Et voilà, ce week-end j’ai enfin eu l’occasion de tâter ce fameux Time Stories, un jeu de société qui fait pas mal de buzz. Ou plutôt, j’ai eu l’occasion d’en re-tâter car j’avais eu la chance de pouvoir jouer sur le proto en compagnie de Bruno Cathala et sous l’œil scrutateur de Sébastien Pauchon il y a de cela genre 3-4 ans (sur le même scénario mais c’est loin et j’ai une mémoire de chiotte, et en plus on n’avait pas fini le scénario). Bref, maintenant que le jeu est sorti je l’ai emprunté à la ludo et j’ai fait venir deux potes (plus mon fils et moi pour arriver donc à 4 joueurs) et on a passé une longue soirée sur le scénario de la boîte de base : Asylum. Et quand je dis une longue soirée, c’est que ça nous a fait plus de 3 heures pour démêler tout cela (et encore en trichant un chouilla sur la fin, mais j’y reviendrai dans la dernière partie de mon billet vu que ce jeu est comme un bon film, on ne spoile pas). Les cerveaux ont fumé, le scénario est tordu, la réflexion obligatoire. Mais qu’est-ce que c’était bon! Continuer la lecture de T.I.M.E. Stories – Asylum
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Bonne année
C’est avec quelques jours de retard (j’ai été pas mal pris là) que je vous souhaite, chères lectrices et chers lecteurs de ces billets, une très bonne année 2016. Parce que y’a pas de raison. Je suis un gentil, et je vous veux pas de mal. Nan sincèrement je souhaite à tout le monde entier une très bonne année, en particulier quand on voit la direction prise par certains bouts de notre monde et qu’on peut se dire que ça part en cacahuètes : individualisme forcené, fermeture aux autres, dérèglement climatique, guerres, intransigeance, terrorisme, etc. Oui le monde ne va pas tout bien, c’est certain, mais ça ne veut pas dire qu’il faille baisser les bras ; au contraire je pense que ces vœux de bonne année sont le meilleur moyen de se dire que le monde va aussi bien, que l’amitié, l’amour, l’esprit de fête, la générosité, l’engagement, la joie de vivre, tout cela existe aussi et ne doit pas être oublié. Continuer la lecture de Bonne année
La stratégie Ender
Et hop, un retard de rattrapé sur un classique de la SF. Ce bouquin de Orson Scott Card est sorti en 1985 et a été bien mis en lumière par le film sorti il y a 2 ans (que je mets de suite dans ma « to watch list »). On est ici dans un futur lointain mais indéterminé La Terre est surpeuplée, on limite les naissances, et la seule chose qui empêche les différentes nations de se sauteur à la gorge, c’est la menace des Doryphores, une espèce extraterrestre que l’on a déjà réussie à maintenir éloignée lors de guerres précédentes. Mais leur prochaine invasion est semble-t-il proche. Et malgré les progrès technologies de l’Humanité, les Doryphores sont bien partis pour exploser complètement notre espèce par leur énorme avantage surnuméraire. On cherche alors sur Terre les enfants les plus intelligents pour les former au plus vite au combat et à la direction de troupes armées afin de débusquer le stratège ultime qui permettrait une victoire de l’Humanité sur les Doryphores. C’est dans ce contexte que le jeune Ender Wiggin est envoyé à l’Ecole de guerre, porteur de nombreux espoirs. Avec son arrivée se met en place un plan sans éthique ni morale dont le seul but est de faire ressortir toutes les capacités d’Ender pour mettre un terme définitif à la menace extra-terrestre.
Le livre suit l’évolution d’Ender là-dedans, un enfant aux réflexions d’adulte, un enfant qui peut humilier la plupart des adultes avec son intelligence et sa capacité de raisonnement hors pair, avec sa rapidité d’esprit hors du commun. Il voit très vite que tout cela va plus loin que ce que l’on veut lui faire croire, qu’il est mis dans des situations différentes des autres. Mais il va suivre le programme, s’attaquer aux jeux et simulation de guerre qu’on lui propose. Et en parallèle on suit des discussions entre dirigeants de l’école pour percevoir certains tenants et aboutissants du plan. La fin arrive avec un twist très intéressant et le livre se finit sur un épilogue poignant.
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Mes premiers pas sur le Monde de Yo-Ho
Le Monde de Yo-Ho, c’est le premier jeu que j’ai soutenu par crowdfunding (et le deuxième que je reçois après 10′ to Kill). J’avais craqué parce que je trouvais le concept innovant et très intéressant, et parce que je trouvais que dans l’ensemble ce que faisait les éditions Volumiques était vraiment cool ; ces deux points sont toujours valables d’ailleurs. Je suis donc très content d’enfin recevoir cette très jolie boîte du jeu de pirates qui se joue avec les smartphones comme pions… eh oui.
Le Monde de Yo-Ho se présente sous la forme d’un beau et grand plateau de jeu. Oui, grand. Parce que les cases permettent d’y faire tenir un smartphone posé à plat (jusqu’à la taille de mon modèle, le Samsung S5, en gros). Il représente un archipel avec ses îles, ses ports, ses lieux d’intérêt, ses zones réputées habitées par des monstres, etc. Chaque joueurs installe l’application (Android ou IOs) sur son smartphone et on lance le jeu ; il faut que chacun soit sur le même réseau wifi, avec la possibilité d’utiliser un smartphone pour créer le réseau). Et on lance la partie.
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