Ces petits personnages jaunes ont marqué le film Moi, Moche et Méchant (et le 2 aussi) de leurs empreintes pleines d’humour ; comme dans beaucoup de films d’animation, les personnages secondaires humoristiques s’avèrent un pan important de la réussite. C’est le cas ici. Franchement les minions m’ont toujours fait marrer et m’ont toujours plu. Leur succès a été tel qu’un long-métrage leur a été consacré (avec l’avalanche de produits marketing qui convient).
On remonte aux origines des minions et on les retrouve dès leurs débuts. Leur instinct les a toujours poussés à chercher un maître, le plus méchant possible, et les premiers moments du film égrènent les mêmes images délirantes de la bande-annonce sur leur passage dans l’histoire (dinosaures, Napoléon, Egypte antique, Dracula, etc.) Leur maladresse leur a fait perdre pas mal de maîtres et ils dépriment sans en avoir. Trois d’entre eux prennent alors la décision de partir à-travers le monde à la recherche d’un nouveau maître, un vrai, un qui sera parfait. Ils vont se retrouver à la grande foire du Mal où ils seront sélectionnés par la plus grande, Scarlett Overkill, pour une mission absolument énorme. Bien évidemment, on voit venir les gags et foirages à la chaîne. Continuer la lecture de Les Minions
Politique
The Dead Weather, c’est un peu un regroupement de grands noms du rock qui fait envie. Je vous avais déjà parlé de leurs deux premiers albums :
Mais que voilà un réjouissant et prenant film de SF/anticipation. Eva est un film de 2011, franco-espagnol, et déjà là on sort des sentiers battus propres à la SF hollywoodienne à gros budget. Le film se déroule en 2041, dans un monde où la robotique est devenue extrêmement courante et codifiée. L’environnement est vraiment surprenant et très agréable. On a un côté très proche de notre époque avec tout plein de choses qui sont exactement ou sensiblement les mêmes. La voiture au look même un peu old-school a un affiche numérique sur le pare-brise, la maison super-traditionnelle a une serrure ultra-moderne, etc. Et partout des robots, qu’ils soient humanoïdes ou pas. Et un look de la technologie très rétrofuturiste avec des machines qui semblent dater d’il y a un moment capables de traiter des trucs super complexes. Le tout rend une ambiance assez géniale. La question du fond n’est même plus ici celle de l’intelligence artificielle mais celle de l’émotion artificielle avec toute la question de savoir quand est-ce que l’on passe de l’humain à la machine. Peut-on différencier l’un de l’autre (référence à un monument de la SF, le fameux Blade Runner)?