Alors là il faut dire que NBC (la chaîne) et Bryan Fuller (créateur de la série) ont de sacrées bollocks. Adapter Hannibal, il faut oser. Ce monument de la littérature et du cinéma, en particulier avec le Silence des Agneaux, place la barre très très haut. Il y a tellement de fans, le film a tellement marqué, qu’il y a dès lors une très grosse pression et des attentes très importantes. Mission accomplie. La série est une merveille. Elle prend les choses très tôt en fait.
On y trouve l’agent du FBI jack Crawford (celui-là même qui enverra Clarice Starling vers Lecter dans sa cellule) enquêtant sur des meurtres assez gores et qui va aller chercher l’aide d’un agent spécial un peu particulier, Will Graham ; ce dernier a une empathie étonnante avec les tueurs et arrive parfaitement bien, sur une scène de crime, à se mettre dans la peau du coupable pour tenter de le comprendre et donc de dresser son profil. On va lui adjoindre l’aide du docteur Hannibal Lecter, psychiatre renommé, aussi bien pour comprendre le meurtrier que pour le soutenir car ce que vit Graham n’est pas évident. La série va suivre l’évolution de leur relation. Au fil de meurtres violents et de la poursuite d’un serial killer, Graham va s’enfoncer dans les esprits de psychopathes particulièrement cruels, tandis que Lecter guidera ses pas. Autour d’eux, les coéquipiers de Graham, Crawford, une amie psychiatre, la fille d’un tueur, et d’autres, forment une galerie de personnages qui vont participer à cette folle descente en enfer. Continuer la lecture de Hannibal- saison 01
Le trio avec Edgar Wright derrière la caméra et le duo Simon pegg/Nick Frost devant a donné de très grands moments, à savoir
Quand Danny Boyle fait de la SF, ça donne évidemment quelque chose de bien. Il nous embarque en 2057, alors que le soleil se meurt. Il va s’éteindre, menaçant ainsi toute vie sur Terre. Bien décidée à se sauver les miches, l’Humanité réussit pour une fois à se bouger le cul et tous ensemble les pays vont envoyer une mission vers le soleil, Icarus, avec une bombe permettant théoriquement de redémarrer l’astre. Voilà 7 ans que l’on a perdu tout contact avec Icarus et la mission est un échec. Icarus 2 prend donc le relais, embarquant tout le stock de matières fissibles de la planète ainsi qu’un équipage de 8 astronautes, dont le créateur de la bombe. Ils n’ont pas droit à l’erreur. L’enfermement, la claustrophobie, la pression de la réussite, la vie cloitrée en petit groupe, tout va se combiner pour taper sur le ciboulot de nos 8 astronautes. Surtout lorsqu’ils vont capter un signal de la part d’Icarus 1. Et là ça va réellement partir en couille. On ne va pas s’étendre sur la plausibilité scientifique de l’extinction du soleil ou du voyage vers l’astre ou encore d’une bomber permettant de le relancer tel un défibrillateur XXL. Mais par contre c’est un film de qualité, prenant et tendu comme la corde d’un arc.
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