Archives par mot-clé : SF

Gravity

gravityIl y a les (très) nombreux films où on se dit qu’on les voit très bien à la maison et qu’ils ne valent pas le prix outrancier d’une place de cinéma. Et puis il y a ceux que l’on regrette de ne pas avoir vu au cinéma en 3D et tout parce que même comme ça à la maison le spectacle nous a collé sur notre siège. Gravity fait partie de cette deuxième catégorie. Le film d’Alfonso Cuarón (Le Prisonnier d’Azkaban et les Fils de l’Homme) est une véritable prouesse autant technique qu’artistique, et ce malgré un scénario sans grande surprise et plutôt léger.

La scientifique Ryan Stone fait sa première mission dans l’espace en compagnie du vieux de la vieille Matt Kowalsky et son équipage. Oui mais voilà, des débris de satellite arrivent par là à toute vitesse (eh oui, dans l’espace, pas de frottement, pas de freinage, et des vitesses hallucinantes) et détruit la navette. Ryan et Matt se retrouvent seuls dans les profondeurs spatiales… Bien seuls, dans le milieu le plus hostile et le moins propice à la vie qui soit. La panique va devoir céder le pas au calme pour leur permettre de rejoindre l’ISS et ainsi s’en sortir. Mais ce n’est pas gagné. L’espace est dangereux. Continuer la lecture de Gravity

Elysium

elysiumAprès le très bon District 9, j’avais de grandes attentes pour le nouveau film de Neill Blomkamp. Il faut dire que le monsieur avait placé très haut la barre de la SF. Ce Elysium redescend dans la grande mare des blockbusters bien divertissants mais qui ne cassent pas non plus trois pattes à un canard. Le film n’est pas fondamentalement mauvais, il a même plusieurs aspects sympas, mais il n’a rien non plus qui fasse sortir un « waouw » et vous laisse scotché à votre siège.

On est en 2154, la Terre est ravagée par la pollution, surpeuplée, et habitée par toute la misère qui se traîne dans un monde gris/brun/noir/sale/enfumé. Les autres, ceux qui ont les moyens, vivent dans la station spatiale Elysium, blanche/immaculée/verdoyante. En plus, ces riches ont des machines leur permettant de diagnostiquer et réparer n’importe quelle maladie ou blessure, y compris plus ou moins aux portes de la mort. Du coup il y a des gens de la terre qui payent des sommes astronomiques à des passeurs illégaux pour rejoindre Elysium sans se faire exploser leur navette et amener entre deux patrouilles de gardes robotisés leurs malades sur ces machines. Dans tout ce merdier, on va suivre Max, un orphelin passé par la délinquance et travaillant à l’usine pour un salaire de misère. Suite à un accident, il ne lui reste que quelques jours à vivre. Sa seule chance? Aller sur Elysium. Et le voilà embarqué dans une tentative de révolte qu’il va mener avec un mega-exosquelette vissé à son corps pour qu’il tienne tête aux robots de service. Continuer la lecture de Elysium

Battlestar Galactica – le jeu

20140208_232939Je ne vais pas vous refaire l’article sur la série que j’ai adoré et qui fait partie de mon panthéon des références télévisuelles. Le jeu de plateau existe dpeuis quelques années et me faisait bien de l’œil mais je n’avais jamais eu l’occasion d’en tâter. Il faut dire que c’est quand même du plutôt gros jeu, typé ameritrash avec son livret bien bardé de règles nombreuses, son matos foisonnant et tout ; pas le truc que l’on sort avec tout le monde quoi. Pis là, comme il est à l’ordre du jour de la prochaine soirée jeux de la ludo, fallait bien que je le teste. Ce billet n’est donc pas un avis étayé par de nombreuses parties ayant permis d’étudier le jeu sous toutes les coutures, mais un premier retour après une partie qui a été franchement très sympa. Continuer la lecture de Battlestar Galactica – le jeu

The World’s End

worldsendLe trio avec Edgar Wright derrière la caméra et le duo Simon pegg/Nick Frost devant a donné de très grands moments, à savoir Shaun of the Dead et Hot Fuzz. Leur dernier délire en date s’appelle The World’s End. Et c’est toujours très très bien… pour peu que l’on aime l’humour déjanté de cette équipe. Moi ça me plaît beaucoup. Il faut imaginer 5 ados en 1990, terminant leur scolarité, et lancés pour faire la Golden Mile, à savoir la tournée des douze pubs de leur petite ville de Newton Heaven ; ce marathon alcoolisé suit un ordre bien précis pour se terminer au dernier, The World’s End. Bien entendu, avec autant de pints, plus les shots, l’herbe et les bastons, nos ados ne vont jamais aller au bout. C’est en 2013 que le leader de l’équipe se rend compte qu’il y a là un bon moyen pour réunir sa bande et faire encore la fête. Gary King n’a pas tellement changé, mais il va aller déranger ses anciens comparses dans leurs petites vies bien rangées et les entraîner avec lui malgré leurs réticences. Voilà donc nos 5 quarantenaires lancés avec plus ou moins de conviction sur cette route des 12 pubs. C’est après quelques bières que les choses vont partir en couilles, et nos héros vont s’apercevoir que la ville est infestée de robots extra terrestres décidés à changer l’humanité et à la soumettre  à leur contrôle. Et ça, nos petits gars, ils n’en ont pas envie. La survie de l’Humanité est alors entre leurs mains. Continuer la lecture de The World’s End