Et voilà, une nouvelle journée d’élection pour les chambres fédérales. Bon il reste encore le second tour pour le Conseil des Etats mais les choses sont déjà jouées pour le National et on sait quelle y sera la répartition des partis (les noms des élus eux-mêmes dépendant encore de ce second tour). Je ne suis pas candidat cette fois (d’ailleurs pour les non-helvètes de service qui passent par ici, vous trouverez dans ce précédent billet des infos sur la finalité de ces élections), mais je suis toujours impliqué en politique et j’ai toujours envie de donner mon avis d’après-élection. Pour dire ma déception en particulier.
Une première déception, mais sans surprise, au niveau de la participation… 48,4% (43,5% pour le Canton et même moins de 38% dans ma commune de chez moi où j’habite, gosh). Ce qui signifie que la moitié des électeurs potentiels ne s’intéresse pas au résultat et ne considère pas que la composition du Parlement fédéral peut impacter sa vie. Waow! Continuer la lecture de Elections fédérales du 18 ocotbre 2015→
Ce billet me trottait depuis un petit moment dans la tête et je le pose en tant que questionnement, en particulier à l’attention de mon entourage très ancré dans les milieux économiques, très porté sur le libéralisme et autres (oui oui je connais des gens de tous bords). Mais tout un chacun est bien entendu libre de venir éclairer ma lanterne de pauvre personne qui semble de moins en moins comprendre le monde dans lequel on vit (il y a une zone de commentaires en bas de ce billet). Ou plutôt j’ai l’impression qu’on ne vit pas tous dans le même monde, ce qui est assez surprenant parce que mes cinq sens de base semblent me signaler le contraire en me disant qu’on n’en a qu’un, de monde. Bref je me pose des questions sur comment est-ce que tout ça tourne…
Je pose en titre la main plus qu’invisible et le ruissellement imperceptible. Ben oui. De plus en plus souvent je me pose la question de ces grandes théories fondant le système économique qui nous est vanté à tours de bras pour justifier du libéralisme, de l’indépendance, de moins de contrôles étatiques, alors que leur application concrète m’échappe. Il y a cette fameuse main invisible du marché, le deus ex machina qui fait que le marché soumis à une totale libéralisation va se stabiliser de lui-même et assurer un fonctionnement optimal pour un maximum de personnes. Et puis il y a ce fameux ruissellement qui dit qu’en arrosant ceux du haut correctement avec les revenus idoines, leur fortune va s’écouler sur ceux d’en dessous selon un système pyramidal (Oui je sais c’est très raccourci et schématisé mais bon en gros c’est l’idée). Continuer la lecture de Main plus qu’invisible et ruissellement imperceptible→
Ce dimanche 8 mars 2015 a été la journée des fausses bonnes idées qui se prennent une gifle. Deux initiatives populaires avec une idée de fond pas mauvaise mais proposant une mauvaise solution se sont faites torpiller par le peuple et les cantons en votation populaire. Je ne suis donc pas totalement mécontent qu’elles aient été refusées, mais avec de tels scores j’ai peur que les problèmes de fond qu’elles visaient soient repoussés au calendes grecques ; j’appelle donc de toutes mes forces nos parlementaires à s’attacher à ces questions et à ne pas lâcher le morceau, mais en proposant cette fois des solutions qui tiennent la route. Continuer la lecture de Résultat des votations du 8 mars 2015→
Ceci est un billet estampillé « bouquins » et pas « séries » ; je ne vais donc pas vous parler de la série, mais bien d’un roman du même nom. Homeland est un bouquin de Cory Doctorow, et constitue la suite du très sympathique Little Brother. Je ne vais pas vous reparler de l’auteur ni du mode de distribution de ses livres ni des références à des librairies dans chaque chapitre, ça c’est la même chose que dans le billet sur Little Brother.
Homeland nous remet face à Marcus, quelques années après les événements du précédent bouquin. Il a un peu grandi, est moins ado et plus jeune adulte. Et on le retrouve au Burning Man ; d’ailleurs le livre commence comme une véritable fête aux geeks, mêlant des pans de culture fascinants avec dès les premières pages le Burning Man donc (un jour j’y irai), mais aussi l’EFF,Will Wheaton et D&D. Au milieu de toute cette folle agitation, de ce pur événement de contre-culture, Marcus va à nouveau se retrouver plongé dans un truc bien plus gros que lui, une terrible machination. A partir de là, il va tenter de tailler sa route au milieu des forces plus ou moins officielles qui sont à ses basques, et il va utiliser tous ses talents de hacker (au sens noble du terme) pour s’en sortir.