Archives par mot-clé : jeu

Pix

Allez hop, un petit mot sur Pix, un jeu qui mérite pas mal d’attention, écrit par David Franck et Laurent Escoffier, et édité chez Gameworks. C’est pour 4 à 9 joueurs, dès 8 ans et on nous annonce des parties de 30-40 minutes. On est là dans le jeu familial simple, accessible, et surtout plein de bonne humeur. Du genre party-game ou jeu d’ambiance qui déride les zygomatiques. Pix c’est aussi un jeu de dessin, mais dans la veine moderne, c’est-à-dire où tout le monde s’amuse et a ses chances, quelles que soient ses compétences en dessin. Eh oui, Pix ne vous demande pas de bien dessiner ; il ne vous met même pas de crayon, stylo ou feutre dans la main. Il vous demande de représenter un mot sur une grille de 9 par 9 carrés avec de petits carrés noirs qui seront donc comme des pixels. Eh oui, un retour au bon vieux temps des designs informatiques ultra-pixellisés, de la basse résolution ; ou alors un surf sur la vague hype du pixel-art. Avec 20 pixels à disposition (plus un pixel rouge et une petite flèche), pas évident de représenter des termes assez complexes (les pixels adhérent magnétiquement aux plaquettes). Et c’est là que l’imagination va prendre le pas sur la compétence de dessin. Il va en falloir de l’inventivité. Continuer la lecture de Pix

Shadows of Esteren

Quelle bonne surprise hier en ouvrant ma boîte aux lettres que d’y découvrir mon exemplaire d’auteur de Shadows of Esteren, la version en anglais des Ombres d’Esteren, l’un de mes bébés en jeu de rôles. Même si je n’y travaille plus depuis un moment (pour différentes raisons), j’y ai quand même mis énormément de temps et d’énergie, et cela fait toujours plaisir de voir un produit auquel on a contribué faire ainsi son petit bonhomme de chemin, surtout à l’étranger ; ce n’est pas toujours évident pour un produit frenchie de s’imposer de l’autre côté de la flaque d’eau.

Voilà, c’était ma petite minute de contentement d’ego…

Je félicite au passage toute l’équipe qui travaille toujours d’arrache-pied sur la gamme et qui offre ainsi au public un jeu de qualité. Non seulement beau et d’une qualité graphique à couper le souffle, mais aussi solide, profond, bien construit, et qui donne envie de jouer. Bon, OK je ne suis pas super objectif sur le sujet, mais franchement ce jeu est assez une réussite je trouve.

 

Bioshock

Et voilà, dans le thème du rattrapage sur les classiques, j’ai enfin joué Bioshock. Ou plutôt j’ai enfin vraiment joué Bioshock. je l’avais tenté il y a quelques temps sur mon PC, mais les performances peu trépidantes de ce dernier ainsi que mon manque de temps m’avaient refroidi. Du coup, quand je l’ai trouvé à vil prix sur xBox, j’ai craqué. Grand bien m’en a pris, parce que je dois dire que c’est une petite merveille. Il repose sur la base très classique d’un FPS avec une grosse dose d’aventure. Bien que pas tout jeune et donc graphiquement pas au niveau des réalisations actuelles, il compense par un scénario bien foutu, une mise en scène superbe, un décor et un worldbuilding magnifiques, des possibilités géniales et une ambiance fabuleuse.

On est en 1960. Et notre personnage est dans un avion qui s’abîme en pleine mer. On parvient à nager jusqu’à un ilot duquel part un véhicule sous-marin qui nous permet de descendre… et de découvrir une ville sous-marine. Rapture qu’elle s’appelle. On découvrira très vite les premiers trucs officiels au sujet de cette cité magnifique mais complètement décadente construite par un richissime fou voulant créer sa propre zone de liberté loin des géants qui se disputent le monde pendant la la Guerre Froide. Rapture a vécu, Rapture est abandonnée, Rapture est livrée aux errances de fous furieux et en général dangereux. Rapture était aussi le lieu d’expérimentations et de développements génétiques au-delà de tout ce que l’on a pu connaître. Très vite, le personnage en profitera et on se baladera donc avec une arme et un pouvoir spécial utilisables. Tout au long du jeu, de nouvelles armes et de nouvelles améliorations génétiques vont permettre d’augmenter les capacités de notre personnage ; les armes sont également personnalisables et modifiables. Et le choix de modifications génétiques permet là aussi de customiser son personnage. Le tout dans une ambiance sombre, parfois glauque, dure, étouffante, éprouvante. Continuer la lecture de Bioshock

6 qui prend!

Pendant cette semaine de vacances, j’ai eu l’occasion de tester le fameux 6 qui prend!, un jeu assez connu mais que je n’avais jamais eu entre les pattes encore. Et bien c’est du très bon, fort sympathique. Pas du jeu prise de tête, un truc plutôt court et fun. Genre familial, mais pas pour tous petits non plus ; il faut quand même maîtriser les nombres jusqu’à 104 et pouvoir vaguement estimer ce que vont jouer les autres. Disons que mon fils de 9 ans, gros habitué de jeu, y a trouvé son bonheur lui aussi.

Le jeu se compose donc d’un paquet de 104 cartes numérotées de 1 à 104. Chacune comporte un certain nombre de têtes de bœufs dessinées à son sommet ; en général 1, mais jusqu’à bien plus pour les cartes multiples de 5 et les multiples de 11. Le but du jeu va être de poser les 10 cartes reçues en début de partie tout en ramassant le moins possible de têtes de bœufs. Oui mais voilà, on ne les pose évidemment pas n’importe comment. Ben non, ce serait trop facile. Alors comment qu’on fait donc? Continuer la lecture de 6 qui prend!