Dans la série des « WTF – no brain » qui traînent à la maison, l’autre soir j’ai regardé Abraham Lincoln, chasseur de vampires. Tiré du bouquin éponyme (dont l’auteur a aussi écrit le scénario du long métrage), ce film part de l’idée que le fameux président des Etats-Unis a eu une vie secrète de chasseurs de monstres suceurs de sang et de pourfendeur du Mal. Waow, fallait oser. Dans son enfance, le jeune Abraham est confronté au Mal et aux vampires, mais c’est en voulant se venger des années plus tard qu’il réalise vraiment à quoi il s’attaque. Avec le soutien d’un chasseur de vampires entraîné, il va partir sur la piste des buveurs de sang et tenter d’en éliminer un maximum, jusqu’à ce qu’il se lance dans la brillante carrière politique qu’on lui connaît, mais sans que ses vieux démons arrêtent de le hanter.
Bon ben disons le tout net, ce film ne se prend pas au sérieux, c’est un pur délire aussi bien scénaristique que visuel, qui n’a aucun prétention historique ni plausible. C’est du nawak assumé. Il faut dire que l’on retrouve à la réalisation Timur Bekmambetov, le gars derrière Wanted et Nightwatch entre autres. Du coup les scènes d’action endiablées sont vraiment sympas. Franchement, le coup de la hache de bûcheron comme arme de prédilection, ça change de ce que l’on a l’habitude de voir. Les ralentis, le sang qui gicle, les bastons, tout cela est fort bien réglé et on a droit à quelques moments bien épiques qui ont vraiment de la gueule. Continuer la lecture de Abraham Lincoln, chasseur de vampires
Monstres Academy prend place dans l’univers de Monstres et Compagnie, mais en tant que prequel. Alors évacuons tout de suite un gros problème de raccord entre les deux films ; dans le premier, les deux héros faisaient allusion au fait de se connaître depuis la maternelle, alors qu’ici ils se rencontrent à l’université. Voilà, ça c’est fait. Nous allons donc découvrir le petit Bob Razowski, enfant fluet et rejeté par les autres, en visite avec sa classe chez Monstres et Compagnie, et qui décide de devenir une terreur. Bien des années après, il débarque à l’université des monstres, où il s’inscrit au programme adapté pour l’avenir qu’il se souhaite. Il va vite déchanter, bien incapable de faire peur comparé aux autres. Et puis il y a ce frimeur qui débarque, avec toute la terreur qu’il est capable de libérer en un cri, le fameux Jack Sullivan. C’est par hasard que ces deux vont se rencontrer, se lier, et se retrouver impliqués dans une confrérie de loosers, avec pour ambition de gagner les Jeux de la terreur, une sorte de joute aux diverses épreuves pour déterminer qui pourra continuer sa carrière.
N’étant pas consoleux à l’époque, je n’ai pas vraiment tâté des jeux Silent Hill. Ce qui ne m’empêche pas d’en avoir beaucoup entendu parler et de m’être un peu intéressé à ce dont il retourne. Comme l’adaptation ciné semblait être l’une des rares valables dans le monde du jeu vidéo, je suis allé y jeter un œil pour voir, avec des attentes différentes donc de celles des fans des jeux. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu.
Décidément, James Wan me plaît vraiment bien comme réalisateur. Et ce Insidious en remet une couche. On se retrouve certes avec encore un film de maison hantée et de malédiction par une entité innommable, faisant un fort lien avec le très bon The Conjuring. Mais le film se démarque au film par un traitement très intéressant et une résolution bien différente des problèmes.