De temps en temps, ça fait du bien de se mettre devant un bon film d’action sévèrement testostéroné qui va droit au but (car oui ici on ne va pas parler d’un célèbre auteur de jeux). Et ici l’argument tient en gros à « Don’t fuck up with Keanu’s dog ». Ouais parce que c’est le monolithique Keanu Reeves qui interprète le héros badass de ce film de David Leitch et Chad Stahelski (inconnus au bataillon). John Wick est heureux avec sa femme qu’il adore, tout va bien, mais la maladie emporte la malheureuse. Elle lègue, de manière posthume, à son mari désespéré un petit chiot adorable avec un message du genre « voici quelqu’un dont tu pourras t’occuper maintenant que je ne suis plus là » ; et donc le clebs devient le centre de la vie de John, souvenir de son épouse. Il a aussi sa voiture, une Mustang qu’il soigne aux petits oignons et c’est tout. Quand un jeune malfrat caractériel et ses potes s’en prennent à la voiture et au chien, le sang de John ne fait qu’un tour. Il s’avère que ce type est un ancien tueur de la mafia russe, un gars capable d’en descendre des dizaines d’autres sans transpirer et en moins de temps qu’il en faut pour dire « Shoot’em up », le gars qu’il vaut mieux ne pas emmerder quoi. Et le petit malfrat s’avère être le fils d’un parrain de la mafia russe justement. Bref, ça va faire des étincelles et une simple petite bisbille va rapidement dégénérer en règlement de comptes général à grands coups de bastons diverses et violentes.
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Archives de catégorie : Ciné
En route! – Home
Et hop hop hop, avec les gnomes on est allés voir le dernier film d’animation de chez Dreamworks, En Route! (Home en vo). Je dois dire que la bande-annonce m’avait pas mal titillé et que Dreamworks ils ont quand même de bien belles réussites à leur palmarès (Shrek, Kung fu panda, Madagascar, Bee Movie, Les Croods ou Turbo par exemple).
On découvre dans ce films un peuple extra-terrestre, les Boovs, peureux et faibles mais très avancés technologiquement, qui ne font que fuir de planète en planète, poursuivis par les terribles et méchants Gorgs qui ravagent chaque lieu où les pauvres petits Boovs pensent avoir trouvé refuge. En arrivant sur Terre, les Boovs utilisent leur technologie pour déplacer/parquer les humains dans un coin de la planète, et ils décident de vivre dans le reste, adaptant au mieux l’environnement des villes à leur mode de vie. Parmi les Boovs on a Oh (appelé ainsi par ses nombreux amis), un petit être aux intentions fort louables mais légèrement poissard et maladroit, qui aligne les catastrophes. L’une d’elles va faire qu’il sera poursuivi par les siens. Il va rencontrer l’une des seules humaines à ne pas avoir été déportée, une jeune fille appelée Tif. Ensemble, ils vont fuir, l’un pour prouver sa bonne volonté, l’autre pour retrouver sa mère, accompagnés du chat de Tif, dans une voiture volante un peu folle, au travers d’une Terre transformée par les Boovs. Continuer la lecture de En route! – Home
Gone Girl
Et voilà, j’ai enfin pris le temps de me plonger dans le thriller de David Fincher (miam!) de 2014, ce Gone Girl vraiment prenant. Il nous raconte l’histoire de Nick Dunne, un homme avec une vie paisible et rangée, qui découvre que sa femme Amy a disparu sans laisser de traces. Il appelle la police et se retrouve très vite suspecté du meurtre d’Amy. Mais sans corps, pas d’accusation qui tienne, alors l’enquête va se lancer, s’enfonçant de plus en plus profondément dans la vie du couple, détectant les fêlures sous les apparences brillantes, appuyant là où ça fait mal et révélant les blessures accumulées. Les flashbacks et la lecture du journal d’Amy vont amener des éclairages particuliers pour enfin comprendre ce qui s’est réellement déroulé. Et si le twist de milieu de film est plutôt prévisible, voire attendu, la fin s’avère solide, sordide, bluffante.
Loin des films de flics rapides et bourrés d’action, Gone Girl prend un rythme lent, dans une atmosphère plus proche d’un True Detective ou d’un The Wire. Ici on ne fonce pas dans le tas. Et même s’il y a quelques scènes d’action, elles restent minoritaires et on va bien plus s’attacher au développement des personnages, de leurs liens, et de l’intrigue. Ce rythme ne plaira pas à tout le monde, surtout que du coup le film est plutôt long (deux heures et demi). Continuer la lecture de Gone Girl
Chappie
Je suis allé avec beaucoup d’entrain voir ce nouveau film de Neil Blomkamp après l’excellent District 9 et le divertissant Elysium (et avant le futur nouveau Alien 5 mais qui se déroulera entre le 2 et le 3). Alors on est pas au niveau du premier, mais on est quand même bien au-dessus du deuxième. En 2016, une société fabrique des armes et des robots ; un modèle de ces derniers est sélectionné pour intégrer les forces de police de Johannesbourg, avec du coup un recul du crime plus rapide que tout ce que l’on avait vu jusque là. Oui mais voilà, l’ingénieur qui a créé ces robots veut aller plus loin et il cherche à faire apparaître une vraie intelligence artificielle. Il réussira sur Chappie, l’un de ces robots, qui va développer une conscience, alors qu’il sera adopté et élevé par des humains. Mais Chappie reste un miracle de technologie appartenant à une compagnie qui y tient et pas mal de monde va se mettre à le traquer.
Comme avec District 9, Blomkamp réussit le pari de mêler divers types de film. La science-fiction bien sûr avec un film de robot, qui pose dans un futur très proche une technologie crédible, mais aussi en faisant réfléchir à cette technologie ; Continuer la lecture de Chappie