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La Légende de Korra – livre 1

avatar-the-legend-of-korraJe vous avais déjà clamé mon amour pour la superbe série animée Avatar – Le dernier maître de l’air. Succès aidant, une suite avait été annoncée. Tout d’abord prévue pour une saison de 12 épisodes, cette suite a été prolongée en 4 livres. On a donc regardé en famille le premier livre de La Légende de Korra… et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est vraiment de la balle. Sans se prélasser dans la facilité de reprendre telles quelles toutes les ficelles de la première série, les créateurs ont monté quelque chose de nouveau, d’encore plus mature (pour une série jeunesse) dans le même univers à la profondeur époustouflante.

Nous sommes 70 ans après les événements de la première série. L’avatar Aang est mort après une vie bien remplie, entre autres après avoir fondé la Cité de la République, une immense ville prévue pour être le lieu de rencontre ultime et le lieu de bien-être parfait. Nous rencontrons Korra, le nouvel avatar, une jeune fille de la tribu de l’eau, une ado au caractère bien trempé, pas tellement dans le genre de Aang, et qui doit encore apprendre la maîtrise de l’air. Pour ce faire, elle suivra jusqu’à la Cité de la République le seul maître de l’air, le fils d’Aang. Sur place, elle découvrira rapidement que de nombreuses magouilles ternissent le vernis de perfection que Aang voulait donner à la ville. Elle va aussi se faire des amis… et des ennemis, le tout au sein d’une intrigue bien tordue et pleine de rebondissements qui se conclut en 12 épisodes.

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Madagascar 3

Après un premier épisode fort sympathique et un deuxième que j’ai trouvé plus faible, les animaux barrés de Madagascar reviennent pour un trip encore plus fou. On retrouve nos compères en Afrique, vivant tranquillement là. Mais les singes et les pingouins ont décidé de s’en aller après avoir réparé l’avion et d’aller s’amuser en Europe, pour revenir plus tard chercher les autres. Mais bon, les quatre compères de base ne veulent plus patienter et rejoignent les autres à Monte-Carlo, au casino (avec toujours King Julian et sa cour). Le décor est posé rapidement, la transition jusque là est victime d’une ellipse magistrale, parce que après tout on s’en fout. Les scénaristes avaient une idée en tête, ça se passait en Europe et la manière d’y arriver passe au second plan. Et c’est là que le délire commence. Ayant réuni du fric au casino, notre troupe va acheter un cirque itinérant et voyager à travers l’Europe pour rencontrer le producteur américain leur permettant de retrouver New-York. Cette base est le prétexte a une galerie de personnages complètement hallucinants et à des scènes délirantes. Je sais pas ce qu’ils fument les gars qui se sont occupés de ce film, mais c’est de la forte. On vire dans le délire absolu, parfois complètement absurde, improbable, et c’est vachement fun.

Je ne vais pas revenir sur les personnages classiques et bien connus déjà, mais la galerie ajoutée ici est grandiose. Il y a le tigre russe magistral et imposant au lourd secret. L’otarie italienne. Les petits chiens qui sont des gros durs. L’ourse et son historie d’amour absolument grandiose. Et au summum la flique française de la brigade animalière. Et d’autres encore.

Le tout est soutenu par des clins d’œils, des références, et nombre de gags. Mais surtout du bon pétage de plomb. Les spectacles du cirque en particulier partent dans tous les sens.

Ne cherchons pas ici la logique ou un scénario qui se tiendrait, et amusons-nous avec ce délire.

Ernest et Célestine

Petite virée ciné avec les deux gnomes pour aller voir Ernest et Célestine, le film d’animation trognon tiré des magnifiques livres pour enfants du même titre (si vous ne connaissez pas, courez dans votre librairie y jeter un œil). Ben c’était vachement bien! Les livres racontent les aventures de ces deux êtres unis par une très solide amitié, le gros ours Ernest et la petite souris Célestine, tous deux un peu en décalage avec les leurs, avec leur société. On retrouve l’ambiance si douce et gentille des livres. Le film est vraiment adapté aux petits, pour peu qu’ils aient quand même l’âge de tenir sa durée assis sur un siège de cinéma. Mais c’est vraiment la bonne occasion pour une première séance.

Le film nous raconte la rencontre entre ces deux êtres, chacun rejeté par la société dans laquelle on attend qu’il vive. Deux parias qui vont se rapprocher et développer une amitié plus forte que tout. Humour, émotion, même action, tout y est. On joue sur un ton décalé, on nous parle de tolérance, d’ouverture, de regard sur l’autre, d’acceptation, de vivre sa vie, des préjugés. C’est beau, c’est touchant.

L’animation reprend complètement le style visuel des livres, avec la même patte graphique et la même douceur. Le tout soutenu par des voies très bien posées et une musique complètement adaptée.

Ce film est un petit bijou d’animation pour les petits. Et il pourra toucher tout le monde. Un très beau morceau de cinéma. bravo!

Le Lorax

Un film tous publics ce week-end pour la première séance cinéma de la petite : Le Lorax. Gentillet, joli, tranquille, ce film est agréable et roule sur un bon fond, celui de la petite fable écologique qui va bien. L’histoire commence à Thneedville, une ville enfermée derrière ses murs, sans rien de naturel, où tout est artificiel, plastique ou métal, y compris les arbres aux branches desquels on trouve des ampoules pour faire de la lumière. Cela va même très loin puisque l’air n’est pas très pur et que de l’air pur est vendu en bouteille aux habitants par le richissime O’Hare. Afin de plaire à la belle de son cœur, le jeune Ted va sortir de la ville dans l’espoir de lui ramener un arbre, un vrai, qui pousse et grandit. Dans la désolation sans plantes qui règne à l’extérieur, il va rencontrer le Gash-pilleur, un homme vivant reclus dans sa bicoque et qui s’annonce comme le responsable de la destruction de tous les arbres. Par un jeu de flashbacks, il va raconter à Ted comment cette horreur est arrivée, malgré l’intervention du Lorax, une étrange créature tentant de défendre les arbres.

Le film est joli tout plein, avec de belles images, de belles couleurs, de mignons animaux, des personnages attachants, une morale, et un happy end. Parfaitement regardable par un très jeune public, ce dernier ne comprendra sans doute pas tout ; le système des flashbacks rend le tout un peu ardu pour eux (ce qui est le cas de ma fille). Reste un moment fort sympathique au cinéma en famille… Continuer la lecture de Le Lorax