Archives de catégorie : Ciné

The Woman in Black

Ah, la Hammer, un monument dans la production de films d’épouvante, une boîte qui a marqué les imaginaires de tout plein de monde avec ses films reprenant les plus grands monstres de l’histoire ou des créations maison. Le cinéma de monstres et d’horreur ne serait pas ce qu’il est sans elle. Après une longue période d’hibernation, la Hammer revient gentiment à la vie avec quelques films,dont le plus connu à l’heure actuelle est cette Dame en Noir de 2012 ; un succès mérité pour un film très agréable, mais également dû à l’identité de son acteur principal, Daniel Radcliffe, rien de moins que le petit Harry Potter lui-même, dans un rôle totalement différent.

Fin du XIXème siècle, le jeune clerc de notaire Arthur Kipps doit quitter Londres et son fils (qu’il laisse à une nounou vu que sa femme est décédée) pour rejoindre un petit village afin d’y assurer la succession d’une vielle femme décédée. Celle-ci possédait une grande propriété avec maison et n’a pas de descendant pour régler tout cela facilement. Du coup notre homme devra se plonger dans les documents anciens et découvrir que faire de toutes ces affaires. Peti village, ambiance sordide, brume, maison abandonnée, décès dans des circonstances mystérieuses,… Le décor est vite planté pour nous mettre dans l’ambiance. On sait où on va, reste à voir comment. Et là on ne va pas être déçu.

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Merantau

Après le fort sympathique The Raid, je m’étais promis de regarder l’autre film du même réalisateur (Gareth Evans) avec le même acteur (Iko uwais) et mettant en valeur le même art martial (le pencak silat, ou plus simplement le silat) ; j’ai donc regardé avec un plaisir certain Merantau. Daté de 2009, il se déroule également en Indonésie et bénéficie d’acteurs locaux, artistes martiaux de qualité. Ici nous allons suivre les aventures de Yuda, un jeune homme d’un petit village paysan. Comme tout jeune homme atteignant l’âge d’homme, il doit vivre un rite de passage pour ensuite revenir au village, le merantau (j’ai trouvé une explication plus détaillée sur ce rite, qui se déroule dans une société matriarcale, au passage). Notre Yuda se rend donc à la capitale, Jakarta, dans l’idée d’en revenir avec gloire et fortune pour son village et sa famille. Son but premier est d’y monter une école de silat, puisqu’il est un pratiquant de cet art martial. Bien évidemment, les choses ne vont pas être aussi simples et la ville va s’avérer particulièrement peu accueillante pour ce campagnard. Difficile de se  loger, de monter une école. Par contre, il est très simple de se faire voler son sac et ainsi de rencontrer un gamin des rues touchant, Adit. Et de là, on peut rencontrer par hasard la jolie grande sœur Astri, qui se trouve être sous la coupe d’un proxénète lié à un réseau de prostitution dirigé par des occidentaux fort peu sympathiques. Le grand cœur de Yuda va parler et il va tenter de sortir Astri de là. Avec pour conséquence une certaine colère du côté des proxénètes, le genre de gars avec qui on ne rigole pas. Une seule solution pour s’en sortir, la baston évidemment. Continuer la lecture de Merantau

Iron Man 3

Voilà, Marvel entame la phase 2 de son passage au cinéma après un Avengers épique à souhait. Bien évidemment on entame cette phase 2 avec le personnage qui avait inauguré la première, un personnage que le public aime beaucoup, à savoir Tony Stark / Iron Man, qui a eu droit à un deuxième film en solo avant les Avengers. C’est avec un plaisir certain que l’on retrouve Tony Stark le frimeur, le surdoué, la grande gueule. Mais un Tony Stark changé, marqué. Difficile de bien comprendre le personnage sans avoir vu Avengers d’ailleurs. Il a été très marqué par cette bataille à New-York et remet pas mal de choses en question. Simple mortel au sein d’une lutte impliquant des dieux, des extra-terrestres et des dimensions parallèles, il est devenu sujet à des crises d’angoisse suite à ce qu’il a vécu à la fin du film. D’ailleurs il ne dort plus, passant tout son temps à inventer de nouvelles armures dans tous les sens. Ce sont les actes du Mandarin qui vont le faire sortir de son apathie ; un terroriste fou furieux menaçant les Etats-Unis et le président en personne, à l’origine de plusieurs attentats à la bombe dévastateurs. Et quand l’un des attentats du Mandarin touche un proche, Tony Stark réplique. La réponse ne se fait pas attendre (je ne spoile pas trop, c’est dans la bande-annonce) avec bombardement et missilage agressif du domicile de Stark, destruction d’armures en prime. Notre milliardaire en sort affaibli et sans son petit matériel. Il va donc lui falloir compter essentiellement sur lui-même et sa cervelle pour se sortir de là et mettre un bon coup de pied aux fesses du Mandarin, le tout dans une débauche d’explosions et une baston assez balaise. Continuer la lecture de Iron Man 3

Cabin Fever

J’avais été un peu déçu du Hostel de Eli Roth, mais avec tout ce que j’ai lu sur le gars, je voulais lui donner une deuxième chance. Comme j’avais vu aussi pas mal de bonnes choses au sujet de son premier long métrage de 2002, Cabin Fever, j’ai opté pour celui-là, et je ne suis pas déçu. On y retrouve un groupe d’ados qui part quelques jours en vacances dans une cabane paumée au fond des bois. Et là on sent pointer de nombreux éléments très classiques. Mais l’ennemi sera bien plus insidieux puisqu’ils seront victimes d’une sorte de virus particulièrement agressif qui détruit la peau dans un genre bien gore. De là, les relations entre eux vont devenir particulièrement tendues. Le titre fait d’ailleurs référence à une sorte de réaction claustrophobique chez des groupes de gens enfermés en lieu clos et isolés du reste du monde, avec toute l’agressivité que cela peut déclencher. Le suspens est bien rendu, la tension monte de très bonne manière, et cet aspect intangible du mal qui rôde est vraiment un plus. Pour une fois, le survival ne se joue pas contre un ennemi de chair et de sang que l’on peut massacrer. Mettre un virus comme adversaire est vraiment sympa. On est à la fois dans le survival, le film d’infecté, de contagion, ce qui donne un joli souffle à ce film qui part sur une base ultra-traditionnelle (d’ailleurs, il y a clairement l’hommage à Evil Dead là-dedans, impossible à ignorer). Continuer la lecture de Cabin Fever