Dans le genre des gars qui s’auto-proclament super-héros sans en avoir les pouvoirs, j’avais beaucoup aimé Kick Ass. ben en fait, Kick Ass est la version édulcorée et clean de Super. Ici le héros est encore plus looser, ça saigne encore plus, y’a même rien pour rattraper le coup, notre en fait anti-héros n’agissant même plus pour le bien commun. C’est du méchant, du dur, et du politiquement pas correct du tout. Frank Darbo est un looser à la vie plate et misérable, ennuyeuse, ce type est ennuyeux en fait. Sa femme le plaque pour un dealer proprio d’un strpi-club. Et notre Frank déprime. Dans ses hallucinations, il va rencontrer un personnage de télévision, le superhéros charismatique Holy Avenger (magnifique Nathan Fillion), et de là se lancer dans la carrière de super-héros. Comme il n’y connaît pas grand-chose, il va chercher l’info dans un magasin de comics avant de se fabriquer un costume et de planquer pendant des plombes, attendant que quelque chose se passe. Il s’en prendra à de petits criminels de rue avec sa monstrueuse clé à molette, de manière bien sauvage et brutale, passant aux yeux des divers publics pour un psychopathe ou pour un héros. Au cours de sa tentative pour récupérer sa femme, il va se retrouver à faire équipe avec Boltie, une gamine complètement barrée qui le suivra aveuglément. Le délire meurtrier de Frank va le mener bien plus loin qu’il n’aurait jamais pensé aller. On se retrouve dans une ambiance sordide et malsaine. Continuer la lecture de Super
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The Dark Knight Rises
Il ne m’a pas semblé que cela durait 2h45, tellement ce troisième voyage dans le Gotham version Nolan a été une grosse claque. Clôture de la trilogie du reboot de Batman, The Dark Knight Rises est une grosse réussite. Waow! Bien sûr, on lui trouvera quelques défauts, mais ce film dantesque est juste énorme et met ainsi un terme de fort belle manière à cette vision de l’homme chauve-souris. Une fin assumée oui, Nolan ayant assuré qu’il n’y aurait pas de suite et Bale promettant avoir posé pour de bon le costume noir. Une fin sans compromis, dure, poignante, mêlant l’émotion et l’action comme dans les deux épisodes précédents. Et comme les deux autres, celui-ci a sa saveur propre, son ambiance particulière son identité qui en fait un film à part.
On nous plonge dans un Gotham où tout va bien. Feu le procureur Harvey Dent ayant lancé le nettoyage de la ville, la criminalité a fortement chuté, les édiles louent encore ce chevalier blanc qui a redonné une façade chatoyante à leur cité. Même Gordon, vieilli, héros de la guerre contre le crime, mais au courant de la vérité, entretient le mensonge. Ce mensonge qui a conclu The Dark Knight en mettant sur le dos de Batman les crimes de Double Face. On est huit ans après cet événement, et Batman a disparu ; Gotham n’a plus besoin de lui, et il avait annoncé se retirer le jour où ce serait le cas, il s’est mis à la retraite. Mais Bruce Wayne n’en a pas retrouvé une vraie vie pour autant. Il vit reclus dans son manoir sans voir personne, vieillissant, amoindri par ses multiples blessures. La perte de Rachel a achevé ce qu’il restait d’espoir en lui. Bruce Wayne est un homme abattu qui attend la mort. C’est l’arrivée du criminel international particulièrement redouté Bane qui va le faire remonter sur les planches. Quand Gordon se retrouve à l’hôpital pour s’être intéressé de trop près à tout cela, sous l’insistance d’un jeune officier de police prometteur, Wayne va rempiler. Affaibli, il va souffrir face à ce nouvel adversaire particulièrement puissant, aussi intelligent que fort physiquement, ayant subi un entraînement intensif et ne redoutant rien. Mais Batman va renaître de ses cendres pour défendre Gotham face au plus terrible danger qu’elle ait connu, à savoir ses propres démons internes, volontairement libérés par Bane. Continuer la lecture de The Dark Knight Rises
The Amazing Spiderman
On pourrait blablater des plombes sur les raisons valables ou pas des reboots en cinéma, des licences qu’il faut absolument rentabiliser, y compris quand réalisateur et acteur ne sont plus de la partie. Mais là n’est pas le but. On va juste parler de ce reboot-ci, celui de Spiderman. Sam Raimi nous avait fait trois films certes sympathiques (surtout le premier) mais pas non plus transcendants. Faut dire qu’avec des Watchmen, Avengers ou les Batman de Nolan par exemple, on devient difficiles sur ce que l’on attend de films de super-héros. Et ce Amazing Spiderman n’est pas au niveau de ces exemples. Pas que ce soit un mauvais film, c’est un très bon divertissement, du blockbuster pop-corn fort sympathique avec des effets spéciaux qui envoient du bois et au final un résultat agréable. On en prend plein les yeux, on ne s’explose pas le crâne avec un scénario trop complexe, on a de très bons plans, des scènes d’actions solides, du teenage-movie pour attirer le public, de l’amourette avec du dilemme pour tirer les larmes des cœurs sensibles, un peu de skate pour faire djeunz, de l’humour, bref tout ce qu’il faut pour que la sauce prenne et que le film soit un succès. Il faut dire que le réalisateur Marc Webb en est à son premier gros blockbuster, provenant du monde du clip vidéo ; et cette origine se ressent au-travers justement de l’aspect djeunz et nerveux du film.
The Avengers
BAAAMM!!! Ah ouais voilà, ça y est, je viens de prendre une très grosse baffe. Mais quel bonheur! pas loin du geekasm là! Ben ouais j’ai été voir le très attendu The Avengers au cinéma et c’est assez une tuerie, il faut le dire. Les Avengers, c’est une équipe composée de divers super-héros regroupés. Bien qu’ayant lu pas mal de comics de leurs aventures séparées, je ne crois pas avoir lu directement les aventures du groupe. Donc vous ne trouverez pas ici de comparaison, ni de remarques sur la période Avengers à laquelle on fait référence, etc. Je ne vais traiter que le film et vous dire tout le bien que j’en pense. Avant d’aller plus loin, rappelons qu’il s’agit d’un film de super-héros, avec plusieurs héros, et qu’on est donc dans le pas réaliste, dans le truc énorme, dans le truc qui ne se veut pas psychologiquement trop subtil et dans la débauche d’effets spéciaux. Amateurs purs de drames psychologiques pointus, passez votre chemin. Pour les autres, The Avengers est un putain de bon blockbuster. On reprend donc nos héros des films précédents, à savoir Iron man, Hulk, Thor, Captain America, La veuve Noire ou Hawkeye (ces deux derniers ayant fait de plus ou moins longues apparitions mais sans avoir de films à eux) ; et on les regroupe pour faire face à une terrible menace qui met en péril la survie de l’espèce humaine toute entière. Ben ouais, on reprend les héros des films précédents qui, avec tous leurs avantages et leurs quelques défauts, font finalement un peu légers et constituent en fait de belles introductions pour le véritable monument des Avengers. Oui, 5 films pour en introduire un autre. Est-il possible de voir les Avengers sans avoir visionné les autres? Bien sûr, mais on y perdra beaucoup. Continuer la lecture de The Avengers