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Les super-héros à Yverdon

expoencours_temporaire-01Bon ben voilà, samedi nous nous sommes rendus en famille au vernissage de l’exposition « Superman, batman & Co… mics! » à la Maison d’Ailleurs à Yverdon. Et c’était bien! Dommage pour la météo, vraiment pas agréable, pleine de pluie, de vent et de froid. Quand nous sommes arrivés, la Batmobile version Tim Burton reposait au regard de tous sur la place. Bon, pas celle du tournage on est d’accord mais le résultat d’un superbe travail. Une bonne mise en jambe. Dans le public, de nombreux déguisements et cosplayers, de plus ou moins bonne qualité, donnaient aussi un petit quelque chose non négligeable.

Et puis il y a l’expo, que je ne peux que vous conseiller. Le premier espace, je n’y suis pas resté longtemps. Seul, j’y serais resté des plombes, mais en famille c’était plus difficile. Un historique énorme, superbement documenté, des comics et du paysage superhéroïque des années 1930 à nos jours, avec comme support quelques objets de collection mais surtout des écrans tactiles offrant l’accès à un contenu très riche. Ensuite il y a toute une part d’exposition toujours dédiée à l’histoire des super-héros, au travers de divers prismes, comme leur place dans la culture, les films, etc.

Ensuite, ce sont divers artistes qui nous font découvrir leur vision des héros. Que ce soit au travers d’une série de très belles photographies sur la chute du héros ou des sculptures étonnantes de fœtus de héros. D’autres sculptures, grandeur nature, avec des héros monochromes, superbes. Mais surtout je suis fan de l’œuvre de Mathias Schmied, en particulier ses découpages en blanc sur blanc de Spiderman ou ses grandes toiles à l’encre de Chine avec Batman.

Une très belle exposition qui vaut vraiment la peine. Que l’on soit fan ou pas des super-héros, pour au moins découvrir et comprendre la portée culturelle que ces personnages peuvent avoir. Ils font partie d’une culture qui manque encore trop souvent de la reconnaissance qu’elle mérite. Alors en donnant une approche de ce type de ces mythes modernes, j’espère que leur image va changer. Encore une fois un grand bravo à Marc et toute son équipe qui ont monté cette expo étonnante.

La trilogie Blade

Blade_TrilogyHop hop y’a des moments comme ça où on décide de boucher un peu les trous dans sa culture. Et là c’est suite à une interview de Guillermo del Toro que je me suis rappelé que je n’avais toujours pas vu Blade. Ni une ni deux je me suis enquillé les trois films assez rapidement.

Blade est un super- héros de chez Marvel dont je n’avais pas entendu parler avant les films. Juste avant la naissance de Blade, sa mère a été mordue par un vampire, et du coup le petit gars a été orphelin. Mais surtout il a développé des capacités toutes particulières puisqu’il dispose en gros des avantages et pouvoirs des vampires (rapide, fort, agile, et tout) sans leurs faiblesses (peut sortir au soleil, insensible à l’ail et l’argent, etc), à l’exception de la soif de sang qui est toujours là. Il a été récupéré par Whistler, un dur à cuire qui lutte depuis longtemps contre les vampires ; ce type est aussi un super bricolo des armes et a créé un sérum permettant à Blade de se passer de sang. Ayant une revanche à prendre sur ces créatures de la nuit qui le surnomment le daywalker, Blade va donc passer son temps à les traquer et à en massacrer le plus possible. Tout ça est résumé très vite dans le premier film, et la situation est vite posée. Les choses sont claires, on sait dans quoi on s’aventure, à savoir de l’action bien déjantée. Cascades, acrobaties, bastons épiques et armes surprenantes sont de mise. Ce sera là le fond de commerce des trois films. Dans chacun, Blade va devoir affronter une menace particulière. Que ce soit un jeune vampire ambitieux (on ne va pas dire « aux dents longues ») qui veut faire un rituel pour dominer le monde, une race de vampires sauvages s’en prenant aux vampires et menaçant l’humanité, ou le père de tous les vampires rappelé par ses descendants pour exploser Blade, notre héros va devoir se donne rà fond à chaque fois en compagnie de ses petits camarades. Continuer la lecture de La trilogie Blade

