Je suis habituellement pas convaincu par Vigousse, le journal satyrique de notre chère Romandie. Mais là, grâce à Alias, j’ai trouvé une de leurs couv absolument d’enfer…
Je dois dire que j’ai bien ri. Mais au-delà ce ça, ce n’est pas le bon moyen pour lutter contre l’initiative scandaleuse du renvoi des étrangers criminels. Encore une fois, l’UDC jouera son rôle de victime à qui on ne donne pas la liberté d’expression et que l’on attaque sur tous les fronts… sauf le bon. On va se focaliser sur l’aspect scandaleux et outrageant de leurs affiches volontairement ultra-provoc, en oubliant de réellement débattre (cf les minarets ou d’autres sujets). Que les partisans du non fassent d’abord campagne sur l’injustice de la chose, la double peine et tout ça, et on verra si on peut avoir un vrai débat.
Et en passant je note l’affiche en cours des Jeunes Socialistes Neuchâtelois qui est très sympa aussi dans la même lignée (mais là j’arrive pas à la trouver).
Puisque l’on est dans les films qui ne se prennent pas au sérieux et qui reprennent les canons d’un genre (cf le billet juste avant sur Hot Fuzz), voici venir Kick Ass, un film de super-héros avec un pas super-héros dans le rôle-titre du héros. En fait ce personnage c’est Dave Lizewski, un ado à lunettes, mal dans sa peau, renfermé, looser, amateur de comics mais même pas hardcore gamer ni même drôle, n’ayant rien pour lui. Sauf sa passion des comics, qui le mène à se demander pourquoi personne, dans les millions d’amateurs de comics, n’a eu un jour envie de jouer au super-héros pour de vrai ; et cela au-delà du manque de super-pouvoirs. Poussant sa réflexion jusqu’au bout, il se bidouille un costume moulant de super-héros et va battre le pavé à la recherche de délinquants à bastonner. Sauf qu’il n’en a pas l’étoffe ni les compétences et va donc légèrement s’en prendre plein la gueule.Le hasard va cependant le faire monter en première ligne dans les médias et connaître sous le nom qu’il s’est choisit : Kick Ass!
Mais cette histoire va le mener à rencontrer d’autres super-héros, à savoir Hit Girl et Big Daddy. Mais aussi le mystérieux Red Mist. Le tout au milieu de tueurs de la mafia locale.
Après le fabuleux Shaun of the Dead, la bande de fous furieux à l’origine du truc ont remis le couvert pour le génial Hot Fuzz que j’ai enfin eu le temps de voir. Exit les zombies ; cette fois, la cible de nos anglais à la masse ce sont les blockbusters d’action hollywoodiens, cités d’ailleurs par tonnes tout au long du film (et même sur l’affiche ci-contre), et en particulier Point Break et Bad Boys 2. C’est donc toujours Edgar Wright à la camera. Cette fois, il nous narre les aventures de Nicholas Angel (interprété par Simon Pegg, le Shaun de Shaun of the Dead) ; Nicholas est le meilleur flic de Londres, une brute aussi bien en criminalistique qu’en baston ou en course, un homme de terrain hors pair dont le taux d’arrestation est de très loin le plus élevé de la capitale, le genre de gars dont la relation amoureuse casse parce qu’il ne pense qu’à son boulot. Afin de rendre ses collègues londoniens moins ridicules et de couper court aux comparaisons, ses supérieurs l’envoient à Sandford, le village le plus peinard d’Angleterre avec le plus bas taux de criminalité puisqu’il ne s’y passe jamais rien. A son grand désespoir donc, Nicholas s’y installe et découvre la pénible routine de ce bled perdu mais rempli de personnalités fort sympathiques au demeurant, entre autres l’agent de police Danny Butterman (interprété par Nick Frost, le Ed de Shaun of the Dead, quand je vous dis que c’est la même équipe) qui deviendra son ami. Le boulot le plus difficile confié à Nicholas sera de retrouver un cygne fugueur.
Grande première pour ce blog, la critique d’un jeu pour l’iphone ; en même temps, ça allait bien arriver, et ce ne sera pas le dernier. On commence donc avec le fabuleusement addictif et bourré d’humour Angry Birds, de chez Rovio. Le jeu se base sur une idée toute simple. Les cochons ont dérobé les œufs des oiseaux pour se faire de délicieuses omelettes. Les oiseaux sont furax et décident de tout mettre en œuvre pour les récupérer en niquant leur face aux cochons.