Dragons avait été une très bonne surprise en film d’animation. Il aura fallu 4 ans pour voir arriver la suite, et c’est une franche réussite. Quatre ans se sont aussi passés pour les personnages. Harold a grandi, et passé à la fin de l’adolescence. La vie entre vikings et dragons s’est établie comme une norme, les bestioles étant intégrées au quotidien (au grand dam des moutons de Berk). Les personnages ont évolué, leurs relations aussi, Stoik a même des cheveux gris. C’est très sympa de les faire ainsi bouger, changer, ça donne de la profondeur. Harold reste cependant à l’écart, il explore le monde sur le dos de Krokmou. Et c’est ainsi qu’il va tomber sur des trappeurs qui capturent des dragons au nom d’un méchant pas gentil, semble-t-il pour monter une armée. En parallèle, on a aussi un mystérieux endroit servant de sanctuaire aux dragons. Berk va se retrouver mêlé à tout cela de manière tragique. Et les ennuis vont devenir vertigineux, offrant une réelle portéee dramatique aux événements. Bien entendu, Harold et Krokmou seront au cœur de tout cela, mettant en jeu leur relation symbiotique, mais aussi permettant au jeune homme de faire son voyage initiatique pour devenir un homme (avec tous les sacrifices que cela demande), tout en renouant des liens familiaux et en découvrant l’amour. Pas mal de choses au programme donc. Continuer la lecture de Dragons 2
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Les Vacances du Petit Nicolas
Après un 1er film frais et de qualité, le succès aidant, une suite semblait impossible à éviter. Presque 5 ans après quand même, avec le même réalisateur aux commandes, les mêmes acteurs adultes mais bien sûr du changement chez les enfants. Et franchement, contrairement à de nombreuses suites, j’ai trouvé celle-ci très réussie ; pas tout-à-fait au niveau du 1er, mais quand même un très bon moment de comédie, avec ses moments de rigolade et de tendresse qui vont bien.
Cette fois, Nicolas et ses parents partent en vacances… à la mer… avec la grand-mère, côté maternel, qui ne peut bien sûr pas trop encadrer le père de Nicolas. Sur place, Nicolas va se faire de nouveaux amis, une bande de gamins fort sympathiques. Et aussi il va rencontrer Isabelle, une jeune fille étrange qui fait un peu peur quand même avec ses grands yeux. S’ensuivra, avec le fil rouge des vacances, une série de sketchs et de situations comiques, un peu comme le premier film. Avant un dénouement attendu et convenu. Continuer la lecture de Les Vacances du Petit Nicolas
L’Orphelinat
Encore un film dont j’avais entendu parler et qui me faisait envie, mais que je n’avais jamais eu l’occasion de voir. C’est un récent Bits de Arte (l’une des meilleures émissions que je connaisse) qui m’a redonné la motivation pour y aller… L’Oprhelinat est un film qualifié d’horreur mais que je mettrais plutôt dans le suspens et la tension que vraiment l’horreur, de 2007, du réalisateur Juan Antonio Bayona et produit par Guillermo Del Toro. On y découvre Laura qui a passé son enfance dans un orphelinat pour enfants aux besoins spécifiques (maladies et invalidités diverses). Adoptée, elle a pu se constituer une vie normale et a trouvé un mari. Ils ont à leur tour adopté un enfant, Simon, et ils ont racheté l’ancien orphelinat de Laura ; le film débute quand ils s’y installent pour y faire un lieu d’accueil d’enfants ayant des besoins particuliers. Simon joue beaucoup avec ses « amis invisibles », en particulier les nouveaux qu’il se fait en arrivant dans cette demeure. Lorsque Simon disparaît, le couple va partir dans une recherche qui les mènera très loin, vers les sombres secrets que dissimule la demeure.
L’Orphelinat est un film très efficace. Il distille une très bonne tension et un suspens croissant. Même si on peut se douter de la direction générale des révélations, celles-ci ont malgré tout leur petit lot de surprises. La demeure pose un décor parfait, et toute la réalisation travaille à cette ambiance angoissante. En plus, le film se permet des incursions très juste dans la psychologie des personnages, en particulier au travers du fil rouge Peter Pan. Et puis il y a ce final tendu et fort émouvant.
Des acteurs convaincants, des décors réussis, une photographie et des cadrages de qualité, un scénario de bonne facture, une bande son au diapason… L’Oprhelinat a tout pour plaire.
Mr Peabody et Sherman
Un dimanche pluvieux et c’est toute la famille qui se rend au cinéma, pour aller voir un film qui n’a pas de restriction d’âge (parce qu’il y a quand même la petiote). On est donc allés voir ce Mr Peabody et Sherman dont la bande-annonce me faisait pas mal de l’œil je dois dire (tiré d’une série animée d’il y a belle lurette que je ne connais pas du tout).
On se retrouve à suivre Mr Peabody, un chien ; mais pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de l’un des êtres les plus intelligents que la Terre ait jamais porté. Féru de toutes les sciences, artiste et sportif accompli, malin et tout, Mr Peabody va être confronté à un nouveau défi puisqu’il décide d’adopter un enfant trouvé dans la rue : Sherman. Et pour lui faire découvrir toutes les merveilles du monde, Mr Peabody a créé une machine à voyager dans le temps, leur permettant ainsi des rencontres complètement improbables. C’est lorsque Sherman arrive à l’école que tout se complique. Il s’embrouille avec une fille et Mr Peabody invite celle-ci et ses parents pour un repas à la maison afin d’aplanir les soucis. Malgré l’interdiction formelle, Sherman va montrer la machine à la fille, qui restera coincée dans une époque historique. le père et le fils vont donc reprendre la machine pour aller la secourir, ce qui va entraîner de nombreuses péripéties à tout plein de lieux/moments de l’historie, tous revisités de manière aussi délirante que ce scénario peut le laisser supposer. On se trouve donc là face à un véritable trip mêlant dans tous les sens des bouts d’histoire marquants pour en faire une série de gags ; pas de volonté de réalisme ou de quoi que ce soit d’autre, aucune prétention à la justesse historique. Continuer la lecture de Mr Peabody et Sherman