Turbo

turbo_affiche_02Et voilà le nouveau film d’animation Dreamworks (à qui l’on doit quand même les Shrek, Madagascar, Kung Fu Panda et autres Dragons, bref, du très bon), avec aux manettes David Soren dont c’est le premier long métrage. Une belle réussite encore! Ce film nous raconte les aventures de l’escargot Théo qui ne supporte pas trop la vie des autres escargots, se fait surnommer Turbo et surtout est un fan absolu de vitesse et de courses de voitures. Au point de tenter des folies incroyables, persuadé de pouvoir aller vite. C’est un accident qui va le transformer et lui donner les capacités d’une voiture : phares, autoradio et vitesse de fou. Il devient dès lors une sorte de super-héros escargot, c’est Flash chez les gastéropodes… Mais rejeté. Avec son frère, il se retrouve soudainement à l’autre bout de la ville, chez un vendeur de tacos éleveur d’escargots qui les fait concourir. Mais avec Turbo tout va changer puisque le type va inscrire notre mollusque aux 500 miles d’Indianapolis. Eh oui!

Turbo est un bon gros délire tout d’abord. Je ne sais pas ce que les scénaristes ont fumé mais rien que le base de l’escargot fan de vitesse et qui tente de passer sous la barre des 17 minutes pour une trentaine de centimètres, c’est assez top. Quand on ajoute la transformation en super-héros ultra-rapide avec toutes les options d’une voiture tunée, les divers personnages du centre commercial, et tout ce qui va avec, on obtient un mix détonnant et vraiment réussi. Même si la fin ne fait pas trop de doute, il y a du suspens, de l’aventure, des retournements de situation et tout ce qu’il faut pour une histoire bien menée. De bons sentiments aussi avec la morale habituelle dans ce genre de film destiné aux enfants. Mais ce n’est pas ruisselant et dégoulinant de mièvrerie, tout cela est bien amené.

Le film est une vraie réussite sur le plan technique aussi. Les sensations de vitesse sont énormes, les animations de qualité, les personnages très réussis (le look des escargots est énorme, et le côté cartoon des humains colle vraiment bien). Et puis il y a ce record du nombre de personnages affichés en même temps à l’écran, pendant la course.

Encore un très bon Dreamworks donc, un film d’animation délirant qui fera passer un très bon moment à toute la famille.

Hero Corp – saison 03

hero_corpPour le rappel, Hero Corp, c’est la série de Simon Astier prenant pour départ un village de super-héros à la retraite, bras cassés aux pouvoirs faiblissants, faisant appel à un fils de super-héros pas conscient de ses pouvoirs pour lutter contre The Lord, le plus grand super-vilain. Au cours de ses deux premières saisons, la série a développé ses personnages et annoncé plus de profondeur que ce que l’on aurait pu penser au premier abord. Et cette troisième saison vient confirmer cette direction plus complexe, plus sombre, plus tordue. Bien entendu, on garde ces dialogues aux petits oignons et ces personnages si particuliers. Mais voilà, leurs pouvoirs reviennent, leur statut de super-héros est reconnu, et ils doivent faire face à une terrible menace. John est au cœur de l’histoire, cerné par une malédiction, des parents aux intentions très différentes et divers groupes et protagonistes avec chacun leurs motivations. Au-delà de l’humour potache des débuts, Hero Corp attaque sa phase suivante et s’attache à des thèmes pas évidents comme l’amour, la rédemption, le destin, les choix cornéliens, etc. Je voyais récemment une interview de Simon Astier expliquant comment il avait du s’y prendre pour vendre la série et qu’elle se fasse, comment il avait du éviter de trop en dire sur cette direction, sur ces aspects plus sombres. A noter aussi qu’on voit une augmentation des moyens, les effets faisant un peu moins cheap.

Cette saison 3 a été diffusée par cartouches de 5 minutes, avec un épisode le samedi reprenant tous ceux de la semaine. Du coup on a une narration très rapide, très découpée, même si le visionnement par épisodes « longs » est plus intéressant.

Hero Corp confirme donc son statut de vraie bonne série française qui vaut la peine, sortant des sentiers battus et s’aventurant dans un genre peu exploité.