Ah ben voilà un bouquin qui m’aura duré longtemps ; je pense avoir rarement mis aussi long pour arriver au bout d’un livre. certes, c’est un gros pavé de plus de 900 pages, mais ce n’est pas un problème en soi. Déjà j’avais mon mémoire en cours, et donc d’autres lectures à faire, ainsi qu’un esprit passablement occupé. Et puis d’autre part il a quand même pas mal de chapitres où il me tombait des mains, ce qui est bien dommage ; mais je reviendrai là-dessus plus tard.
Basé sur l’histoire vraie de l’expédition Franklin, The Terror prend le parti d’imaginer ce qui a pu arriver en y mêlant sa dose de fantastique. L’expédition avait pour but de trouver le passage du Nord-Ouest reliant l’Atlantique et le Pacifique par le grand nord arctique ; elle est partie d’Angleterre en 1845 et comprenait deux navires spécialement adaptés pour ces conditions de navigation extrêmes : l’Erebus et le Terror. Les membres de l’expédition sont tous morts après que leurs navires aient été coincés par les glaces. Froid, famine, maladie, même cannibalisme… les ossements retrouvés permettent de déterminer certaines causes. Dan Simmons a repris cette base, et décrit les aventures de ces marins de l’extrême. Le premier chapitre nous met tout de suite dans la situation des navires coincés, du froid plus que prenant, des terribles conditions, du vent, de la neige, de l’obscurité… et de ce terrible monstre rôdant autour et qui a tendance à massacrer tranquillement les membres d’équipage. Ah ben oui, tout de suite ça met la pression. Et là on a l’impression de tenir un bijou si le tout est à l’avenant. Continuer la lecture de The Terror→
Avec Super 8, on se retrouve à fond dans une ambiance des films à la Goonies ou ET par exemple, avec comme héros ce groupe de jeunes ados/grands enfants. En plus, ça se déroule en 1979, pile poil dans l’époque. Cela a toujours été dit, JJ Abrams a voulu ici faire son hommage à ce genre de films. Et comme en plus il aime les films de monstres, on en met aussi. Et puis en plus il va rendre un hommage au cinéma, en montrant un groupe de gamins qui tournent un film avec leur camera Super8. D’où le titre. Nos gamins vont être témoins d’un terrible accident de train pendant leur tournage. Et très vite tout va changer dans cette petite ville. L’armée débarque, sécurise la zone de l’accident, prend le contrôle des autorités, impose différentes règles. Le tout pour couvrir ce qui s’est échappé du train. En effet, une créature s’est enfuie et rôde dans le coin, tuant au passage quelques personnes. La tension monte et ce sont bien sûr nos gamins qui vont réussir à comprendre de quoi il retourne et à trouver une solution.
Disons-le tout de suite pour être honnête : j’ai beaucoup aimé ce film. Certes le scénario n’est pas transcendant et ne réserve guère de surprises. Certes il y a plein de déjà vu là-dedans. mais qu’est-ce que tout cela est bien traité! Et puis je retrouve une ambiance et un style de film que j’ai toujours beaucoup aimé, avec ces aventures de gamins. Continuer la lecture de Super 8→
Et voilà un film fort sympathique. Ca commence comme un de ces grands classiques, un vrai hommage à Evil Dead en passant, avec le groupe de djeunz qui vont passer un week-end dans une cabane perdue au fond de la forêt pour s’amuser. Il y a la blonde bimbo de service avec son mec le super sportif de l’équipe. La copine de la blonde, intello et plus prude. Le super pote de toujours, fumant des pétards tout au long de la journée et un peu jeté. Et puis le pote du sportif qui vient d’arriver en ville. Quelle belle brochette de clichés! Ils vont donc dans un coin reculé, rencontrent un pompiste redneck angoissant, et trouvent la cabane qui a l’air pas en très bon état, au cœur de la forêt, avec un lac à proximité. Sous la cabane, une cave pleine d’objet un peu particuliers, dont un journal avec une formule en langue ancienne qui fait frissonner. Que du classique! Mais tout cela est entouré de petites scènes nous indiquant qu’il y autre chose, qu’un truc en plus se déroule, et même un truc qui se précise gentiment au fur et à mesure. Et c’est là toute la magie de ce film qui ne va pas s’arrêter au seul survival gore en forêt avec massacre des djeunz un par un ; ça c’est le deuxième tiers du film, lui aussi émaillé de scènes nous précisant de plus en plus ce qui se passe autour de la cabane. Et puis arrive ce fabuleux troisième tiers du film, où les deux parties vont se mêler étroitement dans un superbe délire. Continuer la lecture de The Cabin in the Woods→
Je vous ai parlé récemment du sympathique A l’intérieur de Julien Maury et Alexandre Bustillo, en finissant sur mon intérêt pour regarder leur film suivant, Livide. C’est chose faite. Dans ce film, on suit les pas de Lucie, une jeune fille qui fait un stage avec une infirmière à domicile et se rend avec elle chez des personnes âgées pour leurs traitements. Le tout se déroule sur fond d’enlèvement d’enfants dans la région. Elles vont aussi visiter la grande demeure d’une ancienne danseuse, professeure de danse perfectionniste, qui ne vit plus que sous respirateur et dans le coma, sans famille depuis le décès de sa fille. Lucie entend les ragots sur le trésor que la danseuse cacherait dans sa demeure et en parle à son mec. Avec le frère de ce dernier, ils vont pénétrer de nuit par effraction dans le manoir afin de trouver le trésor. Ils vont tomber sur des choses bien moins sympathiques…
On retrouve ici les bases de classiques du film de vampire, avec la grande maison et tout, mais traitées sur un ton différent de ce dont on l’habitude. A nouveau, le film de genre français cherche cette différence, se place autrement, offre un traitement particulier. Et franchement c’est bien. On sort des carcans habituels. Continuer la lecture de Livide→