Le Choc des Titans… Un mythe pour moi, je suis ultra fan. Je vous parle là de la version de 1981, l’un des films qui a bercé mon enfance, que j’ai tellement regardé que j’en avais quasiment niqué la bande de la VHS. Oui, je vous parle là d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître où on matait les films sur des supports analogiques, des espèces de bandes magnétiques bizarres qu’il fallait rembobiner pour remettre au début et ne comportant ni chapitres ni choix des langues (oui je sais y’en a que ça choque). Bref, ce film a tellement marqué mon imaginaire que les premières annonces d’un remake version technologie moderne et grand spectacle m’ont tout d’abord ultra-titillé évidemment. Puis sont venues les premières images (ça allait encore, je me souviens de la première bande-annonce qui annonçait effectivement du grand spectacle sur fond e musique qui collait pas du tout). Puis les premiers commentaires de potes l’ayant vu au cinéma, puis une ou deux interviews du réalisateur. Au final j’ai décidé de ne pas payer le prix d’une place de cinéma pour aller le voir. Ouf, j’ai bien fait.
Archives mensuelles : octobre 2010
Kick Ass
Puisque l’on est dans les films qui ne se prennent pas au sérieux et qui reprennent les canons d’un genre (cf le billet juste avant sur Hot Fuzz), voici venir Kick Ass, un film de super-héros avec un pas super-héros dans le rôle-titre du héros. En fait ce personnage c’est Dave Lizewski, un ado à lunettes, mal dans sa peau, renfermé, looser, amateur de comics mais même pas hardcore gamer ni même drôle, n’ayant rien pour lui. Sauf sa passion des comics, qui le mène à se demander pourquoi personne, dans les millions d’amateurs de comics, n’a eu un jour envie de jouer au super-héros pour de vrai ; et cela au-delà du manque de super-pouvoirs. Poussant sa réflexion jusqu’au bout, il se bidouille un costume moulant de super-héros et va battre le pavé à la recherche de délinquants à bastonner. Sauf qu’il n’en a pas l’étoffe ni les compétences et va donc légèrement s’en prendre plein la gueule.Le hasard va cependant le faire monter en première ligne dans les médias et connaître sous le nom qu’il s’est choisit : Kick Ass!
Mais cette histoire va le mener à rencontrer d’autres super-héros, à savoir Hit Girl et Big Daddy. Mais aussi le mystérieux Red Mist. Le tout au milieu de tueurs de la mafia locale.
Un appel aux artistes et à la raison
Au hasard du surf et des liens entre blogs, on arrive à des trucs sympas. Genre ce texte trouvé sur le site du Parti Pirate français. Je vous le livre tel quel brut de décoffrage sans trop de commentaires, si ce n’est pour dire que je trouve globalement très sympa. Une illustration supplémentaire des possibilités des nouvelles technologies. Je parle de réelles possibilités pour les artistes ; une nouvelle vision de la culture et de sa distribution. Je vais moins insister sur le dernier passage au sujet de James Climent, n’ayant pas suivi l’affaire, mais par contre tout le reste est vraiment bien foutu… A bon entendeur
Continuer la lecture de Un appel aux artistes et à la raison
Hot Fuzz
Après le fabuleux Shaun of the Dead, la bande de fous furieux à l’origine du truc ont remis le couvert pour le génial Hot Fuzz que j’ai enfin eu le temps de voir. Exit les zombies ; cette fois, la cible de nos anglais à la masse ce sont les blockbusters d’action hollywoodiens, cités d’ailleurs par tonnes tout au long du film (et même sur l’affiche ci-contre), et en particulier Point Break et Bad Boys 2. C’est donc toujours Edgar Wright à la camera. Cette fois, il nous narre les aventures de Nicholas Angel (interprété par Simon Pegg, le Shaun de Shaun of the Dead) ; Nicholas est le meilleur flic de Londres, une brute aussi bien en criminalistique qu’en baston ou en course, un homme de terrain hors pair dont le taux d’arrestation est de très loin le plus élevé de la capitale, le genre de gars dont la relation amoureuse casse parce qu’il ne pense qu’à son boulot. Afin de rendre ses collègues londoniens moins ridicules et de couper court aux comparaisons, ses supérieurs l’envoient à Sandford, le village le plus peinard d’Angleterre avec le plus bas taux de criminalité puisqu’il ne s’y passe jamais rien. A son grand désespoir donc, Nicholas s’y installe et découvre la pénible routine de ce bled perdu mais rempli de personnalités fort sympathiques au demeurant, entre autres l’agent de police Danny Butterman (interprété par Nick Frost, le Ed de Shaun of the Dead, quand je vous dis que c’est la même équipe) qui deviendra son ami. Le boulot le plus difficile confié à Nicholas sera de retrouver un cygne fugueur.