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Sauvez l’Humanité avec votre smartphone et vos jambes

L’autre jour, j’ai découvert Zombies, Run!, un projet de jeu en développement pour smartphone. Bon, OK, je vois souvent des annonces du genre et mon flux RSS me montre tout plein de trucs dont je ne vous parle pas ici. mais là franchement ça a l’air tellement fun que je peux pas m’en empêcher. Zombies, Run! vous fait courir. D’ailleurs ce serait lié à RunKeeper pour celles et ceux qui utilisent cette application. Bref, quand vous faites votre jogging avec ce nouveau jeu, vous collectez des éléments nécessaires à la survie de votre petit bout d’Humanité face à l’invasion zombie ; et pendant la course, on a droit à quelques borborygmes gutturaux du genre à vous faire presser le pas ; mais aussi des bouuts d’histoire et autres donnant de la profondeur et du background à l’univers.

Oui mais une fois rentré à la maison, il vous faut allouer ces ressources aux bons groupes de votre communauté de survivants. Avec les missions accomplies, on aura récupéré des la munition, des médicaments, des vitamines, des pièces de rechange, des protections, etc, bref tout ce que l’on peut demander. Mais voilà, à qui donner quoi? Comment répartir les ressources pour que la communauté survive et se maintienne? Sans compter qu’il semble y avoir une véritable intrigue à découvrir derrière tout cela.

Franchement, je sais pas vous, mais moi j’adore cette idée, et je trouve ça super fun.

Entre amour de l’objet et dématérialisation des contenus, mon coeur balance

J’avais déjà abordé vaguement le sujet dans mes considérations sur le statut de bi-classé geek-Vert. Mais je préfère y revenir plus en détails parce que c’est vraiment une question qui me trotte en tête. Achat de musique en ligne, VOD, streaming, peer2peer, ebooks, tablettes, liseuses, mp3,… Autant de technologies et de termes qui renvoient à une dématérialisation des contenus culturels. Les avantages sont nombreux, les inconvénients sont là aussi. Petit tour d’horizon…

Les aspects positifs sont évidents. Je peux acheter un titre musical, un livre, un film où je veux et quand je veux (ou presque, il faut juste un accès au web). Genre qu’avec mon smartphone, je peux entendre une musique à la radio, demander à l’appareil de quel titre il s’agit puis aller directement l’acquérir. Hop, le tour est joué. Il y a aussi (très important) la question de la place. Pour ma part, chez moi, je ne sais plus où mettre  mes DVDs, CDs, bouquins, BDs, jeux de rôles,… Pas assez de murs pour y mettre des étagères, pas assez de place, on empile, on fait des strates et des couches. La question se pose différemment pour les divers médias.

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La Suisse et le contrôle du web – courrier des lecteurs

Hier le quotidien 24 Heures publiait un courrier des lecteurs rédigé par ma collègue candidate au Conseil National Irina Krier et moi-même. Au vu de la longueur admise pour ces courriers des lecteurs, il s’agissait d’une version résumée et coupée. Je me permets de vous mettre ici la version complète que nous aurions aimé voir publiée…

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La Suisse veut copier Hadopi

Le moi passé, 41 pays dont la Suisse approuvaient le rapport du Rapporteur Spécial de l’ONU sur la protection de la liberté d’expression sur Internet. Ce document s’opposait entre autres à la coupure d’accès à internet, mais aussi à la censure arbitraire et à la surveillance généralisée. Ces 41 pays ont signé un discours d’approbation avec entre autre l’élément suivant : « En outre, les gouvernements ne devraient pas imposer de norme plus restrictive pour les intermédiaires que dans le cas des médias traditionnels eu égard à la liberté d’expression, ou rendre les intermédiaires responsables du contenu qu’ils transmettent ou diffusent ». Que c’est beau et bien dit. Bien entendu, la France, pays d’Hadopi et Loppsi, ne figure pas au nombre des signataires. Du coup on pouvait se dire que la liberté d’information sur internet avait encore de beaux jours devant elle dans notre chère Hélvétie.
Or que lis-je aujourd’hui dans un article de journal?

Simonetta Sommaruga souhaite durcir  la surveillance sur internet. S’il en va selon les souhaits de la ministre de la Justice, la police du net aura les coudées totalement franches. Elle souhaite modifier l’Ordonnance sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (OSCPT). A l’avenir, les fournisseurs d’accès à internet et les opérateurs téléphoniques devront non seulement écouter les téléphones, intercepter les mails et vérifier les adresses internet, mais aussi être techniquement capables de suivre en temps réel  le trafic d’une personne soupçonnée – qu’il s’agisse de la participation à un chat, d’une recherche Google ou du visionnement d’une vidéo sur Youtube.

Ouch! Comme pour Hadopi, on va donc dorénavant forcer les opérateurs à jouer la police du net. Oui, les opérateurs, les fameux intermédiaires dont on parlait plus haut et qui ne doivent pas devenir responsables des contenus qu’ils font transiter. Ceci ne doit pas arriver. Le hic c’est que cette modification se fait au-travers d’une ordonnance, un truc qui peut donc être changé assez facilement et ne nécessite pas de grands débats parlementaires. Inacceptable!

Bon, voilà pour ce petit billet rapide sur le sujet. Je vais sûrement approfondir la chose, mais c’était le coup de gueule à la lecture de l’article.

 

photo par Eksyt, sur Flickr, licence Creative Commons