Je sais pas si c’est moi ou le bouquin mais j’avoue avoir été bien déçu par ce troisième tome des aventures de Locke Lamora. Le premier tome m’avait réellement enthousiasmé et le deuxième était bien prenant. Est-ce que j’ai changé et mes attentes avec? Ou bien est-ce que Lynch n’est plus à la hauteur? je ne saurais le dire, mais franchement c’était un peu la douche froide.
On retrouve notre duo avec un Locke empoisonnée en train de mourir, suite au final du précédent tome. Il va déjà falloir une trop longue introduction pour que nos héros s’en remettent et soient embarqués dans une intrigue surprenante : faire en sorte que l’un des deux partis politiques de la ville des mages l’emporte. On peut imaginer à ce stade que magouilles et mensonges vont fleurir pour faire monter leurs poulains. Surtout quand on découvre que la personne engagée pour soutenir l’autre côté n’est autre que le grand amour de Locke, Sabetha. Et de là en fait on va beaucoup plus rester sur la relation Locke-Sabetha (avec Jean en teneur de chandelle) que sur la vraie intrigue. Celle-ci sera vite fadasse et reléguée au second plan sans réel grand plan, sans moment épique comme on avait pris l’habitude d’en voir. D’autant que le bouquin va alterner cette intrigue avec une autre de l’adolescence de nos protagonistes. Le lien entre les deux? Et bien c’est le moment où Locke et Sabetha ont laissé ressortir l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre dans leur jeunesse, et les voilà qui se retrouvent. Il n’y a aucun autre lien de quelque type que ce soit à chercher entre les deux intrigues. ce qui fait que chacune est traitée de manière trop courte et pas assez intéressante. Continuer la lecture de The Republic of Thieves
Petit à petit, je trouve le temps d’avancer dans le visionnement de films dont j’entends beaucoup parler en bien, souvent avec un retard non négligeable. mais bon, l’essentiel c’est d’y arriver. Gran Torino fait partie de ceux-là, et comme souvent je regrette de ne pas m’y être arrêté plus tôt. Réalisé et écrit par Clint Eastwood, il nous parle de Walt Kowalski, vétéran de la guerre de Corée, retraité des usines Ford, dont la femme vient de décéder, et qui se retrouve donc seul avec son chien dans sa maison d’une banlieue d’une petite ville du Michigan. il est aussi le seul occidental dans une zone où les immigrés (surtout hmong) sont partout ; en particulier sous la forme de petits gangs locaux. Bourru, irascible, agressif, Walt garde son fusil sous le coude et enchaîne les tournées de bières seul sur son perron. Lorsqu’il rencontre un jeune hmong tentant de lui braquer sa belle Ford Gran Torino, Walt prend un peu la mouche, mais surtout il prend le gamin sous son aile. S’ensuivra une virée pleine d’émotion, mais très dure, sur le chemin du salut pour cet homme hanté par les exactions de la guerre.
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