Archives par mot-clé : culture

Gone is Gone

goneisgoneEt hop, encore un de ces « super-groupes » monté par des membres de divers groupes que j’aime plutôt bien. Dans Gone is Gone, on a des gens de Mastodont, Queens of the Stone Age ou encore At the Drive-In. Il y a pire comme pedigree. Bien évidemment du coup on sait qu’on ne va pas avoir affaire à de la pop sautillante bucolique ou à du raggamuffin afro-beat. Par contre tout n’est pas aussi lourd qu’on ne pourrait le présager sur ce premier album éponyme de huit titres que ça fait du bien par où ça passe.

Bon, dès le titre d’ouverture, Violescent, on sait un peu dans quelle cour de récré on va jouer avec un son lourd et puissant aux riffs acérés. C’est du rock, puissant, plein de distorsion et à la rythmique impeccable. On enchaîne avec un Starlight qui démontre justement les autres possibilités du groupe, un titre lent, d’ambiance éthérée, en particulier sur les couplets. Stolen from Me, One Divided, Praying from the Danger ou This Chapter sont emplis d’énergie, d’une belle puissance maîtrisée. De leur côté, Character et Reced and Enter renforcent le côté onirique et envoûtant, les phases plus calmes aussi. On trouve dans certains titres des sonorités étranges, des phases musicales réellement surprenantes, un son envoûtant.

Gone is Gone est un de ces groupes avec des gens qui se retrouvent entre leurs autres projets, des gens souvent bien occupés qui sont là par envie de faire autre chose, motivés par un fort lien musical, souvent par amitié aussi. Mais ce sont justement des gens qui ont autre chose sur le feu souvent, et du coup je ne sais pas s’il y aura une suite à cet album. The Dead Weather en est à trois albums alors que l’on attend toujours une suite pour Them Crooked Vultures par exemple ; difficile de savoir si les membres du groupe auront donc le temps de remettre l’ouvrage sur le métier. Mais ça en vaudrait la peine car j’aime beaucoup cette première galette que je vous conseille.

 

Pixies – Head Carrier

pixies-head-carrierAh les Pixies… J’ai peu été bercé par leur grande époque et je ne les ai découverts que sur le tard, malheureusement. Mais j’ai été scotché assez rapidement. Il faut dire que quasi tous les groupes que j’aime citent les Pixies comme influence plus ou moins directe (ou se réfèrent à des groupes qui, eux, citent les Pixies). Sans avoir autant été sur le devant de la scène que nombre de groupes qui les ont suivis, les Pixies ont ouvert la voie. Ils sont un monument dans l’histoire du rock, ils ont marqué leur époque et restent une référence. Ils ont splitté en 93 mais se sont reformés en 2004 ; avec plus ou moins de réussite, et finalement un grand clash avec le départ de la mythique Kim Deal. Elle a été remplacée au pied levé pour un album, Indie Cindy, fort sympathique. Mais c’est avec ce Head Carrier que les Pixies ont vraiment intégré un nouveau membre à la 4 cordes et aux chœurs. C’est donc un grand groupe qui revient, et du coup les attentes sont nombreuses. Continuer la lecture de Pixies – Head Carrier

Numerik Games 2016

mog_redaction_2016-08-24_14-07-41Ben voilà, je me devais quand même de faire un retour sur cette première édition des Numerik Games à Yverdon, festival dédié à la culture numérique sous toutes ses formes (ou presque, ça va tellement vite dans ce domaine que l’on pourrait oublier des trucs). Organisée en collaboration entre La Maison d’Ailleurs, la HEIG et la Ville d’Yverdon (avec tout plein de partenaires), cette manifestation tous publics se déroulait sur trois jours et a permis de découvrir tout plein de choses fort sympathiques. Pas eu le temps de tout voir, évidemment, mais suffisamment pour me faire une bonne idée. Continuer la lecture de Numerik Games 2016

Wolfmother aux Docks

20160823_220418Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais des deux derniers albums en date de Wolfmother, New Crown et Victorious, sans parler de tubes magistraux plus anciens genre Woman ou Joker and the Thief. Un groupe qui déboîte bien et qui me faisait très envie de voir en live. C’est chose faite puisqu’ils étaient l’autre soir aux Docks à Lausanne pour une soirée de riffs, de rock et de fuzz. Miam.

Bon alors il faut bien retenir que ce groupe repose quand même un peu beaucoup énormément sur Andrew Stockdale, chanteur, guitariste, auteur, compositeur et principal musicien de pas mal de pistes sur album. Du coup le monsieur est un peu au centre de l’attention en live. Même s’il ne communique que peu directement avec le public (une ou deux phrases, rien de bien folichon), il établit malgré tout un lien par son plaisir à jouer devant du monde. Son sourire et son énergie sont vraiment des preuves de ce lien de vrai musicien qui prend son pied sur scène.

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