanismes d’enchères et de majorité.

On va commencer par la matériel. C’est sans réelle surprise que l’on se retrouve avec une boîte bien remplie de bien belles choses. Les superbes illustrations du toujours talentueux Miguel Coimbra mettent de suite dans l’ambiance avec un style de mafia et contrebandiers complètement archétypique et cliché ; on sent très rapidement le feeling du jeu. Les plateaux sont fort joliment décorés, les petits bateaux sont bien aussi, on a un beau petit sachet en toile pour y mettre une foultitude de jetons, bref tout est parfait à ce niveau-là. Une fois tout cela déballé, on va donc aller un peu plus loin et s’attaquer au jeu en lui-même. Continuer la lecture de Cargo noir