Ah le parcours mouvementé des films de super-héros au cinéma avec le respect de quel studio a acheté les droits de quels héros à qui! Un gros bordel. Ici on a un cas d’école. C’était pendant longtemps Sony qui avait les droits de Spider-Man ; ils en ont fait une trilogie (celle de Sam Raimi, très sympa, surtout les deux premiers, le troisième incluant déjà une autre version de Venom), puis tenté de lancer une nouvelle série de films, mais qui s’est arrêtée après deux par manque de succès. Et là Marvel a récupéré à Sony les droits du personnage pour inclure Spider-Man à ses Avengers. Mais le reste des personnages spécifiques à Spider-Man reste dans l’escarcelle de Sony, à commencer par un de ses méchants emblématiques, Venom. D’où ce film, centré donc sur un super-vilain mais devenu héros et qui perd tout lien avec ses origines ; rappelons que le look de Venom provient quand même de son lien avec Spider-Man. Mais bon, passons et revenons au film en lui-même.
Nous suivons Eddie Brock, journaliste d’investigation qui aime aller triturer la merde pour révéler les complots des grands méchants riches et/ou politiques, et défendant le petit peuple. Le genre de gars qui appuie où ça fait mal et qui sait se faire détester des puissants. Mais qui du coup est bien apprécié dans la rue. En enquêtant sur un richissime magnat de l’industrie qui veut sauver l’Humanité, il découvre que ce dernier fait des expérience quelque peu mortelles sur des gens avec des organismes extra-terrestres. Accidentellement infecté lui-même par l’un de ces symbiotes, notre journaliste va devoir faire avec, et agir pour sauver la Terre d’une menace sérieuse, tout en restreignant les accès de sauvagerie de la bestiole. Continuer la lecture de Venom
Culture
Et hop, que voilà une fort sympathique et divertissante comédie d’action livrée en 2018. On y suit un couple très geek, fan de jeux, et jouant sur la compétition entre eux, invitant régulièrement des amis pour des soirées jeux. Le soir où le frère du mari les rejoint, il veut donner une autre ampleur à la soirée jeux et propose une sorte de murder party, jeu d’enquête géant qui doit en jeter plein la vue. Tout part en sucette quand la fausse agression devient une vraie, alors que les joueurs sont persuadés d’être toujours dans le jeu. Petit à petit, ils vont jouer l’enquête et tomber dans une affaire qui les dépasse.