24 – Saison 09

Live-Another-24-BigRetour en fanfare pour Jack Bauer après quatre ans d’absence (4 ans entre les saisons mais aussi 4 ans dans la série). Petite subtilité, on a ici seulement 12 épisodes, avec une ellipse temporelle dans le dernier pour terminer les 24 heures. Encore une fois, notre héros badass qui sait tout faire utilise tous les moyens à disposition pour empêcher la fin du monde, ici représentée par une nouvelle guerre mondiale. On est à Londres (gros changement de décor avec cette ville de plus en plus présente sur petit et grand écran) et le président américain Heller y est en visite officielle pour parler drones de combat. Un complot terroriste visant le président fera surgir Jack hors de sa tanière alors que plus personne ne savait où il se terrait depuis 4 ans. Avec l’aide de Chloé, devenue entretemps hackeuse clandestine avec un tout nouveau look un peu à la Lisbeth Salander, et comme par hasard basée à Londres, Jack va démêler les fils de l’intrigue, et révéler les divers twists habituels du « mais non c’est pas lui le grand méchant il y a encore quelqu’un derrière ». Rien de vraiment neuf sous le soleil, mais on retrouve avec plaisir ce qui a toujours plu dans 24 : de l’action, du complot trop énorme, un côté badass, une morale très discutable, des trucs totalement improbables, et des méchants en poupées russes. Si vous n’aimiez pas la série, passez votre chemin, on est vraiment toujours dans le même registre.

Moi en tout cas ça m’a bien éclaté, j’ai toujours bien aimé 24. A l’époque la série avait quand même fait son petit effet, premier gros succès à user autant du split-screeen, narration en temps réel, divers éléments qui ont marqué le paysage télévisuel. Alors bien sûr, depuis le temps, on est un peu blasés à ce sujet. mais ça reste du 24. On sait à quoi s’attendre. Et dans ce contexte ça passe bien. La série sait toujours monter des menaces énormes (et peu crédibles tellement elles sont énormes). On sent bien que les scénaristes se maintiennent dans l’actualité, avec ici les drones. De très bons moments donc, dans la continuité de la série, et c’est ce qu’on attend.

Dragons 2

how-to-train-your-dragon-2-poster1-690x1024Dragons avait été une très bonne surprise en film d’animation. Il aura fallu 4 ans pour voir arriver la suite, et c’est une franche réussite. Quatre ans se sont aussi passés pour les personnages. Harold a grandi, et passé à la fin de l’adolescence. La vie entre vikings et dragons s’est établie comme une norme, les bestioles étant intégrées au quotidien (au grand dam des moutons de Berk). Les personnages ont évolué, leurs relations aussi, Stoik a même des cheveux gris. C’est très sympa de les faire ainsi bouger, changer, ça donne de la profondeur. Harold reste cependant à l’écart, il explore le monde sur le dos de Krokmou. Et c’est ainsi qu’il va tomber sur des trappeurs qui capturent des dragons au nom d’un méchant pas gentil, semble-t-il pour monter une armée. En parallèle, on a aussi un mystérieux endroit servant de sanctuaire aux dragons. Berk va se retrouver mêlé à tout cela de manière tragique. Et les ennuis vont devenir vertigineux, offrant une réelle portéee dramatique aux événements. Bien entendu, Harold et Krokmou seront au cœur de tout cela, mettant en jeu leur relation symbiotique, mais aussi permettant au jeune homme de faire son voyage initiatique pour devenir un homme (avec tous les sacrifices que cela demande), tout en renouant des liens familiaux et en découvrant l’amour. Pas mal de choses au programme donc. Continuer la lecture de Dragons 2

Revue de web – S03E29

revuedeweb2014Société

Que faire avec le service civil quand il prouve que l’armée dérange?

Et la Russie qui veut contrôler un des meilleurs outils pour la liberté d’expression

Culture

Nouveau single de Weezer!

Des rumeurs qui progressent pour Ghostbusters 3. Continuer la lecture de Revue de web – S03E29

Penny Dreadful – saison 01

penny-dreadful-eva-green-posterSelon Wikipedia :

« Un penny dreadful était un genre littéraire surtout populaire au Royaume-Uni pendant le XIXe siècle. Il s’agissait d’histoires macabres fictives publiées sur plusieurs semaines, elles étaient vendues en petits livres de 1 penny chacun. Le terme en est venu à englober différents genres littéraires fictifs à sensation. Les petits livres étaient publiés sur du papier de qualité médiocre (semblable au pulp magazine) et visaient les adolescents de la classe ouvrière. »

La série du même nom prend ses racines dans ces récits et en exploite de nombreux filons. Elle réunit dans cette saison plusieurs des grands noms du fantastique plus ou moins horrifique du XIXème siècle puisque l’on va rencontrer Dracula et Mina, Van Helsing, Dorian Grey, le Dr Frankenstein et sa créature, le loup-garou, ainsi que pas mal de référence et de sous-entendus. Continuer la lecture de Penny Dreadful – saison 01