Les Minions

Les_MinionsCes petits personnages jaunes ont marqué le film Moi, Moche et Méchant (et le 2 aussi) de leurs empreintes pleines d’humour ; comme dans beaucoup de films d’animation, les personnages secondaires humoristiques s’avèrent un pan important de la réussite. C’est le cas ici. Franchement les minions m’ont toujours fait marrer et m’ont toujours plu. Leur succès a été tel qu’un long-métrage leur a été consacré (avec l’avalanche de produits marketing qui convient).

On remonte aux origines des minions et on les retrouve dès leurs débuts. Leur instinct les a toujours poussés à chercher un maître, le plus méchant possible, et les premiers moments du film égrènent les mêmes images délirantes de la bande-annonce sur leur passage dans l’histoire (dinosaures, Napoléon, Egypte antique, Dracula, etc.) Leur maladresse leur a fait perdre pas mal de maîtres et ils dépriment sans en avoir. Trois d’entre eux prennent alors la décision de partir à-travers le monde à la recherche d’un nouveau maître, un vrai, un qui sera parfait. Ils vont se retrouver à la grande foire du Mal où ils seront sélectionnés par la plus grande, Scarlett Overkill, pour une mission absolument énorme. Bien évidemment, on voit venir les gags et foirages à la chaîne. Continuer la lecture de Les Minions

Revue de web – S04E48

revue_de_web-2015Politique

La nouvelle forte majorité libérale permet d’importantes coupes dans le budget et donc les prestations publiques.

Bravo à nos députés vaudois qui montent un peu le ton quand des entreprises basées chez nous font nawak ailleurs.

Le Conseil des Etats refuse le droit aux cantons d’instaurer une caisse maladie unique à leur niveau.

Pas que du mauvais dans la révision des questions de droit d’auteur prévues en Suisse.

L’UDC a bien réussi à imposer son jeu au Parlement lors de l’élection du Conseil Fédéral. Scandaleux. Continuer la lecture de Revue de web – S04E48

The Dead Weather – Dodge and Burn

the-dead-weatherThe Dead Weather, c’est un peu un regroupement de grands noms du rock qui fait envie. Je vous avais déjà parlé de leurs deux premiers albums : Horehound et Sea of Cowards. Cinq ans plus tard, voici leur nouvelle galette, Dodge and Burn. En gros on prend les mêmes ingrédients pour une recette toujours aussi diablement efficace. Dès le riff d’intro de I Feel Love, on reconnaît le son et le style, avec cette patte de Jack White qui est vraiment fortement présent dans les sonorités de l’album ; ce qui n’est pas un mal, le monsieur étant quand même un grand songwriter). Sur des rythmes rock, la voix d’Alison Mosshart envoie toujours autant du bois. Mes commentaires des albums précédents restent valables, sauf qu’on a peut-être plus de virées un peu plus tordues que sur les deux premiers albums, on est peut-être moins dans la « facilité » (j’utilise ce terme à l’échelle de ces musiciens qui sont très bons et donc on peut attendre vraiment pas  mal d’innovation), par exemple un Three Dollar Hat assez surprenant. Les titres s’enchaînent dans ce mélange de rock/blues devenu la marque de fabrique de The Dead Weather. Bref, c’est du bon son pour vos oreilles, allez-y…

 

Eva

EvaPosterMais que voilà un réjouissant et prenant film de SF/anticipation. Eva est un film de 2011, franco-espagnol, et déjà là on sort des sentiers battus propres à la SF hollywoodienne à gros budget. Le film se déroule en 2041, dans un monde où la robotique est devenue extrêmement courante et codifiée. L’environnement est vraiment surprenant et très agréable. On a un côté très proche de notre époque avec tout plein de choses qui sont exactement ou sensiblement les mêmes. La voiture au look même un peu old-school a un affiche numérique sur le pare-brise, la maison super-traditionnelle a une serrure ultra-moderne, etc. Et partout des robots, qu’ils soient humanoïdes ou pas. Et un look de la technologie très rétrofuturiste avec des machines qui semblent dater d’il y a un moment capables de traiter des trucs super complexes. Le tout rend une ambiance assez géniale. La question du fond n’est même plus ici celle de l’intelligence artificielle mais celle de l’émotion artificielle avec toute la question de savoir quand est-ce que l’on passe de l’humain à la machine. Peut-on différencier l’un de l’autre (référence à un monument de la SF, le fameux Blade Runner)? Continuer la lecture de Eva