Plumes en Herbe 2011 : à vos claviers!

Et voilà, c’est parti pour quelques semaines de folie et de frénésie d’écriture. En 2008, ForgeSonges lançait son premier concours d’écriture de nouvelles, Plumes en Herbe. Il aura fallu pas mal de temps pour délibérer mais les 10 meilleurs textes sont parus dans un recueil titré selon le thème : « De la chair à l’acier ». Chez les éditions Icare. On avait reçu 70 textes! Gros succès donc pour un premier appel à textes.

Cette année, on remet le couvert. En partenariat avec les éditions Voy’El. Et la SF est à l’honneur ; avec tous ses dérivés, du space-opera au cyberpunk en passant par la hard science, le planet opera et j’en passe. Le thème est « on a marché sur… » et cela devrait laisser se débrider l’imagination de pas mal de monde.

Et puis cette année je ne suis pas tout seul à l’organisation. Kiahetela ,e donne un sacré coup de main. Sans lui, je ne pense pas que le concours serait lancé. Ca fait du bien. Et puis on notera un jury de haute voltige prêt à décortiquer vos créations. Alors visitez le site et le forum de ForgeSonges. VOus y trouverez le règlement et des discussions diverses là autour.

A vos claviers, le rendu des textes est pour le 1er août (normal pour un organisateur suisse).

Fête du Jeu – Les Artefacts du temps

Alors vendredi j’étais invité à la Fête du Jeu, ancienne Polygames, convention organisée par tout plein de monde et de clubs du Valais. Et franchement c’était très sympa. La Fête du Jeu se déroule du vendredi 13h30 au dimanche soir non-stop avec un programme très alléchant de jeux de plateau, jeux de rôles, jeux de société, jeux géants, et activités diverses comme le trollball, la peinture de figurine, les tournois, le clay-o-rama, ou même les table rondes thématiques. Un bien bel espace (le casino de Saxon avec ses belles salles et ses jardins) servait d’écrin à cette manifestation de grande ampleur.

Pour ma part, je n’en ai à vrai dire pas vu grand chose. Invité pour une partie de jeu de rôle le samedi après-midi, j’ai laissé femme et enfants faire le tour des diverses animations et on est repartis presque tout de suite après ma partie. Mais ce que j’en ai vu faisait envie. Vraiment. En plus les organisateurs étaient fort sympathiques et tout allait bien. D’ailleurs l’année prochaine faudra que j’y retourne mais sans me coincer autour d’une seule table ; j’en profiterai pour tourner dans la convention et découvrir des trucs et rencontrer des gens.

Un petit mot sur le jeu de rôles auquel j’ai participé. Campagne spécialement créée pour la convention et se déroulant sur ses différentes journées, les Artefacts du temps forment une expérience intéressante. Les différents scénarios sont distincts, avec des joueurs différents (même si certains en jouaient plusieurs), mais avec des événements impactant sur les autres. Pour ma part, j’ai participé au prologue, qui ouvrait les feux de belle manière. Nous nous sommes retrouvés à six joueurs pour une partie très agréable. Je remercie au passage le MJ. Difficile de penser aux implications que nos actions peuvent avoir eues sur les autres scénarios, et je suis curieux d’avoir un feed-back. J’ai même noté un élément de règles intéressant que je risque de reprendre un jour en passant (les « bolus »).
Bref, une super convention bien organisée et dans une bonne ambiance. Je regrette de ne pas avoir pu mieux profiter du tout. On y retournera!

Foo Fighters – Wasting Light

Après avoir monté les fabuleux Them Crooked Vultures, Dave Grohl revient vers ses autres copains et ressort les Foo Fighters pour un nouvel opus rock à souhait. Y’a pas à dire, c’est pas n’importe qui le monsieur, et il sait y faire. Il reprend la guitare avec une fougue toujours aussi présente et nous démontre encore une fois tout son talent de songwriter dans des compositions solides et efficaces. Les Foo Fighters ont quand même pas mal d’années d’expérience puisque le groupe existe depuis la dissolution de Nirvana à la mort de Kurt Cobain en 1994 (pour ceux qui n’auraient pas suivi et débarqueraient, le lien est simple vu que Grohl était batteur de Nirvana). Toute une belle brochette d’albums, dont un live et un best-of, une carrière ponctuée de tubes, véritables hymnes rock’n’roll, et les Foo Fighters reviennent en grande forme avec Wasting Light. Ce disque n’a rien de fondamentalement nouveau, il reste dans les racines de ce que le groupe sait faire de mieux. Guitare, basse, batterie, voie, et hop on y va. Enregistré à l’ancienne en analogique, Wasting Light c’est du brut, rien de particulièrement recherché et de novateur. Avec des riffs ravageurs et on son qui claque, cet album résonne comme un véritable hommage au dieu Rock. Retour aux sources d’ailleurs avec le fameux Butch Vig à la production (l’homme derrière le phénoménal Nevermind de Nirvana), mais aussi avec l’apparition de Krist Novoselic sur un titre (le bassiste de Nirvana) et le retour de Pat Smear (qui jouait avec Nirvana en tournée et faisait partie des Foo Fighters dans les débuts du groupe).

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Le signe des quatre

Après une lecture fort sympathique d’Une Étude en rouge, j’ai avancé dans les aventures de Sherlock Holmes avec ce Signe des Quatre. Ce fut à nouveau un moment fort agréable. On retrouve les éléments retenus dans le premier bouquin. Avec un peu plus de développement. En particulier, on insiste sur l’addiction de Sherlock et son attirance pour les drogues. On a même droit à l’explication pour laquelle cet esprit si affuté ressent un tel besoin de s’embrumer ainsi.

Sinon et bien ce sont, comme je le disais, les mêmes éléments. Holmes s’avère être le seul capable de décrypter les indices dans une sale affaire mêlant vengeance, soif de l’or, exotisme et sales coups. Il prend son temps pour bien humilier les vrais enquêteurs professionnels et officiels. Il explique ses suppositions qui le laissent découvrir par son seul esprit supérieur les dessous d’une histoire complexe. Limite too much par moments, la manière dont il lève le voile du mystère. Mais l’intrigue est bonne et solide. Un vrai cours de scenario d’intrigue policière. J’aime aussi toujours beaucoup l’aspect science forensique des débuts avec ses recherches et ses tentatives plus ou moins fructueuses.

Bref, on a des personnages hauts en couleur, une intrigue sympathique et bien tordue, et une texte court qui ne se perd pas en éléments inutiles. Bref, c’est toujours très bon.

mon blog avec mes photos, mes jeux, mes créations et tout…