Bon ben voilà, ça y est, l’UDC a encore gagné… Seul contre tous… Toujours en inventant de nouveaux problèmes et en proposant de fausses solutions qui ne vont pas résoudre les choses, le tout sur fond d’argumentaire au ras des pâquerettes et de provoc parfaitement assumée. Si vous avez un tout petit peu suivi mon blog ces derniers temps, vous devez avoir compte que je suis totalement contre ce renvoi automatique des criminels étrangers… Aujourd’hui la Justice a souffert en Suisse. En fait elle est au tapis et a joliment morflé, pas sûr qu’elle s’en relèvera tranquillement. Je sais pas pour vous, mais de mon point de vue la Justice n’est juste que si elle traite tout le monde sur un pied d’égalité. Maintenant en Suisse, pour un même délit dans le même contexte, vous ne serez pas traités de manière identique selon que vous soyez citoyen avec passeport à croix blanche ou pas. Vous n’êtes pas d’ici? Et bien souffrez davantage! Waow, belle mentalité!
Archives mensuelles : novembre 2010
Metropop 2010
Et voilà, j’ai laissé passer quelques jours, histoire de digérer la vague sonore qui m’a tout retourné avec ce concert énorme de fin de Metropop. Que c’était bon! Ben ouais, le Metropop… Un « petit » festival au cœur de Lausanne (la superbe salle Métropole, toujours aussi sympa) qui fêtait cette année son dixième anniversaire. Ca me rajeunit pas tout ça, vu que j’y avais bossé pendant les 4 premières éditions ; puis la vie et ses aléas ne m’en ont plus guère laissé le temps. Mais globalement c’est toujours la même bande de potes qui gère le truc, de ceux qui étaient venus me voir à l’époque en me demandant si ça me disait de bosser sur un festival avec tout plein de groupes trop cools ; comment résister? Bref, après plusieurs années où on n’avait pas réussi à s’organiser pour y aller, on y a fait un passage cette année. Quel bonheur! Au programme, deux très bonnes révélations et une confirmation particulièrement sonore. Petit retour sur cette très bonne soirée musicale… Et retrouvez les photos sur le site du festival…
The Curious Case of Benjamin Button
Etrange film que ce Benjamin Button… Prenant, émouvant, avec sa dose de fantastique inexpliqué… David Fincher a réalisé là un film à part, situé entre la fresque d’une période historique et la love story impossible et destinée à mal se terminer. Alors c’est certain, Fincher n’a pas l’habitude des films trop faciles (The Game, Fight Club, Seven, par exemple) mais là on sort carrément des registres. On n’est pas devant un film avec une action bien établie et les habituels gentils et méchants de l’histoire. Ici on est face à un homme, et à sa découverte du monde.
Benjamin Button est né vieux en 1918. Nouveau-né, il a les maladies et les caractéristiques d’un homme de 85 ans. Abandonné par son père (veuf), Benjamin est repris sous l’aile d’une aide soignante s’occupant de personnes âgées dans un home. Et sa vie va défiler, il va découvrir le monde alors que son corps rajeunit. Le film suit sa vie mouvementée jusqu’à sa mort, bien des années plus tard, sous la forme d’un nourrisson. Jamais, pas une seule fois, ne sera expliqué le pourquoi de cette part de fantastique, cet aspect irréel du corps né vieux qui rajeunit. Et ce mystère participe grandement au charme du film d’ailleurs…
Bubba Ho-Tep
Dans le genre « le dealer du scénariste lui fournit des trucs vraiment illégaux », je vais vous parler du film Bubba Ho-Tep. Y’a des trucs un peu OVNI comme ça qui m’arrivent entre les pattes après en avoir entendu causer sur le net (souvent sur des forums de rôlistes tordus, ces deux derniers mots ne formant pas un pléonasme). ALors ici, qu’est-ce qu’on a? La grande nouvelle, c’est qu’Elvis est vivant.Si, le vrai Elvis, on le croyait mort mais c’était pas lui. Lui, e King, le vrai, il est dans une maison de retraite du fin fond du Texas. Il est vieux, cheveux gris, gros, a besoin d’un déambulateur, et vit ses journées comme dans un rêve en décalage complet. Les rares personnes à qui il se lient finissent par mourir (c’est l’âge). Sauf l’autre vieux black là qui se prend pour JFK (oui, il est black, c’est parce qu’on l’a teint). Ils sont super potes. Et leurs liens se resserrent quand ils découvrent qu’une ancienne momie égyptienne est revenue d’entre les morts et erre parmi les vivants en semant la mort sur son passage. Et les deux papys vont unir leurs forces séniles afin de lutter contre cette incarnation des forces du mal et sauver leurs âmes ainsi que celles des autres résidents… Quand je vous disais que c’était vachement balaise, les trucs du dealer du scénariste.